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6ème Dimanche restant après l’Épiphanie

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Sommaire

  Dom Guéranger, l’Année Liturgique  
  Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum  
  Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique  
  Office  
  Textes de la Messe  
  Dominica Sexta quæ superfuit post Epiphaniam  
  6ème Dimanche qui est resté après l’Épiphanie  

Selon ce qui a pu être dit dans les commentaires des 23e et 24e Dimanches après la Pentecôte, et dans l’article sur les Dimanches Mobiles, ce dimanche reprend les chants (Introït, Graduel, Alléluia, Offertoire, Communion) du 23ème Dimanche, on en trouvera donc les commentaires avec ce dimanche, et les oraisons (collecte, secrète, postcommunion) et lectures (Épître, Évangile) du 6ème dimanche après l’Épiphanie..

Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Voir Commentaires des Lectures au 6ème dimanche après l’Épiphanie.

Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Voir Commentaires des Lectures au 6ème dimanche après l’Épiphanie.

Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Le sénevé est le Christ mystique.

La fin approche de plus en plus : le royaume de Dieu parvient à la maturité parfaite. Extérieurement, il ressemble à l’arbre puissant, les peuples de la terre habitent dans ses branches. Intérieurement, il pénètre, comme le levain, l’homme tout entier. Nous apportons notre concours à ce double travail par le saint apostolat et notre sanctification personnelle. A l’approche de la fin de l’année liturgique, faisons un examen de conscience pour voir si nous méritons, nous aussi, la louange que notre mère, l’Église, nous adresse dans l’Épître.

1. Pensées du Dimanche. — On éprouve une consolation sans pareille quand on suit, en qualité de chrétien, le développement et l’activité de l’Église à travers les siècles. Elle est sortie du cénacle comme un petit grain de sénevé, puis s’est propagée sans arrêt, d’abord à Jérusalem, ensuite en Palestine, pour être portée plus tard par saint Paul dans le monde païen. Au premier siècle, il n’y a déjà plus une ville de l’empire romain où elle n’ait posé le pied. 300 ans de persécutions n’ont pas pu arrêter sa marche pacifique ; le sang des martyrs fut la semence des chrétiens. La voici qui parvient chez les peuples germaniques ; toujours le même spectacle : peu de siècles après, ils étaient devenus chrétiens. Et ce n’était pas là une simple croissance extérieure, mais aussi une transformation intérieure. La face du monde s’est véritablement renouvelée. Pensons seulement à l’esclavage, à la condition de la femme, de l’enfant. Le christianisme a vraiment agi comme un levain dans le monde.

Pourtant, si édifiante que soit cette contemplation, pour nous, amis de la liturgie, elle est encore trop extérieure. Le grain de sénevé est le Christ mystique qui atteint la taille d’un arbre puissant. Chaque saint, qui lui a été incorporé par le baptême, forme un rameau et le demeure après sa mort. Le nombre des élus est déterminé par Dieu ; aussitôt que le dernier rameau sera fixé sur l’arbre du Christ mystique, la mission de l’Église sera terminée. Maintenant, à la fin de l’année liturgique, nous regardons l’arbre pour voir dans quelles proportions le sénevé s’est développé. — Le levain, c’est la vie divine en nous ; elle doit pénétrer tous les domaines. Les saints nous font mieux comprendre ce que cela signifie. Toute leur vie en a été pénétrée. Mais nous avons trouvé la voie pour réaliser, nous aussi, personnellement, cette double parabole. Il convient particulièrement à la fin de l’année liturgique de nous demander : Comment le Christ a-t-il grandi en nous ? Comment a-t-il agi en nous à la manière d’un levain ? Ici, nous pouvons nous faire l’application de l’Épître : avons-nous « une foi agissante, un amour prêt au sacrifice, une espérance ferme en Notre Seigneur Jésus Christ ? » — Encore une pensée : L’Eucharistie est aussi un grain de sénevé ; elle est le levain. Tous les dimanches, le Divin Semeur jette ce grain dans notre âme et, pendant la semaine, ce grain doit devenir un arbre qui porte feuilles, fleurs et fruits. Tous les dimanches, la « femme », l’Église, mêle à la farine de l’âme le levain de l’Eucharistie (le mot fermentum désignait, dans la primitive Église, l’Eucharistie envoyée par le Pape) ; maintenant notre âme a besoin d’un levain. C’est le rôle de l’Eucharistie : elle n’est pas un arbre, ni un pain levé, mais un petit grain et un levain ; elle est une force et une grâce qui ne deviennent efficaces qu’avec la collaboration de la volonté humaine.

