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Samedi de la 2ème semaine de l’Avent

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Sommaire

  Textes de la Messe  
  Office  
  Dom Guéranger, l’Année Liturgique  
  Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum  
  Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique  

Textes de la Messe

Messe de la Férie pour la 2ème semaine de l’Avent
Ant. ad Introitum. Is. 30, 30.Introït
Pópulus Sion, ecce, Dóminus véniet ad salvándas gentes : et audítam fáciet Dóminus glóriam vocis suæ in lætítia cordis vestri.Peuple de Sion, voici que le Seigneur vient pour sauver les nations. Il va faire retentir sa voix majestueuse, et vous aurez le cœur en joie.
Ps. 79, 2
Qui regis Israël, inténde : qui dedúcis, velut ovem, Ioseph.Ecoutez-moi, Pasteur d’Israël, vous qui menez le peuple de Joseph comme un berger son troupeau.
V/.Glória Patri.
Oratio.Collecte
Excita, Dómine, corda nostra ad præparándas Unigéniti tui vias : ut, per eius advéntum, purificátis tibi méntibus servíre mereámur : Qui tecum.Excitez, Seigneur, nos cœurs pour préparer la route à votre Fils unique, afin que sa venue nous permette de vous servir avec une âme plus pure.
Lectio Epístolæ beáti Páuli Apóstoli ad Romános.Lecture de l’Epître de Saint Paul aux Romains
Rom. 15, 4-13.
Fratres : Quæcúmque scripta sunt, ad nostram doctrínam scripta sunt : ut per patiéntiam et consolatiónem Scripturárum spem habeámus. Deus autem patiéntiæ et solácii det vobis idípsum sápere in altérutrum secúndum Iesum Christum : ut unánimes, uno ore honorificétis Deum et Patrem Dómini nostri Iesu Christi. Propter quod suscípite ínvicem, sicut et Christus suscépit vos in honórem Dei. Dico enim Christum Iesum minístrum fuísse circumcisiónis propter veritátem Dei, ad confirmándas promissiónes patrum : gentes autem super misericórdia honoráre Deum, sicut scriptum est : Proptérea confitébor tibi in géntibus, Dómine, et nómini tuo cantábo. Et íterum dicit : Lætámini, gentes, cum plebe eius. Et iterum : Laudáte, omnes gentes, Dóminum : et magnificáte eum, omnes pópuli. Et rursus Isaías ait : Erit radix Iesse, et qui exsúrget régere gentes, in eum gentes sperábunt. Deus autem spei répleat vos omni gáudio et pace in credéndo : ut abundétis in spe et virtúte Spíritus Sancti.Mes Frères : Tout ce qui a été écrit avant nous l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Ecritures, nous possédions l’espérance. Que le Dieu de la patience et de la consolation vous donne d’avoir les uns envers les autres les mêmes sentiments selon Jésus-Christ, afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiez Dieu, le Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Accueillez-vous donc les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu. J’affirme, en effet, que le Christ a été ministre des circoncis, pour montrer la véracité de Dieu, en accomplissant les promesses faites à leurs pères, tandis que les Gentils glorifient Dieu à cause de sa miséricorde, selon qu’il est écrit : " C’est pourquoi je te louerai parmi les nations, et je chanterai à la gloire de ton nom. " L’Ecriture dit encore : " Nations, réjouissez-vous avec son peuple. " Et ailleurs : " Nations, louez toutes le Seigneur ; peuples, célébrez-le tous. " Isaïe dit aussi : " Il paraîtra, le rejeton de Jessé, celui qui se lève pour régner sur les nations ; en lui les nations mettront leur espérance. " Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, afin que, par la vertu de l’Esprit-Saint, vous abondiez en espérance !
Graduale. Ps. 49, 2-3 e.t 5.Graduel
Ex Sion species decóris eius : Deus maniféste vénietDe Sion où brille sa beauté, Dieu va paraître au grand jour.
