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Vendredi Saint (avant Pie XII)

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1570.


Textes liturgiques du Vendredi Saint in Parasceve avant la réforme de la semaine sainte sous Pie XII. Rubriques : version latine seulement : la traduction est en cours.

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Feria VI in Parasceve

Vendredi Saint

duplex I classis
double de 1ère Classe
Statio ad S. Crucem in Ierusalem
Station à Ste-Croix de Jérusalem
In Choro, dicta Nona, Sacerdos et Ministri induti paramentis nigri coloris, sine luminaribus et incenso, procedunt ad Altare : et ante illud prostrati aliquamdiu orant. Interim Acolythi unam tantum tobaleam extendunt super Altare. Sacerdos cum Ministris facta oratione ascendit ad Altare, et osculatur illud in medio : deinde Lector accedit ad legendum Prophetiam in loco, ubi legitur Epistola, et incipit eam sine titulo : quam etiam Sacerdos legit submissa voce apud Altare in cornu Epistolæ.
Osee 6, 1-6.
Hæc dicit Dóminus : In tribulatione sua mane consúrgent ad me : Veníte, et revertámur ad Dóminum : quia ipse cepit, et sanábit nos : percútiet, et curábit nos. Vivificábit nos post duos dies : in die tértia suscitábit nos, et vivémus in conspéctu eius. Sciémus, sequemúrque, ut cognoscámus Dóminum : quasi dilúculum præparátus est egréssus eius, et véniet quasi imber nobis temporáneus et serótinus terræ. Quid fáciam tibi, Ephraim ? Quid fáciam tibi, Iuda ? misericórdia vestra quasi nubes matutína : et quasi ros mane pertránsiens. Propter hoc dolávi in prophétis, occídi eos in verbis oris mei : et iudícia tua quasi lux egrediéntur. Quia misericórdiam vólui, et non sacrifícium, et sciéntiam Dei, plus quam holocáusta.Voici ce que dit le Seigneur : Dans leur affliction, ils se lèveront de grand matin pour venir à moi : Venez, et retournons au Seigneur ; car il nous a fait captifs, et il nous délivrera ; il a blessé, et il nous guérira. Il nous rendra la vie après deux jours ; le troisième jour il nous ressuscitera, et nous vivrons en sa présence. Nous saurons, et nous suivrons le Seigneur, afin de le connaître. Son lever sera semblable à l’aurore, et il descendra sur nous comme les pluies de l’automne et du printemps sur la terre. Que te ferai-je, Ephraïm ? Que te ferai-je Juda ? Votre miséricorde est comme la nuée matinale, et comme la rosée qui se dissipe le matin. C’est pourquoi je les ai frappés par les prophètes, je les ai tués par les paroles de ma bouche, et tes jugements éclateront comme la lumière. Car je veux la miséricorde et non le sacrifice, et la connaissance de Dieu plutôt que des holocaustes.
Et non respondetur Deo grátias, quod servatur etiam post Lectionem sequentem.
Tractus. Habacuc 3.Trait.
Dómine, audívi audítum tuum, et tímui : considerávi ópera tua, et expávi.seigneur, j’ai entendu votre parole, j’ai considéré vos œuvres et j’ai été épouvanté.
V/. In médio duórum animálium innotescéris : dum appropinquáverint anni, sognoscéris : dum advénerit tempus, osténdens.V/. Vous vous manifesterez entre deux animaux lorsque les années seront accomplies : quand viendra l’heure, on vous reconnaîtra : et quand le temps sera venu, vous vous ferez voir de nouveau.
V/. In eo, dum conturbáta fúerit ánima mea : in ira, misericórdiæ memor eris.V/. Alors mon âme sera troublée ; vous vous souviendrez de votre miséricorde, au jour de colère.
V/. Deus a Líbano véniet, et Sanctus de monte umbróso et condénso.V/. Dieu viendra du Liban ; le Saint descendra de la montagne ombragée et boisée.
V/. Opéruit cælos maiéstas eius : et laudis eius plena est terra.V/. Sa majesté couvrira les cieux, et la terre sera remplie de sa gloire.
Finito Tractu, Sacerdos in cornu Epistolæ dicit : Orémus, Diaconus : Flectámus génua, et Subdiaconus : Leváte.
Oratio.
Deus, a quo et Iudas reátus sui pœnam, et confessiónis suæ latro prǽmium sumpsit, concéde nobis tuæ propitiatiónis efféctum : ut, sicut in passióne sua Iesus Christus, Dóminus noster, divérsa utrísque íntulit stipéndia meritórum ; ita nobis, abláto vetustátis erróre, resurrectiónis suæ grátiam largiátur : Qui tecum.O Dieu, qui avez puni la perfidie de Judas et récompensé la confession du larron, faites-nous ressentir l’effet de votre miséricorde, afin que Notre Seigneur Jésus-Christ, qui, dans sa Passion, les a traités tous deux selon leur mérite, détruise en nous les traces du vieil homme et nous accorde la grâce de sa résurrection.
Subdiaconus in tono Epistolæ similiter sine titulo cantat sequentem Lectionem :
Exodi 12, 1-11.
In diébus illis : Dixit Dóminus ad Móysen et Aaron in terra Ægýpti : Mensis iste vobis princípium ménsium primus erit in ménsibus anni Loquímini ad univérsum cœtum filiórum Israël, et dícite eis : Décima die mensis huius tollat unusquísque agnum per famílias et domos suas. Sin autem minor est númerus, ut suffícere possit ad vescéndum agnum, assúmet vicínum suum, qui iunctus est dómui suæ, iuxta númerum animárum, quæ suffícere possunt ad esum agni. Erit autem agnus absque mácula, másculus, annículus : iuxta quem ritum tollétis et hædum. Et servábitis eum usque ad quartam décimam diem mensis huius : immolabítque eum univérsa multitúdo filiórum Israël ad vésperam. Et sument de sánguine eius, ac ponent super utrúmque postem et in superlimináribus domórum, in quibus cómedent illum. Et edent carnes nocte illa assas igni, et ázymos panes cum lactúcis agréstibus. Non comedétis ex eo crudum quid nec coctum aqua, sed tantum assum igni : caput cum pédibus eius et intestínis vorábitis. Nec remanébit quidquam ex eo usque mane. Si quid resíduum fúerit, igne comburétis. Sic autem comedétis illum : Renes vestros accingétis, et calceaménta habébitis in pédibus, tenéntes báculos in mánibus, et comedétis festinánter : est enim Phase (id est tránsitus) Dómini.En ces jours-là : Le Seigneur dit à Moïse et à Aaron sur la terre d’Égypte : Ce mois-ci sera pour vous le commencement des mois ; ce sera le premier des mois de l’année. Parlez à toute l’assemblée des enfants d’Israël, et dites-leur : Qu’au dixième jour de ce mois, chacun prenne un agneau pour sa famille et pour sa maison. Que s’il n’y a pas dans la maison assez de personnes pour pouvoir manger l’agneau, il en prendra de chez son voisin dont la maison tient à la sienne, autant qu’il en faut pour pouvoir manger l’agneau. Cet agneau sera sans tache ; ce sera un mâle, et il n’aura qu’un an. Vous pourrez prendre un chevreau qui ait ces mêmes conditions. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois, et toute la multitude des enfants d’Israël l’immolera au soir. Ils prendront de son sang, et ils en mettront sur l’un et l’autre poteau et sur le haut des portes des maisons où ils le mangeront. Et cette même nuit ils en mangeront la chair rôtie au feu, et des pains sans levain avec des laitues sauvages. Vous n’en mangerez rien qui soit cru ou qui ait été cuit dans l’eau, mais il sera rôti au feu. Vous en mangerez la tête avec les pieds et les intestins. Et il n’en demeurera rien jusqu’au matin. S’il en reste quelque chose, vous le brûlerez au feu. Voici comment vous le mangerez : Vous vous ceindrez les reins, vous aurez aux pieds des sandales et un bâton à la main, et vous mangerez à la hâte ; car c’est la Pâque (c’est-à-dire le passage) du Seigneur.
Tractus. Ps. 139, 2-10 et 14.Trait.
Eripe me, Dómine, ab homine malo : a viro iníquo líbera me.Délivrez-moi, Seigneur, de l’homme méchant ; libérez-moi de l’homme injuste.
V/. Qui cogitavérunt malítias in corde : tota die constituébant prǽlia.V/. Ils ont formé dans leurs cœurs des desseins pervers ; ils sont toujours prêts au combat.
V/. Acuérunt linguas suas sicut serpéntis : venénum áspidum sub labiis eórum.V/. Ils ont aiguisé leur langue comme le serpent ; un venin d’aspic est sous leurs lèvres.
V/. Custódi me, Dómine, de manu peccatóris : et ab homínibus iníquis libera me.V/. Gardez-moi, Seigneur, de la main du pécheur et délivrez-moi des hommes violents.