2. La Messe (Dicit Dominus). — Nous sommes de nouveau sous l’impression des derniers jours ; à l’Introït, nous entendons le Juge parler avec douceur et cependant avec gravité : Mes pensées sont des pensées de paix, et non de châtiment... Une fois encore, nous voyons dans le cortège du clergé notre propre retour dans la maison du Père céleste. Après nous être ainsi remémoré le jour qui approche, nous revenons, à l’Oraison, dans la vie réelle. Ah ! Combien nous voudrions ne dire, ne faire, ne méditer que ce qui est agréable à Dieu (Or.). Si le Seigneur revenait maintenant (et chaque messe est déjà une anticipation de son retour), dans quel état trouverait-il le monde, l’Église et notre âme ? Saint Paul nous montre l’image d’une communauté de choix (et aussi d’un Apôtre idéal). Qu’en est-il de notre foi, de notre charité ? En nous aussi, l’Évangile apparaît-il dans toute sa force et sa riche plénitude ? Sommes-nous un exemple pour les autres croyants ? Et attendons-nous vraiment le Sauveur qui descendra du ciel ? A la pensée de cet idéal et de l’attente du Seigneur, nous chantons encore une fois le De profundis. L’Évangile appartient tout entier à notre cercle de pensées. Le royaume de Dieu doit être réalisé sur terre ; cette réalisation présente deux aspects : du point de vue extérieur, tout ce qui est capable de rédemption doit être incorporé au corps mystique du Christ ; l’arbre de l’Église doit donc recevoir son complet couronnement. Toutefois, du point de vue intérieur, le levain de la vie divine doit pénétrer toute la masse. Quand ce moment sera venu, et il dépend des voies de Dieu, alors l’Église retournera dans sa patrie pour le festin éternel. Nous avons déjà montré plus haut l’application des deux paraboles à la messe : l’Eucharistie est un grain de sénevé et un levain qui ne deviennent efficaces qu’avec notre collaboration. Puisse donc la messe d’aujourd’hui, semblable au levain, agir en nous, « en nous purifiant, en nous renouvelant, en nous dirigeant, en nous protégeant » (Secr.).

3. Le fermentum. — Autrefois, à la messe du Pape, c’était l’usage que deux acolytes apportent, au début, sur l’autel, une parcelle de la Sainte Eucharistie provenant de la messe précédente ; cette parcelle (nommée sancta) était déposée, après le Pater noster, dans le calice. Cette cérémonie avait pour but d’exprimer l’unité et l’union qui existaient entre la messe précédente et la messe actuelle. Dans d’autres églises de Rome, on déposait à ce moment dans le calice le fermentum (c’est-à-dire le levain) ; c’était une parcelle consacrée que le Pape envoyait, le dimanche ou les jours de fête, aux autres églises de Rome, en signe de communion avec le Siège Apostolique. La veille du dimanche des Rameaux, le Pape envoyait aussi le fermentum aux évêques voisins pour la prochaine fête de Pâques. Le fermentum était donc un magnifique symbole de l’unité de l’Église et de l’unité du Sacrifice.

Office

Leçons des Matines avant 1960

Au troisième nocturne.

Lecture du saint Évangile selon saint Matthieu.
En ce temps-là : Jésus proposa aux foules cette parabole : "Le royaume de cieux est semblable à un grain de sénevé, qu’un homme a pris et a semé dans son champ. Et le reste.

Homélie de saint Jérôme, prêtre.

Septième leçon. Le Royaume des Cieux, c’est la prédication de l’Évangile et la connaissance des Écritures qui conduit à la vie et dont le Seigneur dit aux Juifs : « Le Royaume de Dieu vous sera enlevé et il sera donné à une nation qui en produira les fruits. » Ce Royaume est donc comparable au grain de sénevé qu’un homme prend et sème dans son champ. » Cet homme qui ensemence son champ, beaucoup ont compris que c’était le Sauveur parce qu’il ensemence l’âme des croyants ; selon d’autres, c’est l’homme lui-même qui ensemence son champ, c’est-à-dire soi-même, et son cœur.

Huitième leçon. Qui donc ensemence, sinon notre intelligence et notre âme ? Elle accueille le grain de la prédication, prend soin de la semence, la fait germer par l’humidité de la foi, dans le champ de son cœur. La prédication de l’Évangile est le plus humble de tous les enseignements. C’est vrai, pour son premier exposé, la prédication de l’Homme-Dieu, du Christ mort, du scandale de la croix, elle n’a pas la vraisemblance de la vérité. Compare donc un tel enseignement aux principes des philosophes, à leurs livres, à la splendeur de leur éloquence et à l’ordonnance de leurs discours, et tu verras : la semence de l’Évangile est de loin la plus petite de toutes les semences.