V/. Congregáta illi sanctos eius, qui ordinavérunt testaméntum eius super sacrifícia.Rassemblez-lui ses fidèles, qui ont scellés par des sacrifices leur alliance avec lui.
+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Matthǽum.Suite du Saint Evangile selon saint Mathieu.
Matth, 11, 2–10.
In illo tempore : Cum audísset Ioánnes in vínculis ópera Christi, mittens duos de discípulis suis, ait illi : Tu es, qui ventúrus es, an alium exspectámus ? Et respóndens Iesus, ait illis : Eúntes renuntiáte Ioánni, quæ audístis et vidístis. Cæci vident, claudi ámbulant, leprósi mundántur, surdi áudiunt, mórtui resúrgunt, páuperes evangelizántur : et beátus est, qui non fúerit scandalizátus in me. Illis autem abeúntibus, cœpit Iesus dícere ad turbas de Ioánne : Quid exístis in desértum vidére ? arúndinem vento agitátam ? Sed quid exístis videre ? hóminem móllibus vestitum ? Ecce, qui móllibus vestiúntur, in dómibus regum sunt. Sed quid exístis vidére ? Prophétam ? Etiam dico vobis, et plus quam Prophétam. Hic est enim, de quo scriptum est : Ecce, ego mitto Angelum meum ante fáciem tuam, qui præparábit viam tuam ante te. En ce temps-là : Jean, dans sa prison, ayant entendu parler des œuvres du Christ, lui envoya dire par ses disciples : « Êtes-vous celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Jésus leur répondit : « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres sont évangélisés. Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute ! » Comme ils s’en allaient, Jésus se mit à dire aux foules au sujet de Jean : « Qu’êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ? Qu’êtes-vous donc aller voir ? Un homme vêtus d’(habits) somptueux ? Mais ceux qui portent des (habits) somptueux se trouvent dans les demeures des rois. Mais qu’êtes-vous allés (voir) ? Voir un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète. C’est celui dont il est écrit : Voici que j’envoie mon messager en avant de vous, pour vous préparer la voie devant vous. »
Ant. ad Offertorium. Ps. 84, 7-8Offertoire
Deus, tu convérsus vivificábis nos, et plebs tua lætábitur in te : osténde nobis, Dómine, misericórdiam tuam, et salutáre tuum da nobis.Mon Dieu, tournez-vous vers nous pour nous donner la vie ; et votre peuple en vous trouvera la joie. Faites-nous voir votre miséricorde, Seigneur, et donnez-nous votre Sauveur.
Secreta.Secrète
Placáre, quǽsumus, Dómine, humilitátis nostræ précibus et hóstiis : et, ubi nulla suppétunt suffrágia meritórum, tuis nobis succúrre præsídiis. Per Dóminum.Soyez apaisé, Seigneur, vous vous en prions, par les prières et les sacrifices de notre humilité : et puisque nous n’avons pas de mérite à y joindre en recommandation, que votre grâce vienne à notre secours.
Præfatio communis. Préface Commune .
In aliquibus diœcesibus et in Gallis, præfatio de Adventu.Dans quelques diocèses et en France, Préface de l’Avent .
Ant. ad Communionem. Bar. 5, 5 ; 4, 36 Communion
Ierúsalem, surge et sta in excélso, ei vide iucunditátem, quæ véniet tibi a Deo tuo.Jérusalem, lève-toi ! Rassemble toi sur la hauteur et contemple le bonheur qui va venir vers toi de la part de ton Dieu.
Postcommunio.Postcommunion
Repléti cibo spirituális alimóniæ, súpplices te, Dómine, deprecámur : ut, huius participatióne mystérii, dóceas nos terréna despícere et amáre cæléstia. Per Dóminum nostrum. Rassasiés par cette nourriture spirituelle, nous vous prions humblement, Seigneur, de nous apprendre, dans la communion à ce mystère, à mépriser les biens de la terre pour aimer ceux du ciel

Office

Leçons des Matines

Du Prophète Isaïe. Cap. 24, 1-12.