V/. Qui cogitavérunt supplantáre gressus meos : abscondérunt supérbi láqueum mihi.Ils ont cherché à ébranler mes pas ; ces superbes m’ont dressé des pièges en secret.
V/. Et funes extendérunt in láqueum pédibus meis : iuxta iter scándalum posuérunt mihi.V/. Ils ont tendu des filets pour me surprendre ; ils ont semé ma route d’embûches.
V/. Dixi Dómino : Deus meus es tu : exáudi, Dómine, vocem oratiónis meæ.V/. J’ai dit au Seigneur : Vous êtes mon Dieu : prêtez l’oreille à mes supplications.
V/. Dómine, Dómine, virtus salútis meæ : obúmbra caput meum in die belli.V/. Seigneur, Seigneur, ma force et mon salut, protégez ma tête au jour du combat.
V/. Ne tradas me a desidério meo peccatóri : cogitavérunt advérsus me : ne derelínquas me, ne umquam exalténtur.V/. Ne me livrez pas aux pécheurs, moi qui vous implore ; ils ont formé des desseins contre moi ; ne m’abandonnez pas, de peur qu’ils ne triomphent.
V/. Caput circúitus eórum : labor labiórum ipsórum opériet eos.V/. Mais toutes leurs ruses, tous les efforts de leurs calomnies retomberont sur eux.
V/. Verúmtamen iusti confitebúntur nómini tuo : et habitábunt recti cum vultu tuo.V/. Les justes rendront gloire votre nom ; les hommes droit contempleront votre face.
Finito Tractu, dicitur Passio super nudum pulpitum : quam Celebrans submissa voce legit in cornu Epistolæ.
Pássio Dómini nostri Iesu Christi secúndum IoánnemPassion de Notre Seigneur Jésus-Christ selon saint Jean.
Ioann. 18, 1-40 ; 19, 1-42.
In illo témpore : Egréssus est Iesus cum discípulis suis trans torréntem Cedron, ubi erat hortus, in quem introívit ipse et discípuli eius. Sciébat autem et Iudas, qui tradébat eum, locum : quia frequénter Iesus convénerat illuc cum discípulis suis. Iudas ergo cum accepísset cohórtem, et a pontifícibus et pharisǽis minístros, venit illuc cum latérnis et fácibus et armis. Iesus ítaque sciens ómnia, quæ ventúra erant super eum, procéssit, et dixit eis : + Quem quǽritis ? C. Respondérunt ei : S. Iesum Nazarénum. C. Dicit eis Iesus : + Ego sum. C. Stabat autem et Iudas, qui tradébat eum, cum ipsis. Ut ergo dixit eis : Ego sum : abiérunt retrorsum, et cecidérunt in terram. Iterum ergo interrogávit eos : + Quem quǽritis ? C. Illi autem dixérunt : S. Iesum Nazarénum. C. Respóndit Iesus : + Dixi vobis, quia ego sum : si ergo me quǽritis, sinite hos abíre. C. Ut implerétur sermo, quem dixit : Quia quos dedísti mihi, non pérdidi ex eis quemquam. Simon ergo Petrus habens gládium edúxit eum : et percússit pontíficis servum : et abscídit aurículam eius déxteram. Erat autem nomen servo Malchus. Dixit ergo Iesus Petro : + Mitte gládium tuum in vagínam. Cálicem, quem dedit mihi Pater, non bibam illum ? C. Cohors ergo et tribúnus et minístri Iudæórum comprehendérunt Iesum, et ligavérunt eum : et adduxérunt eum ad Annam primum, erat enim socer Cáiphæ, qui erat póntifex anni illíus. Erat autem Cáiphas, qui consílium déderat Iudǽis : Quia expédit, unum hóminem mori pro pópulo. Sequebátur autem Iesum Simon Petrus et álius discípulus. Discípulus autem ille erat notus pontífici, et introívit cum Iesu in átrium pontíficis. Petrus autem stabat ad óstium foris. Exívit ergo discípulus álius, qui erat notus pontífici, et dixit ostiáriæ : et introdúxit Petrum. Dicit ergo Petro ancílla ostiária : S. Numquid et tu ex discípulis es hóminis istíus ? C. Dicit ille : S. Non sum. C. Stabant autem servi et minístri ad prunas, quia frigus erat, et calefaciébant se : erat autem cum eis et Petrus stans et calefáciens se. Póntifex ergo interrogávit Iesum de discípulis suis et de doctrína eius. Respóndit ei Iesus : + Ego palam locútus sum mundo : ego semper dócui in synagóga et in templo, quo omnes Iudǽi convéniunt : et in occúlto locútus sum nihil. Quid me intérrogas ? intérroga eos, qui audiérunt, quid locútus sim ipsis : ecce, hi sciunt, quæ díxerim ego. C. Hæc autem cum dixísset, unus assístens ministrórum dedit álapam Iesu, dicens : S. Sic respóndes pontífici ? C. Respóndit ei Iesus : + Si male locútus sum, testimónium pérhibe de malo : si autem bene, quid me cædis ? C. Et misit eum Annas ligátum ad Cáipham pontíficem. Erat autem Simon Petrus stans et calefáciens se. Dixérunt ergo ei : S. Numquid et tu ex discípulis eius es ? C. Negávit ille et dixit : S. Non sum. C. Dicit ei unus ex servis pontíficis, cognátus eius, cuius abscídit Petrus aurículam : S. Nonne ego te vidi in horto cum illo ? C. Iterum ergo negávit Petrus : et statim gallus cantávit. Addúcunt ergo Iesum a Cáipha in prætórium. Erat autem mane : et ipsi non introiérunt in prætórium, ut non contaminaréntur, sed ut manducárent pascha. Exívit ergo Pilátus ad eos foras et dixit : S. Quam accusatiónem affértis advérsus hóminem hunc ? C. Respondérunt et dixérunt ei : S. Si non esset hic malefáctor, non tibi tradidissémus eum. C. Dixit ergo eis Pilátus : S. Accípite eum vos, et secúndum legem vestram iudicáte eum. C. Dixérunt ergo ei Iudǽi : S. Nobis non licet interfícere quemquam. C. Ut sermo Iesu implerétur, quem dixit, signíficans, qua morte esset moritúrus. Introívit ergo íterum in prætórium Pilátus, et vocávit Iesum et dixit ei : S, Tu es Rex Iudæórum ? C. Respóndit Iesus : + A temetípso hoc dicis, an álii dixérunt tibi de me ? C. Respóndit Pilátus : S. Numquid ego Iudǽus sum ? Gens tua et pontífices tradidérunt te mihi : quid fecísti ? C. Respóndit Iesus : + Regnum meum non est de hoc mundo. Si ex hoc mundo esset regnum meum, minístri mei útique decertárent, ut non tráderer Iudǽis : nunc autem regnum meum non est hinc. C. Dixit itaque ei Pilátus : S. Ergo Rex es tu ? C. Respóndit Iesus : + Tu dicis, quia Rex sum ego. Ego in hoc natus sum et ad hoc veni in mundum, ut testimónium perhíbeam veritáti : omnis, qui est ex veritáte, audit vocem meam. C. Dicit ei Pilátus : S. Quid est véritas ? C. Et cum hoc dixísset, íterum exívit ad Iudǽos, et dicit eis : S. Ego nullam invénio in eo causam. Est autem consuetúdo vobis, ut unum dimíttam vobis in Pascha : vultis ergo dimíttam vobis Regem Iudæórum ? C. Clamavérunt ergo rursum omnes, dicéntes : S. Non hunc, sed Barábbam. C. Erat autem Barábbas latro. Tunc ergo apprehéndit Pilátus Iesum et flagellávit. Et mílites plecténtes corónam de spinis, imposuérunt cápiti eius : et veste purpúrea circumdedérunt eum. Et veniébant ad eum, et dicébant : S. Ave, Rex Iudæórum. C. Et dabant ei álapas. Exívit ergo íterum Pilátus foras et dicit eis : S. Ecce, addúco vobis eum foras, ut cognoscátis, quia nullam invénio in eo causam. C. (Exívit ergo Iesus portans corónam spíneam et purpúreum vestiméntum.) Et dicit eis : S. Ecce homo. C. Cum ergo vidíssent eum pontífices et minístri, clamábant, dicéntes : S. Crucifíge, crucifíge eum. C. Dicit eis Pilátus : S. Accípite eum vos et crucifígite : ego enim non invénio in eo causam. C. Respondérunt ei Iudǽi : S. Nos legem habémus, et secúndum legem debet mori, quia Fílium Dei se fecit. C. Cum ergo audísset Pilátus hunc sermónem, magis tímuit. Et ingréssus est prætórium íterum : et dixit ad Iesum : S. Unde es tu ? C. Iesus autem respónsum non dedit ei. Dicit ergo ei Pilátus : S. Mihi non lóqueris ? nescis, quia potestátem hábeo crucifígere te, et potestátem hábeo dimíttere te ? C. Respóndit Iesus : + Non habéres potestátem advérsum me ullam, nisi tibi datum esset désuper. Proptérea, qui me trádidit tibi, maius peccátum habet. C. Et exínde quærébat Pilátus dimíttere eum. Iudǽi autem clamábant dicéntes : S. Si hunc dimíttis, non es amícus C.saris. Omnis enim, qui se regem facit, contradícit C.sari. C. Pilátus autem cum audísset hos sermónes, addúxit foras Iesum, et sedit pro tribunáli, in loco, qui dícitur Lithóstrotos, hebráice autem Gábbatha. Erat autem Parascéve Paschæ, hora quasi sexta, et dicit Iudǽis : S. Ecce Rex vester. C. Illi autem clamábant : S. Tolle, tolle, crucifíge eum. C. Dicit eis Pilátus : S. Regem vestrum crucifígam ? C. Respondérunt pontífices : S. Non habémus regem nisi C.sarem. C. Tunc ergo trádidit eis illum, ut crucifigerétur. Suscepérunt autem Iesum et eduxérunt. Et báiulans sibi Crucem, exívit in eum, qui dícitur Calváriæ, locum, hebráice autem Gólgotha : ubi crucifixérunt eum, et cum eo alios duos, hinc et hinc, médium autem Iesum. Scripsit autem et títulum Pilátus : et pósuit super crucem. Erat autem scriptum : Iesus Nazarénus, Rex Iudæórum. Hunc ergo títulum multi Iudæórum legérunt, quia prope civitátem erat locus, ubi crucifíxus est Iesus. Et erat scriptum hebráice, græce et latíne. Dicébant ergo Piláto pontífices Iudæórum : S. Noli scríbere Rex Iudæórum, sed quia ipse dixit : Rex sum Iudæórum. C. Respóndit Pilátus : S. Quod scripsi, scripsi. C. Mílites ergo cum crucifixíssent eum, acceperunt vestimenta eius (et fecérunt quátuor partes : unicuique míliti partem), et túnicam. Erat autem túnica inconsútilis, désuper contéxta per totum. Dixérunt ergo ad ínvicem : S. Non scindámus eam, sed sortiámur de illa, cuius sit. C. Ut Scriptúra implerétur, dicens : Partíti sunt vestiménta mea sibi : et in vestem meam misérunt sortem. Et mílites quidem hæc fecérunt. Stabant autem iuxta Crucem Iesu Mater eius et soror Matris eius, María Cléophæ, e María Magdaléne. Cum vidísset ergo Iesus Matrem et discípulum stantem, quem diligébat, dicit Matri suæ : + Múlier, ecce fílius tuus. C. Deinde dicit discípulo : + Ecce mater tua. C. Et ex illa hora accépit eam discípulus in sua. Póstea sciens Iesus, quia ómnia consummáta sunt, ut consummarétur Scriptúra, dixit : + Sítio. C. Vas ergo erat pósitum acéto plenum. Illi autem spóngiam plenam acéto, hyssópo circumponéntes, obtulérunt ori eius. Cum ergo accepísset Iesus acétum, dixit : + Consummátum est. C. Et inclináte cápite trádidit spíritum. (Hic genuflectitur, et pausatur aliquantulum) Iudǽi ergo (quóniam Parascéve erat), ut non remanérent in cruce córpora sábbato (erat enim magnus dies ille sábbati), rogavérunt Pilátum, ut frangeréntur eórum crura et tolleréntur. Venérunt ergo mílites : et primi quidem fregérunt crura et alteríus, qui crucifíxus est cum eo. Ad Iesum autem cum veníssent, ut vidérunt eum iam mórtuum, non fregérunt eius crura, sed unus mílitum láncea latus eius apéruit, et contínuo exívit sanguis et aqua. Et qui vidit, testimónium perhíbuit : et verum est testimónium eius. Et ille scit, quia vera dicit : ut et vos credátis. Facta sunt enim hæc, ut Scriptúra implerétur : Os non comminuétis ex eo. Et íterum ália Scriptúra dicit : Vidébunt in quem transfixérunt.En ce temps-là : Jésus se rendit, accompagné de ses disciples, au-delà du torrent de Cédron, où il y avait un jardin, dans lequel il entra, lui et ses disciples. .Judas, qui le trahissait, connaissait aussi ce lieu, parce que Jésus y était souvent allé avec ses disciples. .Ayant donc pris la cohorte et des satellites fournis par les Pontifes et les Pharisiens, Judas y vint avec des lanternes, des torches et des armes. .Alors Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança et leur dit : "Qui cherchez-vous ?" .Ils lui répondirent : "Jésus de Nazareth." Il leur dit : "C’est moi." Or, Judas, qui le trahissait, était là avec eux. .Lors donc que Jésus leur eut dit : "C’est moi," ils reculèrent et tombèrent par terre. .Il leur demanda encore une fois : "Qui cherchez-vous ?" Et ils dirent : "Jésus de Nazareth." .Jésus répondit : "Je vous l’ai dit, c’est moi. Si donc c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci." .Il dit cela afin que fût accomplie la parole qu’il avait dite : "Je n’ai perdu aucun de ceux que vous m’avez donnés." .Alors, Simon-Pierre, qui avait une épée, la tira, et, frappant le serviteur du grand prêtre, il lui coupa l’oreille droite : ce serviteur s’appelait Malchus. .Mais Jésus dit à Pierre : "Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je donc pas le calice que mon Père m’a donné ?" .Alors la cohorte, le tribun et les satellites des Juifs se saisirent de Jésus et le lièrent. .Ils l’emmenèrent d’abord chez Anne parce qu’il était beau-père de Caïphe, lequel était grand-prêtre cette année-là. .Or, Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs : "Il est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple." .Cependant Simon-Pierre suivait Jésus avec un autre disciple. Ce disciple, étant connu du grand-prêtre, entra avec Jésus dans la cour du grand-prêtre, .Mais Pierre était resté près de la porte, en dehors. L’autre disciple, qui était connu du grand-prêtre sortit donc, parla à la portière, et fit entrer Pierre. .Cette servante, qui gardait la porte, dit à Pierre : "N’es-tu pas, toi aussi, des disciples de cet homme ?" Il dit : "Je n’en suis point." .Les serviteurs et les satellites étaient rangés autour d’un brasier, parce qu’il faisait froid, et ils se chauffaient. Pierre se tenait aussi avec eux, et se chauffait. .Le grand-prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine. .Jésus lui répondit : "J’ai parlé ouvertement au monde ; j’ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les Juifs s’assemblent, et je n’ai rien dit en secret. .Pourquoi m’interroges-tu ? Demande à ceux qui m’ont entendu, ce que je leur ai dit ; eux ils savent ce que j’ai enseigné." .A ces mots, un des satellites qui se trouvait là, donna un soufflet à Jésus, en disant : "Est-ce ainsi que tu réponds au grand-prêtre ?" .Jésus lui répondit : "Si j’ai mal parlé, fais voir ce que j’ai dit de mal ; mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ?" .Anne avait envoyé Jésus lié à Caïphe, le grand-prêtre. .Or, Simon-Pierre était là, se chauffant. Ils lui dirent : "N’es-tu pas, toi aussi, de ses disciples ?" .Un des serviteurs du grand-prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, lui dit : "Ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin ?" .Pierre nia de nouveau et aussitôt le coq chanta. .Ils conduisirent Jésus de chez Caïphe au prétoire : c’était le matin. Mais ils n’entrèrent pas eux-mêmes dans le prétoire, pour ne pas se souiller et afin de pouvoir manger la Pâque. .Pilate sortit donc vers eux, et dit : "Quelle accusation portez-vous contre cet homme ?" .Ils lui répondirent : "Si ce n’était pas un malfaiteur, nous ne te l’aurions pas livré." .Pilate leur dit : "Prenez-le vous-mêmes, et jugez-le selon votre loi." Les Juifs lui répondirent : "Il ne nous est pas permis de mettre personne à mort." : .Afin que s’accomplît la parole que Jésus avait dite, lorsqu’il avait indiqué de quelle mort il devait mourir. .Pilate donc, étant rentré dans le prétoire, appela Jésus, et lui dit : "Es-tu le roi des Juifs ?" .Jésus répondit : "Dis-tu cela de toi-même, ou d’autres te l’ont-ils dit de moi ?" .Pilate répondit : "Est-ce que je suis Juif ? Ta nation et les chefs des prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu fait ?" .Jésus répondit : "Mon royaume n’est pas de ce monde ; si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour que je ne fusse pas livré aux Juifs, mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas." .Pilate lui dit : "Tu es donc roi ?" Jésus répondit : "Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité : quiconque est de la vérité écoute ma voix." .Pilate lui dit : "Qu’est-ce que la vérité ?" Ayant dit cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : ."Pour moi, je ne trouve aucun crime en lui. Mais c’est la coutume qu’à la fête de Pâque je vous délivre quelqu’un. Voulez-vous que je vous délivre le roi des Juifs ?" .Alors tous crièrent de nouveau : "Non, pas lui, mais Barabbas." Or, Barabbas était un brigand. Alors Pilate prit Jésus et le fit flageller. .Et les soldats ayant tressé une couronne d’épines, la mirent sur sa tête, et le revêtirent d’un manteau de pourpre ; .Puis s’approchant de lui, ils disaient : "Salut, roi des Juifs !" et ils le souffletaient. .Pilate sortit encore une fois et dit aux Juifs : "Voici que je vous l’amène dehors, afin que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun crime." .Jésus sortit donc, portant la couronne d’épines et le manteau d’écarlate, et Pilate leur dit : "Voici l’homme." .Lorsque les Princes des prêtres et les satellites le virent, ils s’écrièrent : "Crucifie-le, crucifie-le !" Pilate leur dit : "Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; car pour moi, je ne trouve aucun crime en lui." .Les Juifs lui répondirent : "Nous avons une loi, et d’après notre loi, il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu" .Ayant entendu ces paroles, Pilate fut encore plus effrayé. .Et rentrant dans le prétoire, il dit à Jésus : "D’où es-tu ?" Mais Jésus ne lui fit aucune réponse. .Pilate lui dit : "C’est à moi que