Neuvième leçon. Mais lorsque celles-là ont grandi, elles ne présentent rien de pénétrant, rien de vigoureux, rien de vivace, mais tout est frêle, et flétri, et languissant et produit en abondance des herbes et des plantes qui bien vite, dessèchent et tombent. Quant à la prédication qui paraissait petite en son début, à peine semée, soit dans l’âme du croyant, soit dans le monde entier, elle ne se développe pas comme une herbe, mais grandit comme un arbre, si bien que les oiseaux du ciel, – en qui nous devons voir ou les âmes des croyants, ou les forces consacrées au service de Dieu – viennent habiter dans ses branches. Les branches de l’arbre évangélique qui s’est développé à partir du grain de sénevé sont, je pense, les différents dogmes dans lesquels se repose chacun des oiseaux mentionnés plus haut.

Ant. du Benedictus à Laudes Le royaume de cieux est semblable à un grain de sénevé, c’est la plus petite de toutes les semences : mais, lorsqu’il a poussé, il est plus grand que les plantes potagères.

Ant. du Magnificat aux 2èmes Vêpres Le royaume des cieux est semblable au levain qu’une femme prit et mélangea dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que le tout eût fermenté.

Textes de la Messe

Dominica Sexta quæ superfuit post Epiphaniam

6ème Dimanche qui est resté après l’Épiphanie

II Classis
2ème Classe
Ant. ad Introitum. Ier. 29,11,12 et 14.Introït
Dicit Dóminus : Ego cógito cogitatiónes pacis, et non afflictiónis : in vocábitis me, et ego exáudiam vos : et redúcam captivitátem vestram de cunctis locis.Moi, j’ai des pensées de paix et non d’affliction, dit le Seigneur ; vous m’invoquerez et je vous exaucerai, et je ramènerai vos captifs de tous les lieux.
Ps. 84, 2.
Benedixísti, Dómine, terram tuam : avertísti captivitátem Iacob.Vous avez béni, Seigneur, votre terre, vous ayez délivré Jacob de la captivité.
V/.Glória Patri.
Oratio.Collecte
Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, semper rationabília meditántes, quæ tibi sunt plácita, et dictis exsequámur et factis. Per Dóminum.Nous vous en supplions, Dieu tout-puissant, faites que méditant toujours les vérités que vous avez proposées à notre intelligence, nous recherchions dans nos paroles et accomplissions dans nos actes ce qui vous est agréable.
Léctio Epístolæ beáti Páuli Apóstoli ad Thessalonicénses.Lecture de l’Epître de Saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens.
1 Thess, 1, 2-10.
Fratres : Grátias ágimus Deo semper pro ómnibus vobis, memóriam vestri faciéntes in oratiónibus nostris sine intermissióne, mémores óperis fídei vestræ, et labóris, et caritátis, et sustinéntiæ spei Dómini nostri Iesu Christi, ante Deum et Patrem nostrum : sciéntes, fratres, dilécti a Deo. electiónem vestram : quia Evangélium nostrum non fuit ad vos in sermóne tantum, sed et in virtúte, et in Spíritu Sancto, et in plenitúdine multa, sicut scitis quales fuérimus in vobis propter vos. Et vos imitatóres nostri facti estis, et Dómini, excipiéntes verbum in tribulatióne multa, cum gáudio Spíritus Sancti : ita ut facti sitis forma ómnibus credéntibus in Macedónia et in Acháia. A vobis enim diffamátus est sermo Dómini, non solum in Macedónia et in Acháia, sed et in omni loco fides vestra, quæ est ad Deum, profécta est, ita ut non sit nobis necésse quidquam loqui. Ipsi enim de nobis annúntiant, qualem intróitum habuérimus ad vos : et quómodo convérsi estis ad Deum a simulácris, servíre Deo vivo et vero, et exspectáre Fílium eius de cælis (quem suscitávit ex mórtuis) Iesum, qui erípuit nos ab ira ventúra.Mes Frères : Nous rendons à Dieu pour vous tous de continuelles actions de grâces, en faisant mémoire de vous dans nos prières, en rappelant sans cesse devant notre Dieu et Père, les œuvres de votre foi, les sacrifices de votre charité et la constance de votre espérance en Jésus-Christ, sachant, frères bien-aimés de Dieu, comment vous avez été élus ; car notre prédication de l’Evangile ne vous a pas été faite en parole seulement, mais elle a été accompagnée de miracles, de l’effusion de l’Esprit-Saint et d’une pleine persuasion ; vous savez aussi quels nous avons été parmi vous pour votre salut. Et vous êtes devenus nos imitateurs et ceux du Seigneur, en recevant la parole au milieu de beaucoup de tribulations avec la joie de l’Esprit-Saint, au point de devenir un modèle pour tous ceux qui croient dans la Macédoine et dans l’Achaïe. En effet, de chez vous, la parole du Seigneur a retenti non seulement dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais partout votre foi en Dieu s’est fait si bien connaître que nous n’avons pas besoin d’en rien dire. Car tous en parlant de nous racontent quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles au Dieu vivant et vrai, pour le servir, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous sauve de la colère à venir.