Première leçon. Seigneur, vous êtes mon Dieu, je vous exalterai et je louerai votre nom, parce que vous avez fait des merveilles, [que vous avez] fidèlement accompli [vos] desseins anciens. Amen. Vous avez réduit une cité en un monceau de pierres, une ville puissante en une ruine, vous avez fait que la demeure des étrangers ne soit pas une cité, et qu’elle ne soit jamais rebâtie. C’est pour cela qu’un peuple puissant vous louera, qu’une cité de nations redoutables vous craindra. Parce que vous êtes devenu une force pour le pauvre, une force pour l’indigent dans sa tribulation, un espoir contre la tempête, un ombrage contre la grande chaleur [1].

Deuxième leçon. Car l’esprit des violents est de même qu’un tourbillon, qui fond sur une muraille. Comme une grande chaleur dans la soif, vous humilierez l’insolence tumultueuse des étrangers ; et, comme par la chaleur brûlante [du soleil] sous un nuage, vous ferez sécher la race des puissants. Et le Seigneur des armées fera à tous les peuples, sur cette montagne, un festin de [viandes] grasses, un festin de vin, de viandes moelleuses, d’un vin pur de toute lie [2]. Il jettera sur cette montagne la chaîne même qui liait tous les peuples, et la toile qu’il avait ourdie pour envelopper tout es les nations.

Troisième leçon. Il précipitera la mort pour jamais ; et il enlèvera, le Seigneur Dieu, les larmes de toute face, et il enlèvera l’opprobre de son peuple de la terre entière ; parce que le Seigneur a parlé. Et [son peuple] dira en ce jour-là : Voici, c’est notre Dieu, celui-ci ; nous l’avons attendu et il nous sauvera ; c’est le Seigneur, nous l’avons attendu patiemment, nous exulterons et nous nous réjouirons dans son salut [3]. Parce que la main du Seigneur se reposera sur cette montagne, et Moab sera brisé sous lui, comme sont brisées des pailles par un chariot [4]. Et il étendra ses mains sous lui, comme les étend celui qui nage pour nager ; et il humiliera sa gloire, en brisant ses mains. Les remparts de ses hautes montagnes s’écrouleront, et ils seront abattus, et renversés par terre jusque dans la poussière.

A LAUDES.

Capitule. Is. 2, 3. Venez et montons à la montagne du Seigneur et à la maison du Dieu de Jacob, et il nous enseignera ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers, parce que de Sion sortira la loi, et la parole du Seigneur, de Jérusalem.

Ant. au Bénédictus Le Seigneur élèvera son étendard * parmi les nations, et il réunira les fugitifs d’Israël.

Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Regem ventúrum Dóminum, veníte, adorémus.Le Roi qui doit venir, le Seigneur, venez, adorons-le.
Du Prophète Isaïe. CHAP. XXV. (Voir leçons des Matines plus haut)