tu ne parles pas ? Ignores-tu que j’ai le pouvoir de te délivrer et le pouvoir de te crucifier ?" .Jésus répondit : "Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait pas été donné d’en haut. C’est pourquoi celui qui m’a livré à toi a un plus grand péché." .Dès ce moment, Pilate cherchait à le délivrer. Mais les Juifs criaient, disant : "Si tu le délivres, tu n’es point ami de César ; quiconque se fait roi, se déclare contre César." .Pilate, ayant entendu ces paroles, fit conduire Jésus dehors, et il s’assit sur son tribunal, au lieu appelé Lithostrotos, et en hébreu Gabbatha. .C’était la Préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Pilate dit aux Juifs : "Voici votre roi." .Mais ils se mirent à crier : "Qu’il meure ! Qu’il meure ! Crucifie-le." Pilate leur dit : "Crucifierai-je votre roi ?" les Princes des prêtres répondirent : "Nous n’avons de roi que César." .Alors il le leur livra pour être crucifié. .Et ils prirent Jésus et l’emmenèrent. Jésus, portant sa croix, arriva hors de la ville au lieu nommé Calvaire, en Hébreu Golgotha ; .C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. .Pilate fit aussi une inscription, et la fit mettre au haut de la croix ; Elle portait ces mots : "Jésus de Nazareth, le roi des Juifs." .Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, car le lieu où Jésus avait été crucifié était près de la ville, et l’inscription était en hébreu, en grec et en latin. .Or les princes des prêtres des Juifs dirent à Pilate : "Ne mets pas : Le roi des Juifs, mais que lui-même a dit : Je suis le roi des Juifs." .Pilate répondit : "Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit." .Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements, et ils en firent quatre parts, une pour chacun d’eux. Ils prirent aussi sa tunique : c’était une tunique sans couture, d’un seul tissu depuis le haut jusqu’en bas. .Ils se dirent donc entre eux : "Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera." ; afin que s’accomplît cette parole de l’Écriture : "Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré ma robe au sort." C’est ce que firent les soldats. .Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie-Madeleine. .Jésus ayant vu sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : "Femme, voilà votre fils." .Ensuite il dit au disciple : "Voilà votre mère." Et depuis cette heure-là, le disciple la prit chez lui. .Après cela, Jésus sachant que tout était maintenant consommé, afin que l’Écriture s’accomplît, dit : "J’ai soif." .Il y avait là un vase plein de vinaigre ; les soldats en remplirent une éponge, et l’ayant fixée au bout d’une tige d’hysope, ils l’approchèrent de sa bouche. .Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : "Tout est consommé", et baissant la tête il rendit l’esprit(Ici, on se met à genoux et on fait une pause).Or, comme c’était la Préparation, de peur que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, car le jour de ce sabbat était très solennel, les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés et qu’on les détachât. .Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes du premier, puis de l’autre qui avait été crucifié avec lui. .Mais quand ils vinrent à Jésus, le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes. .Mais un des soldats lui transperça le côté avec sa lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. .Et celui qui l’a vu en rend témoignage, et son témoignage est vrai ; et il sait qu’il dit vrai, afin que vous aussi vous croyiez. .Car ces choses sont arrivées afin que l’Écriture fut accomplie : "Aucun de ses os ne sera rompu." .Et il est encore écrit ailleurs : "Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé.".
Quod sequitur, legitur in tono Evangelii : et dicitur Munda cor meum, sed non petitur benedíctio, et non deferuntur luminaria neque incensum, et Celebrans in fine non osculatur librum.
Post hæc autem rogávit Pilátum Ioseph ab Arimathǽa (eo quod esset discípulus Iesu, occúltus autem propter metum Iudæórum), ut tólleret corpus Iesu. Et permísit Pilátus. Venit ergo et tulit corpus Iesu. Venit autem et Nicodémus, qui vénerat ad Iesum nocte primum, ferens mixtúram myrrhæ et álœs, quasi libras centum. Accepérunt ergo corpus Iesu, et ligavérunt illud línteis cum aromátibus, sicut mos est Iudǽis sepelíre. Erat autem in loco, ubi crucifíxus est, hortus : et in horto monuméntum novum, in quo nondum quisquam pósitus erat. Ibi ergo propter Parascéven Iudæórum, quia iuxta erat monuméntum, posuérunt Iesum.Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate d’enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Il vint donc, et prit le corps de Jésus. .Nicodème, qui était venu la première fois trouver Jésus de nuit, vint aussi, apportant un mélange de myrrhe et d’aloès, d’environ cent livres. .Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent dans des linges, avec les aromates, selon la manière d’ensevelir en usage chez les Juifs. .Or, au lieu où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne n’avait encore été mis. .C’est là, à cause de la Préparation des Juifs, qu’ils déposèrent Jésus, parce que le sépulcre était proche.
Deinde Sacerdos stans in cornu Epistolæ, incipit absolute iunctis manibus :
Orémus, dilectíssimi nobis, pro Ecclésia sancta Dei : ut eam Deus et Dóminus noster pacificáre, adunáre, et custodíre dignétur toto orbe terrárum : subíciens ei principátus et potestátes : detque nobis quietam et tranquíllam vitam degentibus, glorificáre Deum, Patrem omnipoténtem.Prions, mes très chers frères, pour la sainte Église de Dieu et supplions le Seigneur de lui donner la paix et l’union et de la garder par toute la terre, en lui assujettissant les principautés et les puissances ; qu’il nous accorde une vie calme et tranquille, afin que nous glorifiions à jamais Dieu le Père tout-puissant.
Orémus.Prions.
Diaconus : Flectámus génua.Le Diacre : Fléchissons les genoux.
Subdiaconus : R/. Leváte.Le Sous-Diacre : R/. Levez-vous.
Oratio cantatur in tono feriali Orationis Missæ, extensis manibus. Et hic modus servatur in subsequentibus.
Omnípotens sempitérne Deus, qui glóriam tuam ómnibus in Christo géntibus revelásti : custódi ópera misericórdiæ tuæ ; ut Ecclésia tua, toto orbe diffúsa, stábili fide in confessióne tui nóminis persevéret. Per eúndem Dóminum nostrum.Dieu tout-puissant et éternel, qui par le Christ avez révélé votre gloire à toutes les nations, conservez l’œuvre de votre miséricorde, afin que votre Église, répandue par toute la terre, persévère avec une ferme foi dans la confession de votre Nom.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
Orémus et pro beatíssimo Papa nostro N. ... ut Deus et Dóminus noster, qui elégit eum in órdine episcopátus, salvum atque incólumem custódiat Ecclésiæ suæ sanctæ, ad regéndum pópulum sanctum Dei.Prions aussi pour notre Saint-Père le Pape N...., afin que le Seigneur notre Dieu, qui l’a élu dans l’ordre de l’épiscopat, lui conserve la santé pour le bien de sa sainte Église et pour la conduite du saint peuple de Dieu.
Orémus.Prions.
Diaconus : Flectámus génua.Le Diacre : Fléchissons les genoux.
Subdiaconus : R/. Leváte.Le Sous-Diacre : R/. Levez-vous.
Omnípotens sempitérne Deus, cuius iudício univérsa fundántur : réspice propítius ad preces nostras, et electum nobis Antístitem tua pietáte consérva ; ut christiána plebs, quæ te gubernátur auctóre, sub tanto Pontífice, credulitátis suæ méritis augeátur. Per Dóminum nostrum.Dieu tout-puissant et éternel, qui faites subsister toutes choses par votre sagesse, recevez favorablement nos prières et conservez, par votre bonté, le Pontife que vous nous avez choisi ; que le peuple chrétien qu’il gouverne par votre autorité, croisse de plus en plus dans les mérites de la foi, sous la con duite d’un si grand Pontife.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
Orémus et pro ómnibus Epíscopis, Presbýteris, Diacónibus, Subdiacónibus, Acólythis, Exorcístis, Lectóribus, Ostiáriis, Confessóribus, Virgínibus, Víduis : et pro omni pópulo sancto Dei.Prions aussi pour tous les évêques, prêtres, diacres, sous-diacres, acolytes, exorcistes, lecteurs, portiers, confesseurs, vierges, veuves et pour tout le saint peuple de Dieu.