Graduale. Ps. 43, 8-9.Graduel
Liberásti nos, Dómine, ex affligéntibus nos : et eos, qui nos odérunt, confudísti.Vous nous avez délivrés, Seigneur, de ceux qui nous affligeaient et vous avez confondu ceux qui nous haïssaient.
V/. In Deo laudábimur tota die, et in nómine tuo confitébimur in sǽcula.En Dieu nous nous glorifierons tout le jour et nous célébrerons à jamais votre nom.
Allelúia, allelúia. V/.Ps, 129, 1-2.
De profúndis clamávi ad te, Dómine : Dómine, exáudi oratiónem meam. Allelúia.Du fond des abîmes je crie vers vous, ô Seigneur ; Seigneur, exaucez ma prière. Alléluia.
+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Matthǽum.Lecture du Saint Evangile selon saint Mathieu Luc Jean Marc.
Matth. 9, 18-26.
+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Matthǽum.Lecture du Saint Evangile selon saint Mathieu.
Matth. 13, 31-35.
In illo témpore : Dixit Iesus turbis parábolam hanc : Símile est regnum cælórum grano sinápis, quod accípiens homo seminávit in agro suo : quod mínimum quidem est ómnibus semínibus : cum autem créverit, maius est ómnibus oléribus, et fit arbor, ita ut vólucres cæli véniant et hábitent in ramis eius. Aliam parábolam locútus est eis : Símile est regnum cælórum ferménto, quod accéptum múlier abscóndit in farínæ satis tribus, donec fermentátum est totum. Hæc ómnia locútus est Iesus in parábolis ad turbas : et sine parábolis non loquebátur eis : ut implerétur quod dictum erat per Prophétam dicéntem : Apériam in parábolis os meum, eructábo abscóndita a constitutióne mundi.En ce temps là : Jésus proposa aux foules cette parabole : "Le royaume de cieux est semblable à un grain de sénevé, qu’un homme a pris et a semé dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences ; mais, lorsqu’il a poussé, il est plus grand que les plantes potagères et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent nicher dans ses branches." Il leur dit une autre parabole : "Le royaume des cieux est semblable au levain qu’une femme prit et mélangea dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que le tout eût fermenté." Jésus dit aux foules toutes ces choses en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, pour que s’accomplît la parole dite par le prophète : J’ouvrirai ma bouche en paraboles, je proférerai des choses cachées depuis la création du monde.
Credo
Ant. ad Offertorium. Ps. 129, 1-2.Offertoire
De profúndis clamávi ad te, Dómine : Dómine, exáudi oratiónem meam : de profúndis clamávi ad te. Dómine.Du fond des abîmes. je crie vers vous, ô Seigneur, Seigneur, exaucez, ma prière. Du fond des abîmes je crie vers vous, Seigneur.
Secreta.Secrète
Hæc nos oblátio, Deus, mundet, quæsumus, et rénovet, gubérnet et prótegat. Per Dóminum.Nous vous en prions, ô Dieu, faites que l’offrande de ce sacrifice nous purifie et nous renouvelle, nous dirige et nous protège.
Præfatio de sanctissima Trinitate ; non vero in feriis, quando adhibetur Missa huius dominicæ, sed tunc dicitur præfatio communis. Préface de la Sainte Trinité  ; mais les jours de Féries, où l’on reprend la Messe de ce Dimanche, on dit la Préface Commune .
Ant. ad Communionem. Marc. 11, 24.Communion
Amen, dico vobis, quidquid orántes pétitis, crédite, quia accipiétis, et fiet vobis.En vérité, je vous le dis, tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous le recevrez et cela vous sera donné.
Postcommunio.Postcommunion
Cæléstibus, Dómine, pasti delíciis : quǽsumus ; ut semper éadem, per quæ veráciter vívimus, appétimus. Per Dóminum.Nourris de celui qui fait les délices du ciel, nous vous en supplions, Seigneur, faites que nous ayons toujours faim de ce même aliment au moyen duquel nous vivons véritablement.