Encore un peu de temps, et le triomphateur de la mort va paraître, et nous dirons, dans la joie de notre cœur : C’est là notre Dieu ; nous l’avons attendu, et il nous sauvera ; nous avons supporté ses délais, et nous nous réjouirons maintenant dans le Salut qu’il vient opérer. Préparons donc la voie du Seigneur, pour le recevoir dignement ; et dans cette œuvre de préparation, aidons-nous du secours de Marie. Ce jour du samedi lui est consacre ; elle nous y accordera d’autant plus volontiers sa faveur. Considérons-la pleine de grâce, portant en elle celui que nous désirons aussi porter en nous. Si nous lui demandons par quel moyen elle a pu se rendre digne d’une si haute distinction, elle nous dira qu’en elle a été simplement accomplie la Prophétie que l’Église redit plusieurs fois au temps de l’Avent : Toute vallée sera remplie. L’humble Marie a été la vallée bénie du Seigneur ; vallée fraîche et fertile, en laquelle Dieu a semé le divin froment, Jésus notre Sauveur : car il est écrit dans le Psaume que les vallées seront abondantes en froment [5]. O Marie ! c’est par votre humilité que vous avez attiré les regards de votre Créateur. Si, du haut du ciel où il habite, il eût aperçu une vierge plus humble dans son amour, il l’eût choisie de préférence à vous : mais vous avez ravi son cœur,ô divine vallée toujours verdoyante et émaillée de la fleur des vertus ! Que ferons-nous, pécheurs, collines altières ? Il nous faut nous abaisser, par amour et par reconnaissance, devant le Dieu qui s’abaisse lui-même. Marie, obtenez-nous cette grâce. Faites que nous disions désormais à toutes les volontés du Seigneur notre Dieu ce que vous avez dit vous-même : Nous sommes les serviteurs du Seigneur ; qu’il nous soit fait selon son bon plaisir.

PROSE EN L’HONNEUR DE LA SAINTE VIERGE.
(Tirée du Missel de Cluny de 1523.)

Gabriel, envoyé des cieux, fidèle messager de la parole, converse en un saint langage avec la Vierge bienheureuse.
Sa parole bonne et suave se répand en la sainte demeure : et le nom d’Eva, se changeant sur ses lèvres, devient Ave, Salut !
Donc, selon le pacte nouveau, voici que le Verbe se fait chair ; mais toujours demeure intact le sein pudique de la Vierge.
Celle qui enfante n’a point vu le père ; et sans que l’homme l’ait ternie, sans souffrance et sans labeur, elle met au jour un fils.
Écoute : c’est un signe nouveau ; crois seulement, et c’est assez ; il n’est pas de notre faiblesse de percer un si profond mystère.
C’est un signe grand et sublime ; c’est le prodige du buisson enflammé ; que nul indigne n’en approche sans déposer sa chaussure.
C’est la verge stérile, qui, sans rosée, d’une façon nouvelle et inouïe, a produit le fruit avec la fleur. Ainsi enfanta la Vierge.
Béni est un fruit si doux ; fruit de joie et non de deuil ; non, Adam ne sera pas séduit, s’il ose le porter à sa bouche.
Notre Jésus, le bon Jésus, pieux fardeau d’une Mère si tendre, Jésus, qui dans le ciel a son trône, va naître dans une étable.
C’est pour nous qu’il prendra naissance ; qu il daigne effacer nos péchés ; car notre pèlerinage s’écoule parmi les périls.
Amen.

PRIÈRE DU BRÉVIAIRE MOZARABE.
(Au Vendredi de la troisième Semaine de l’Avent.)

Qui pourra, ô Fils de Dieu, scruter vos voies ? Dire les sentiers par lesquels vous êtes entré dans la Vierge de laquelle vous devez naître, et ceux par lesquels vous remonterez au ciel ? Mais parce que vous seul connaissez toutes choses, vous dont le Nom demeure au-dessus des bornes de l’univers : donnez-nous de toujours concevoir et dire à votre sujet des choses exemptes d’erreur ; afin que vous qui descendez des sommets de votre force, pour secourir ce qu’il y a de plus humble, vous nous rendiez dignes de vos bienfaits. Amen.

Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Le Bhx Schuster, ne commentant que le Liber Sacramentorum, s’en tient au Missel, on trouvera le commentaire de la messe de la Férie au 2nd Dimanche ici.

Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

 [Note sur les commentaires de Dom Pius Parsch]

Cieux répandez votre rosée

Lecture de l’Avent. — Le Prophète voit de nouveau le Messie que son Père céleste fait Roi (Is. XLV, 1-8) :

« Le Seigneur parla ainsi à mon oint (Cyrus)
Dont je prends la main droite
Pour lui soumettre les nations,
Pour mettre les rois en fuite,
Pour ouvrir devant lui toutes les portes,
Afin qu’aucune ne soit fermée devant lui :
Je marche devant toi et j’abaisse les grands de la terre,
Je ferai sauter les portes d’airain
Et je briserai les verrous de fer.
Je te livre les richesses secrètes
Et les trésors cachés.
Tu dois savoir que je suis le Seigneur
Qui te nomme par ton nom, moi le Dieu d’Israël,
Pour l’amour de Jacob mon serviteur et de mon peuple élu d’Israël,
Je t’ai appelé par ton nom
Et je t’ai donné un nom important
Avant que tu me connusses.
Je suis le Seigneur et il n’yen a pas d’autre
Et en dehors de moi il n’y a pas de Dieu.
Je t’ai ceint quand tu ne me connaissais pas.
Et l’on doit savoir, de l’Orient
Et de l’Occident, qu’il n’y a personne en dehors de moi.
Je suis le Seigneur et personne autre
N’a créé la lumière et les ténèbres,
C’est moi qui apporte la paix et crée le malheur :
Je suis le Seigneur qui ai tout fait cela.
Cieux répandez votre rosée et que les nuées fassent pleuvoir le Juste.
Que la terre s’ouvre et fasse germer le Sauveur
Et qu’elle produise en même temps la justice.

Moi le Seigneur, je produis cela. »

Nous entendons ici l’appel de l’Avent (le Rorate) à sa place première.

Chants de l’Avent. — Nous chantons à l’office de nuit un répons mystérieux :

« Le Seigneur sortira de Samarie
Vers la porte qui regarde vers l’Orient
Et il viendra vers Bethléem en marchant sur les flots de la Rédemption de Juda
Et alors tout homme trouvera le salut, Car voici qu’il vient
Et son trône sera fondé sur la miséricorde,
Et il siégera sur ce trône dans la vérité » (Répons).

Avec impatience, nous attendons le Seigneur,

« Hâte-toi, Ô Seigneur, ne tarde pas, Délivre ton peuple,
Viens, Ô Seigneur, ne tarde pas davantage,
Remets les iniquités de ton peuple » (Répons).

Puis nous le voyons faire son entrée dans la gloire.

« Voici que le Seigneur vient, il descend dans la splendeur, accompagné de son armée,
Il visite son peuple dans la paix Et lui accorde la vie éternelle.
Voici que notre Seigneur va venir dans sa puissance » (Répons).

Au lever du soleil, nous avons la vision de l’Église, de tous les peuples : « Le Seigneur élèvera un signe de victoire parmi tous les peuples et rassemblera les enfants dispersés d’Israël. » Les Vêpres du samedi sont déjà les premières Vêpres du dimanche suivant.

[1] Ce peuple puissant est l’Église, rassemblée d’entre les Nations. Ce pauvre est J.-C., dont nous lisons dans le ps. 40e : Bienheureux celui qui a de l’intelligence sur le pauvre ; et, dans Zacharie (9, 9) : Ton roi vient à toi, pauvre et monté sur une ânesse. Seigneur, vous avez été sa force dans l’affliction de sa passion, et, comme le vent qui souffle contre un mur, ainsi la fureur blasphématoire des Juifs ne put lui être nuisible. (Saint Jérôme). Jésus-Christ, à son tour, est notre force, notre espoir, notre protecteur.

[2] Figure du royaume de J.- C. sur la terre et dans le Ciel, ou encore, de la sainte Eucharistie. — C’est sur la montagne du Calvaire que le Sauveur a brisé les chaînes du péché et les filets de la mort.

[3] Le salut qu’il nous donne.

[4] Chariot, machine à roues ferrées, en usage dans l’Orient, pour hacher fa paille.

[5] LXXIV, 14.

[Note sur les commentaires de Dom Pius Parsch] A partir du mercredi de la 2ème semaine de l’Avent, l’auteur ne suit plus la lecture continue d’Isaïe au bréviaire.