Orémus.Prions.
Diaconus : Flectámus génua.Le Diacre : Fléchissons les genoux.
Subdiaconus : R/. Leváte.Le Sous-Diacre : R/. Levez-vous.
Omnípotens sempitérne Deus, cuius Spíritu totum corpus Ecclésiæ sanctificátur et régitur : exáudi nos pro univérsis ordínibus supplicántes ; ut, grátiæ tuæ múnere, ab ómnibus tibi grádibus fidéliter serviátur. Per Dóminum … in unitáte eiusdem.Dieu tout-puissant et éternel, dont l’esprit sanctifie et gouverne tout le corps de l’Église, exaucez nos très humbles prières pour tous les ordres qu’elle renferme, afin que, par le secours de votre grâce, ces divers degrés soient fidèles dans votre service.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
Si non est coronatus, dicatur : * elécto Imperatóre.
Orémus et pro Christianíssimo * Imperatóre nostro N. … ut Deus et Dóminus noster súbditas illi fáciat omnes barbaras natiónes, ad nostram perpetuam pacem.Prions aussi pour notre Empereur * très chrétien N. … pour que notre Seigneur et notre Dieu lui soumette toutes les nations barbares, pour notre tranquillité perpétuelle.
Orémus.Prions.
Diaconus : Flectámus génua.Le Diacre : Fléchissons les genoux.
Subdiaconus : R/. Leváte.Le Sous-Diacre : R/. Levez-vous.
Omnípotens sempitérne Deus, in cuius manu sunt ómnium potestátes et ómnium iura regnórum : réspice ad Románum benígnus Impérium ; ut gentes, quæ in sua feritáte confídunt, poténtiæ tuæ déxtera comprimántur. Per Dóminum nostrum.Dieu tout-puissant et éternel, tous les pouvoirs et le gouvernement de tous les royaume sont entre vos mains : regardez avec bienveillance l’Empire Romain ; pour que les nations qui se heurent à sa dureté soient soumises par la droite de votre puissance.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
Orémus et pro catechúmenis nostris : ut Deus et Dóminus noster adapériat aures præcordiórum ipsórum ianuámque misericordiæ ; ut, per lavácrum regeneratiónis accépta remissióne ómnium peccatórum, et ipsi inveniántur in Christo Iesu, Dómino nostro.Prions encore pour nos catéchumènes, afin que le Seigneur notre Dieu ouvre les oreilles de leur cœur et la porte de sa miséricorde ; et que, ayant reçu la rémission de tous leurs péchés dans le bain de la régénération, ils soient incorporés avec nous en Jésus-Christ Notre Seigneur.
Orémus.Prions.
Diaconus : Flectámus génua.Le Diacre : Fléchissons les genoux.
Subdiaconus : R/. Leváte.Le Sous-Diacre : R/. Levez-vous.
Omnípotens sempitérne Deus, qui Ecclésiam tuam nova semper prole fecúndas : auge fidem et intellectum cate-chúmenis nostris ; ut, renáti fonte baptismátis, adoptiónis tuæ fíliis aggregéntur. Per Dóminum.Dieu tout-puissant et éternel, qui donnez sans cesse de nouveaux enfants à votre Église, accroissez la foi et l’intelligence de nos catéchumènes, afin que, étant régénérés dans la fontaine du baptême, ils soient admis au nombre de vos enfants adoptifs.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
Orémus, dilectíssimi nobis, Deum Patrem omnipoténtem, ut cunctis mundum purget erróribus : morbos áuferat : famem depellat : apériat cárceres : víncula dissólvat : peregrinántibus réditum : infirmántibus sanitátem : navigántibus portum salútis indúlgeat.Prions le Dieu le Père tout-puissant, mes très chers frères, qu’il veuille bien purger le monde de toute erreur, dissiper les maladies, chasser la famine, ouvrir les prisons, rompre les liens des captifs, accorder aux voyageurs un heureux retour, rendre la santé aux malades et accorder aux navigateurs un port salutaire.
Orémus.Prions.
Diaconus : Flectámus génua.Le Diacre : Fléchissons les genoux.
Subdiaconus : R/. Leváte.Le Sous-Diacre : R/. Levez-vous.
Omnípotens sempitérne Deus, mæstórum consolátio, laborántium fortitúdo : pervéniant ad te preces de quacúmque tribulatióne clamántium ; ut omnes sibi in necessitátibus suis misericórdiam tuam gáudeant affuísse. Per Dóminum nostrum.Dieu tout-puissant et éternel, consolation des affligés et force de ceux qui sont dans la peine, laissez monter jusqu’à vous les cris et les prières de ceux qui vous invoquent dans leurs afflictions, afin qu’ils ressentent tous avec joie, dans leurs besoins-, le secours de votre miséricorde.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
Orémus et pro hæréticis et schismáticis : ut Deus et Dóminus noster éruat eos ab erróribus univérsis ; et ad sanctam matrem Ecclésiam Cathó licam atque Apostólicam revocáre dignétur.Prions également pour les hérétiques et les schismatiques, afin que le Seigneur notre Dieu dissipe toutes leurs erreurs et daigne les ramener à notre Mère la sainte Église catholique et apostolique.
Orémus.Prions.
Diaconus : Flectámus génua.Le Diacre : Fléchissons les genoux.
Subdiaconus : R/. Leváte.Le Sous-Diacre : R/. Levez-vous.
Omnípotens sempitérne Deus, qui salvas omnes, et néminem vis períre : réspice ad ánimas diabólica fraude decéptas ; ut, omni hærética pravitáte depósita, errántium corda resipíscant, et ad veritátis tuæ rédeant unitátem. Per Dóminum nostrum.Dieu tout-puissant éternel, qui sauvez tous les hommes et qui ne voulez pas qu’aucun périsse, jetez les yeux sur les âmes qui ont été séduites par les artifices du démon, afin que, déposant la perversité hérétique, leurs cœurs égarés viennent à résipiscence et retournent à l’unité de votre vérité.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
Orémus et pro pérfidis Iudǽis : ut Deus et Dóminus noster áuferat velámen de córdibus eórum ; ut et ipsi agnóscant Iesum Christum, Dóminum nostrum.rions même pour les Juifs incrédules, afin que le Seigneur, notre Dieu, enlève le voile qui couvre leur cœur et qu’ils reconnaissent avec nous Notre Seigneur Jésus-Christ.
Non respondetur Amen, nec dicitur Orémus, aut Flectámus génua, aut Leváte, sed statim dicitur :
Omnípotens sempitérne Deus, qui étiam iudáicam perfídiam a tua misericórdia non repéllis : exáudi preces nostras, quas pro illíus pópuli obcæcatióne deférimus ; ut, ágnita veritátis tuæ luce, quæ Christus est, a suis ténebris eruántur. Per eúndem Dóminum.Dieu tout-puissant et éternel, qui, dans votre miséricorde, ne repoussez pas même l’incrédulité des Juifs, exaucez les prières que nous vous adressons au sujet de l’aveuglement de ce peuple, afin que, reconnaissant la lumière de votre vérité, qui est Jésus-Christ, ils soient enfin tirés de leurs ténèbres.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
Orémus et pro pagánis : ut Deus omnípotens áuferat iniquitátem a córdibus eórum ; ut, relíctis idólis suis, convertántur ad Deum vivum et verum, et únicum Fílium eius Iesum Christum, Deum et Dóminum nostrum.Prions enfin pour les païens, afin que le Dieu tout-puissant ôte l’iniquité de leurs cœurs et que, abandonnant leurs idoles, ils se convertissent au Dieu vivant et véritable et à son Fils unique, Jésus-Christ notre Dieu et notre Seigneur.
Orémus.Prions.
Diaconus : Flectámus génua.Le Diacre : Fléchissons les genoux.
Subdiaconus : R/. Leváte.Le Sous-Diacre : R/. Levez-vous.
Omnípotens sempitérne Deus, qui non mortem peccatórum, sed vitam semper inquíris : súscipe propítius oratiónem nostram, et líbera eos ab idolórum cultúra ; et ággrega Ecclésiæ tuæ sanctæ, ad laudem et glóriam nóminis tui. Per Dóminum.Dieu tout-puissant et éternel, qui ne voulez pas la mort, mais la vie des pécheurs, exaucez la prière que nous vous faisons en faveur des idolâtres ; délivrez-les du culte des idoles et donnez-leur place dans votre sainte Église pour l’honneur et la gloire de votre Nom.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
Completis Orationibus, Sacerdos deposita Casula accedit ad cornu Epistolæ, et ibi in posteriori parte anguli Altaris accipit a Diacono Crucem iam in Altari præparatam : quam, versa facie ad populum, a summitate parum discooperit, incipiens solus Antiphonam Ecce lignum Crucis, ac deinceps in reliquis iuvatur in cantu a Ministris usque ad Veníte, adorémus. Choro autem cantante Veníte, adorémus, omnes se prosternunt, excepto Celebrante. Deinde procedit ad anteriorem partem ánguli eiusdem cornu Epistolæ : et discooperiens brachium dextrum Crucis, elevansque eam paulisper, altius quam primo, incipit : Ecce lignum Crucis, aliis cantantibus et adorantibus, ut supra. Deinde Sacerdos procedit ad medium Altaris : et discooperiens Crucem totaliter, ac elevans eam, tertio altius incipit : Ecce lignum Crucis, aliis cantantibus et adorantibus, ut supra.
Ecce lignum Crucis, in quo salus mundi pependit.Voici le bois de la Croix sur lequel le salut du monde a été suspendu.
Chorus
R/. Veníte, adoremus.Venez, adorons-le.
Postea Sacerdos solus portat Crucem ad locum ante Altare præparatum, et genuflexus ibidem eam locat : mox depositis calceamentis, accedit ad adorandam Crucem, ter genua flectens antequam eam deosculetur. Hoc facto revertitur, et accipit calceamenta, et Casulam. Postmodum Ministri Altaris, deinde alii Clerici, et laici, bini et bini, ter genibus flexis, ut dictum est, Crucem adórant. Interim, dum fit adoratio Crucis, cantantur Improperia, et alia quæ sequuntur, vel omnia vel pars eorum, prout multitudo adorantium vel paucitas requirit : quæ etiam Sacerdos sedens ad scamnum legit cum Ministris, ut infra :
Celebrans : V/. Pópule meus, quid feci tibi ? aut in quo contristávi te ? respónde mihi.Le Célébrant : V/. O mon peuple, que t’ai-je fait et en quoi t’ai-je contristé ? Réponds-moi.
V/. Quia edúxi te de terra Ægýpti : parásti Crucem Salvatóri tuo.V/. Est-ce parce que je t’ai tiré d’Égypte que tu as préparé une croix pour ton Sauveur ?
Diaconus : R/. Agios o Theós.Le Diacre : R/. Ô Dieu saint.
Subdiaconus : R/. Sanctus Deus.Le Sous-Diacre : R/. Ô Dieu saint !
Diaconus : R/. Agios ischyrós.Le Diacre : R/. Dieu saint ! Dieu fort !
Subdiaconus : R/. Sanctus fortis.Le Sous-Diacre : R/. Dieu saint ! Dieu fort !
Diaconus : R/. Agios athánatos, eléison imas.Le Diacre : R/. Dieu saint et immortel, ayez pitié de nous.
Subdiaconus : R/. Sanctus immortális, miserére nobis.Subdiaconus : R/. Dieu saint et immortel, ayez pitié de nous.
Celebrans : V/. Quia edúxi te per desértum quadragínta annis, et manna cibávi te, et introdúxi te in terram satis bonam : parásti Crucem Salvatóri tuo.Le Célébrant : V/. Est ce parce que, durant quarante ans, j’ai été ton conducteur dans le désert, que je t’y ai nourri de la manne et que je t’ai introduit dans une terre excellente ; est-ce pour ces service que tu as dressé une croix pour ton Sauveur ?
Diaconus : R/. Agios o Theós.Le Diacre : R/. Ô Dieu saint.
Subdiaconus : R/. Sanctus Deus.Le Sous-Diacre : R/. Ô Dieu saint !
Diaconus : R/. Agios ischyrós.Le Diacre : R/. Dieu saint ! Dieu fort !
Subdiaconus : R/. Sanctus fortis.Le Sous-Diacre : R/. Dieu saint ! Dieu fort !
Diaconus : R/. Agios athánatos, eléison imas.Le Diacre : R/. Dieu saint et immortel, ayez pitié de nous.
Subdiaconus : R/. Sanctus immortális, miserére nobis.Subdiaconus : R/. Dieu saint et immortel, ayez pitié de nous.
Celebrans : V/. Quid ultra débui fácere tibi, et non feci ? Ego quidem plantávi te víneam meam speciosíssimam : et tu facta es mihi nimis amára : acéto namque sitim meam potásti : et láncea perforásti latus Salvatóri tuo.Le Célébrant : V/. Qu’ai-je dû faire pour toi, que je n’aie point fait ? Je t’ai planté comme la plus belle de mes vignes et tu n’as pour moi qu’une amertume excessive, car, dans ma soif, tu m’as donné du vinaigre à boire et tu as percé de la lance le côté de ton Sauveur.
Diaconus : R/. Agios o Theós.Le Diacre : R/. Ô Dieu saint.
Subdiaconus : R/. Sanctus Deus.Le Sous-Diacre : R/. Ô Dieu saint !
Diaconus : R/. Agios ischyrós.Le Diacre : R/. Dieu saint ! Dieu fort !
Subdiaconus : R/. Sanctus fortis.Le Sous-Diacre : R/. Dieu saint ! Dieu fort !
Diaconus : R/. Agios athánatos, eléison imas.Le Diacre : R/. Dieu saint et immortel, ayez pitié de nous.
Subdiaconus : R/. Sanctus immortális, miserére nobis.Subdiaconus : R/. Dieu saint et immortel, ayez pitié de nous.
Celebrans : V/. Ego propter te flagellávi Ægýptum cum primogénitis suis : et tu me flagellátum tradidísti.Le Célébrant : V/. J’ai frappé, à cause de toi, l’Égypte avec ses premiers-nés, et tu m’as livré pour être flagellé.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Pópule meus, quid feci tibi ? aut in quo contristávi te ? respónde mihi.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O mon peuple, que t’ai-je fait et en quoi t’ai-je contristé ? Réponds-moi.
Celebrans : V/. Ego edúxi te de Ægýpto, demérso Pharaóne in Mare Rubrum : et tu me tradidísti princípibus sacerdótum.Le Célébrant : V/. Pour te tirer de l’Égypte, j’ai englouti Pharaon dans la mer Rouge, et tu m’as livré aux princes des prêtres.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Pópule meus, quid feci tibi ? aut in quo contristávi te ? respónde mihi.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O mon peuple, que t’ai-je fait et en quoi t’ai-je contristé ? Réponds-moi.
Celebrans : V/. Ego ante te apérui mare : et tu aperuísti láncea latus meum.Le Célébrant : V/. Je t’ai ouvert un passage à travers les flots, et tu m’as ou vert le côté avec une lance.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Pópule meus, quid feci tibi ? aut in quo contristávi te ? respónde mihi.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O mon peuple, que t’ai-je fait et en quoi t’ai-je contristé ? Réponds-moi.
Celebrans : V/. Ego ante te præívi in colúmna nubis : et tu me duxísti ad prætórium Piláti.Le Célébrant : V/. J’ai marché devant toi comme une colonne lumineuse, et tu m’as mené au prétoire de Pilate.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Pópule meus, quid feci tibi ? aut in quo contristávi te ? respónde mihi.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O mon peuple, que t’ai-je fait et en quoi t’ai-je contristé ? Réponds-moi.
Celebrans : V/. Ego te pavi manna per desértum : et tu me cecidísti álapis et flagéllis.Le Célébrant : V/. Je t’ai nourri de la manne dans le désert, et tu m’as meurtri de soufflets et de coups.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Pópule meus, quid feci tibi ? aut in quo contristávi te ? respónde mihi.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O mon peuple, que t’ai-je fait et en quoi t’ai-je contristé ? Réponds-moi.
Celebrans : V/. Ego te potávi aqua salútis de petra : et tu me potásti felle et acéto.Le Célébrant : V/. Je t’ai fait boire l’eau salutaire du rocher, et tu m’as abreuvé de fiel et de vinaigre.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Pópule meus, quid feci tibi ? aut in quo contristávi te ? respónde mihi.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O mon peuple, que t’ai-je fait et en quoi t’ai-je contristé ? Réponds-moi.
Celebrans : V/. Ego propter te Chananæórum reges percússi : et tu percussísti arúndine caput meum.Le Célébrant : V/. A cause de toi, j’ai exterminé les rois de Chanaan, et toi tu m’as frappé la tête avec un ro seau.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Pópule meus, quid feci tibi ? aut in quo contristávi te ? respónde mihi.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O mon peuple, que t’ai-je fait et en quoi t’ai-je contristé ? Réponds-moi.
Celebrans : V/. Ego dedi tibi sceptrum regale : et tu dedísti capiti meo spíneam coronam.Le Célébrant : V/. Je t’ai donné un sceptre royal et toi tu as mis sur ma tête une couronne d’épines.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Pópule meus, quid feci tibi ? aut in quo contristávi te ? respónde mihi.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O mon peuple, que t’ai-je fait et en quoi t’ai-je contristé ? Réponds-moi.
Celebrans : V/. Ego te exaltávi magna virtúte : et tu me suspendísti in patíbulo Crucis.Le Célébrant : V/. Je t’ai élevé en déployant une grande force, et toi tu m’as attaché au gibet de la Croix.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Pópule meus, quid feci tibi ? aut in quo contristávi te ? respónde mihi.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O mon peuple, que t’ai-je fait et en quoi t’ai-je contristé ? Réponds-moi.
Celebrans : V/. Crucem tuam adorámus, Dómine : et sanctam resurrectiónem tuam laudámus et glorificámus : ecce enim, propter lignum venit gaudium in univérso mundo.Le Célébrant : V/. Nous adorons votre Croix, Seigneur ; nous célébrons et glorifions votre sainte résurrection, car c’est par la croix que la joie a reparu dans le monde entier.
Ps. 66, 2. Deus misereátur nostri et benedícat nobis :Que Dieu ait pitié de nous et nous bénisse.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Illúminet vultum suum super nos et misereátur nostri.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. Qu’il nous manifeste sa bienveillance et nous fasse miséricorde.
Celebrans : V/. Crucem tuam adorámus, Dómine : et sanctam resurrectiónem tuam laudámus et glorificámus : ecce enim, propter lignum venit gáudium in univérso mundo.Le Célébrant : V/. Nous adorons votre Croix, Seigneur ; nous célébrons et glorifions votre sainte résurrection, car c’est par la croix que la joie a reparu dans le monde entier.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Crux fidélis, inter omnes arbor una nóbilis : nulla silva talem profert fronde, flore, gérmine. * Dulce lignum dulces clavos, dulce pondus sústinet.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O Croix, objet de notre confiance, arbre illustre entre tous : nulle forêt n’en produit de semblable par le feuillage, les fleurs et les fruits. *O doux bois aimable, ô doux clous, quel doux fardeau vous supportez !
* Dulce lignum dulces clavos, dulce pondus sústinet.*O doux bois aimable, ô doux clous, quel doux fardeau vous supportez !
Celebrans : Hymnus V/. Pange, lingua, gloriósi láuream certáminis, et super Crucis trophǽo dic triúmphum nóbilem : quáliter Redémptor orbis immolátus vícerit.Le Célébrant : V/. Chante, chante, ma langue, les lauriers d’un glorieux combat ! Sur le trophée de la Croix chante le grand triomphe ; Raconte comment le Rédempteur du monde triomphe en s’immolant.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Crux fidélis, inter omnes arbor una nóbilis : nulla silva talem profert fronde, flore, gérmine.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O Croix, objet de notre confiance, arbre illustre entre tous : nulle forêt n’en produit de semblable par le feuillage, les fleurs et les fruits.
Celebrans : V/. De paréntis protoplásti fraude Factor cóndolens, quando pomi noxiális in necem morsu ruit : ipse lignum tunc notávit, damna ligni ut sólveret.Le Célébrant : V/. Dieu compatit au malheur du premier homme sorti de ses mains. Dès qu’il mordit à la pomme funeste, Adam se précipita dans la mort. Dieu lui- même désigna l’arbre nouveau pour réparer les malheurs causés par le premier.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Dulce lignum dulces clavos, dulce pondus sústinet.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O doux bois aimable, ô doux clous, quel doux fardeau vous supportez !
Celebrans : V/. Hoc opus nostræ salútis ordo depopóscerat : multifórmis proditóris ars ut artem fálleret : et medélam ferret inde, hostis unde lǽserat.Le Célébrant : V/. Cette œuvre réparatrice, l’économie de notre salut la réclamait ; Dieu voulait que l’artifice du serpent fût déjoué par un autre artifice ; il voulait porter le remède là où l’ennemi avait causé le tort.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Crux fidélis, inter omnes arbor una nóbilis : nulla silva talem profert fronde, flore, gérmine.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O Croix, objet de notre confiance, arbre illustre entre tous : nulle forêt n’en produit de semblable par le feuillage, les fleurs et les fruits.
Celebrans : V/. Quando venit ergo sacri plenitúdo témporis, missus est ab arce Patris Natus, orbis Cónditor : atque ventre virgináli carne amíctus pródiit.Le Célébrant : V/. Quand donc fut arrivée la plénitude des temps annoncés, du haut du trône de son Père, le Fils, créateur du monde, fut envoyé. Dans le sein d’une Vierge, il se revêtit de chair et il naquit.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Dulce lignum dulces clavos, dulce pondus sústinet.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O doux bois aimable, ô doux clous, quel doux fardeau vous supportez !
Celebrans : V/. Vagit Infans inter arcta cónditus præsépia : membra pannis involúta Virgo Mater álligat : et Dei manus pedésque stricta cingit fáscia.Le Célébrant : V/. Il vagit, le petit enfant, couché dans l’étroite crèche ; la Vierge, sa mère, enveloppe de langes ses membres emprisonnés, et des bandelettes étroites enserrent les pieds et les mains d’un Dieu.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Crux fidélis, inter omnes arbor una nóbilis : nulla silva talem profert fronde, flore, gérmine.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O Croix, objet de notre confiance, arbre illustre entre tous : nulle forêt n’en produit de semblable par le feuillage, les fleurs et les fruits.
Celebrans : V/. Lustra sex qui iam perégit, tempus implens córporis, sponte líbera Redémptor passióni déditus, Agnus in Crucis levátur immolándus stípite.Le Célébrant : V/. Le temps de six lustres est écoulé, la durée de sa vie mortelle est accomplie : le Rédempteur, de lui-même, se livre aux tourments de sa Passion ; Agneau divin.il est cloué à la croix, bois très saint sur lequel il s’immole.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Dulce lignum dulces claves, dulce pondus sústinet.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O doux bois aimable, ô doux clous, quel doux fardeau vous supportez !
Celebrans : V/. Felle potus ecce languet : spina, clavi, láncea mite corpus perforárunt, unda manat et cruor : terra, pontus, astra, mundus, quo lavántur flúmine !Le Célébrant : V/. On l’abreuve de fiel ; il languit ; les épines, les clous et la lance transpercent le doux corps ! De l’eau jaillit ; avec elle, du sang. Terre, océan, astres, monde, que le fleuve vous purifie !
Diaconus et Subdiaconus : R/. Crux fidélis, inter omnes arbor una nóbilis : nulla silva talem profert fronde, flore, gérmine.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O Croix, objet de notre confiance, arbre illustre entre tous : nulle forêt n’en produit de semblable par le feuillage, les fleurs et les fruits.
Celebrans : V/. Flecte ramos, arbor alta, tensa laxa víscera, et rigor lentéscat ille, quem dedit natívitas : et supérni membra Regis tende miti stípite.Le Célébrant : V/. Ploie tes rameaux, arbre sublime, relâche tes fibres tendues, fléchis cette rigidité rugueuse que t’a donnée la nature. Offre un soutien plus doux aux membres sacrés du Roi du ciel.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Dulce lignum dulces clavos, dulce pondus sústinet.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O doux bois aimable, ô doux clous, quel doux fardeau vous supportez !
Celebrans : V/. Sola digna tu fuísti ferre mundi víctimam : atque portum præparáre arca mundo náufrago : quam sacer cruor perúnxit, fusus Agni córpore.Le Célébrant : V/. O Croix, seul arbre digne entre tous de porter la victime du monde, seul digne dé façonner l’arche qui guide au port le monde naufragé, car tu fus empourprée du sang divin qui s’échappe du corps de l’Agneau.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Crux fidélis, inter omnes arbor una nóbilis : nulla silva talem profert fronde, flore, gérmine.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O Croix, objet de notre confiance, arbre illustre entre tous : nulle forêt n’en produit de semblable par le feuillage, les fleurs et les fruits.
Celebrans : V/. Sempitérna sit beátæ Trinitáti glória : æqua Patri Filióque ; par decus Paráclito : Uníus Triníque nomen laudet univérsitas. Amen.Le Célébrant : V/. Gloire soit éternellement à la bienheureuse Trinité. Honneur égal au Père et au Fils, comme aussi au Paraclet. Que le nom du Dieu un et trois soit loué dans tout l’univers. Ainsi soit-il.
Diaconus et Subdiaconus : R/. Dulce lignum dulces clavos, dulce pondus sústinet.Le Diacre et le Sous-diacre : R/. O doux bois aimable, ô doux clous, quel doux fardeau vous supportez !
Circa finem adorationis Crucis accenduntur candelæ super Altare : et Diaconus accipiens Bursam Corporalium, extendit Corporale more solito, et iuxta illud ponit Purificatorium : et finita adoratione, Crucem reverenter accipit, et reportat ad Altare. Postea ordinatur Processio ad locum, ubi pridie Sacramentum repositum fuerat. Præcedit Subdiaconus cum Cruce inter duos Acolythos deferéntes candelábra cum cereis accensis, et Clerus per ordinem, ultimus Sacerdos cum Ministris. Cum perventum fuerit ad locum Sacramenti, accenduntur intorticia, quæ non exstinguuntur nisi post sumptionem Sacramenti : et Sacerdos genuflectit ante Sacramentum, orat aliquantulum : Diaconus interim aperit capsulam, in qua reconditum est Corpus Domini : postea Sacerdos surgens, absque benedictione imponit incensum in duobus thuribulis, Diacono naviculam ministrante, et genuflexus incensat Sacramentum : tum Diaconus extrahens Calicem cum Sacramento de capsula, dat ad manus Sacerdotis, et tegit extremitatibus Veli, quod húmeros illius circumdat : et procedunt ordine quo venerunt : defertur baldachinum super Sacramentum : et duo Acolythi cum thuribulis continue Sacramentum incensant : interim cantatur Hymnus Vexilla Regis pródeunt.
Cum venerit Sacerdos ad Altare, posito super illud Calice, genuflexus rursum incensat, et accedens deponit Hostiam ex Calice super Patenam, quam Diaconus tenet : et accipiens Patenam de manu Diaconi, Hostiam sacram ponit super Corporale, nihil dicens. Si tetigerit Sacramentum, digitos abluat in aliquo vase. Interim Diaconus imponit vinum in Calicem, et Subdiaconus aquam, quam Sacerdos non benedicit, nec dicit super eam Orationem consuetam : sed accipiens Calicem a Diacono, ponit super Altare, nihil dicens : et Diaconus illum cooperit Palla : deinde imponit incensum in thuribulo absque benedictione, et incensat Oblata, Crucem et Altare more solito, genuflectens ante et post, et quandocumque transit ante Sacramentum.
Cum incensat Oblata, dicit :
Incénsum istud, a te benedictum, ascéndat ad te, Dómine : et descéndat super nos misericórdia tua.Que cet encens béni par vous, Seigneur, monte vers vous, et que descende sur nous votre miséricorde.
Cum incensat Altare, dicit :
Ps. 140, 2-4.
Dirigátur, Dómine, orátio mea, sicut incénsum in conspéctu tuo : elevátio mánuum meárum sacrifícium vespertínum. Pone, Dómine, custódiam ori meo, et óstium circumstántiæ lábiis meis : ut non declínet cor meum in verba malítiæ, ad excusándas excusatiónes in peccátis.Seigneur, que ma prière s’élève comme l’encens devant votre face ; que mes mains levées soient comme l’offrande du soir. Placez, Seigneur, une garde à ma bouche et une barrière tout autour de mes lèvres, Que mon cœur ne se porte pas à des paroles mauvaises qui servent de prétexte au péché.
Quando reddit thuribulum Diacono, dicit :
Accéndat in nobis Dóminus ignem sui amoris, et flammam ætérnæ cantátis. Amen.Que le Seigneur allume en nous le feu de son amour et la flamme de l’éternelle charité. Ainsi soit-il.
Et ipse non incensatur.
Postea aliquantulum extra Altare in cornu Epistolæ lavat manus, nihil dicens : deinde in medio Altaris inclinatur, iunctis manibus, dicit :
In spiritu humilitátis et in ánimo contríto suscipiámur a te, Dómine : et sic fiat sacrifícium nostrum in conspéctu tuo hódie, ut pláceat tibi, Dómine Deus.Voyez l’humilité de nos âmes et le repentir de nos cœurs ; accueillez-nous, Seigneur, et que notre sacrifice s’accomplisse aujourd’hui devant vous de telle manière qu’il vous soit agréable, Seigneur Dieu.
Deinde versus ad populum in cornu Evangelii, dicit more solito :
Oráte, fratres, ut meum ac vestrum sacrifícium acceptábile fiat apud Deum Patrem omnipoténtem.Priez, mes Frères, pour que mon sacrifice, qui est aussi le vôtre, puisse être agréé par Dieu le Père tout-puissant
Et per eandem viam revertitur, non perficiens circulum : et consequenter, omissis aliis, dicit :
Orémus : Præcéptis salutáribus móniti, et divína institutione formáti, audémus dícere :Prions : Éclairés par le commandement du Sauveur et formés par l’enseignement d’un Dieu, nous osons dire :
Pater noster, qui es in cœlis : Sanctificétur nomen tuum : Advéniat regnum tuum : Fiat volúntas tua, sicut in cælo, et in terra. Panem nostrum cotidiánum da nobis hódie : Et dimítte nobis débita nostra, sicut et nos dimíttimus debitóribus nostris. Et ne nos indúcas in tentationem.Notre Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain de chaque jour ; pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation.
R/. Sed líbera nos a malo.R/. Mais délivrez-nous du mal.
Sacerdos, sub silentio dicto Amen eadem voce, qua dixit Pater noster, absolute sine Orémus in tono Orationis Missæ ferialis dicit :
Líbera nos, quǽsumus, Dómine, ab ómnibus malis, prætéritis, præséntibus et futúris : et intercedénte beáta et gloriósa semper Vírgine Dei Genetríce María, cum beátis Apóstolis tuis Petro et Paulo, atque Andréa, et ómnibus Sanctis, (non signat se Patena) da propítius pacem in diébus nostris : ut, ope misericórdiæ tuæ adiúti, et a peccáto simus semper líberi et ab omni perturbatióne secúri. Per eúndem Dóminum nostrum Iesum Christum, Fílium tuum : Qui tecum vivit et regnat in unitáte Spíritus Sancti Deus, per ómnia sǽcula sæculórum.Délivrez-nous, Seigneur, de tous les maux passés, présents et à venir, et par l’intercession de la bienheureuse et glorieuse Marie, mère de Dieu, toujours vierge, de vos bienheureux apôtres Pierre et Paul et André et de tous les Saints, (Il ne se signe pas avec la patène) daignez nous accorder la paix en notre temps ; qu’avec le soutien de votre miséricorde nous soyons à jamais délivrés du péché et préservés de toute sorte de troubles. Par notre Seigneur Jésus-Christ votre Fils qui, étant Dieu, vit et règne avec vous en l’unité du Saint-Esprit dans tous les siècles des siècles.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
Tunc Celebrans, facta reverentia usque ad terram, supponit Patenam Sacramento, quod in dextera accipiens elevat, ut videri possit a populo : et statim supra Calicem dividit in tres partes, quarum ultimam mittit in Calicem more solito, nihil dicens. Pax Dómini non dicitur, nec Agnus Dei, neque pacis osculum datur. Postmodum, prætermissis duabus primis Orationibus, dicit tantum sequentem :
Percéptio Córporis tui, Dómine Iesu Christe, quod ego indígnus súmere præsúmo, non mihi provéniat in iudícium et condemnatiónem : sed pro tua pietáte prosit mihi ad tutaméntum mentis et córporis, et ad medélam percipiéndam : Qui vivis et regnas cum Deo Patre in unitáte Spíritus Sancti Deus, per ómnia sǽcula sæculórum. Amen.Si j’ose recevoir votre Corps malgré mon indignité, Seigneur Jésus-Christ, que cela n’entraîne pour moi ni jugement ni condamnation, mais par votre miséricorde me serve de sauvegarde et de remède pour l’âme et pour le corps, vous qui, étant Dieu, vivez et régnez avec Dieu le Père et le Saint-Esprit dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Tunc genuflectit, et accipit Patenam cum Corpore Christi : et maxima humilitate ac reverentia dicit :
Panem cæléstem accípiam, et nomen Dómini invocábo.Je prendrai le pain du ciel et j’invoquerai le nom du Seigneur.
Percutit pectus suum, ter dicens : Dómine, non sum dignus, ut intres sub tectum meum : sed tantum dic verbo, et sanábitur ánima mea.Seigneur je ne suis pas digne que vous entriez sous mon toit ; mais commandez seulement et mon âme sera guérie.
Postea signat se Sacramento, dicens :
Corpus Dómini nostri Iesu Christi custódiat ánimam meam in vitam ætérnam. Amen.Que le Corps de notre Seigneur Jésus-Christ garde mon âme pour la vie éternelle. Ainsi soit-il.
Et sumit Corpus reverenter.
Deinde, omissis omnibus, quæ dici solent ante sumptionem Sanguinis, immediate particulam Hostiæ cum vino reverenter sumit de Calice. Et more solito facta ablutione digitorum, et sumpta purificatione, in medio Altaris inclinatus, manibus iunctis, dicit :
Quod ore súmpsimus, Dómine, pura mente capiámus : et de múnere temporáli fiat nobis remédium sempitérnum.Ce que notre bouche a reçu, Seigneur, que notre âme l’accueille avec pureté, et que ce don fait dans cette vie nous soit un remède pour la vie éternelle.
Non dicitur Corpus tuum, Dómine, nec Postcommunio, nec Pláceat tibi, nec datur benedictio ; sed facta reverentia Altari, Sacerdos cum Ministris discedit : et dicuntur Vesperæ sine cantu : et denudatur Altare.