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Saint Mansuy, évêque

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Diocèse de Nancy et de Toul & Diocèse de St Dié.

Gravure de Jacques Callot : Mansuy ressuscite le fils du gouverneur de Toul

Sommaire

  Historique  
  Dans le Diocèse de Nancy et de Toul  
  Dans le Diocèse de St Dié  

Saint Mansuy est le premier évêque de Toul. On place ordinairement son apostolat dans la seconde moitié du IVe siècle. De sa vie, on a retenu peu de choses. Il construisit, hors des murs de Toul, près d’une vaste nécropole gallo-romaine, une église qui fut dédiée à saint Pierre. C’est là qu’il reçut la sépulture, et après lui ses successeurs immédiats.

Le tombeau de saint Mansuy fut entouré d’une grande vénération par les fidèles du diocèse qu’il avait organisé.

C’est pour en assurer la garde que plus tard, au Xe siècle, fut fondée l’abbaye bénédictine de Saint-Mansuy. Celle-ci a disparu à la Révolution ; les reliques du premier évêque ont été depuis longtemps distribuées à de nombreuses églises, mais une chapelle abrite aujourd’hui encore le tombeau, refait au XVIe siècle, et marque l’emplacement du premier édifice chrétien élevé sur notre sol.

Le 15 juin, on fêtait la translation de ses reliques.

Historique

D’après l’Abbé Guillaume, Histoire de diocèse de Toul et de celui de Nancy, t.1, p. 79 sqq.

L’Église de Toul a toujours reconnu et honoré comme apôtre et premier évêque saint Mansuy [1], qui la fonda au prix de ses prières et de ses sueurs. Dans ce que nous avons dit de l’antiquité de cette Église, nous avons exposé, d’après des documents anciens échappés, comme par miracle, aux ravages des hommes et du temps, que, venu d’Irlande, sa patrie [2] à Rome, où il se fit disciple de saint Pierre (il faut entendre ici sans doute St Damase), Mansuy reçut du prince des apôtres (le Pape) la consécration épiscopale et fut envoyé, par lui, dans nos contrées, pour y annoncer l’Évangile du salut.

D’après l’historien Adson [3] Mansuy, conduit par l’esprit de Dieu et appuyé sur la mission qu’il avait reçue du vicaire de Jésus-Christ, vint à Toul. Il trouva cette cité arrosée de claires eaux, environnée de fertiles pâturages, remarquable par l’enceinte de ses murailles, par les portes et les tours dont elle était fortifiée ; mais encombrée et souillée par d’infâmes simulacres. Il y commença le ministère de la prédication, non pas toutefois avec plus de facilité, avec plus de succès que ses collègues en d’autres régions. Il rencontra de sérieux obstacles ; il fut repoussé par le gouverneur de la province ; il dut essuyer les effets de ses préventions et de ses dédains. Aurait-il pu ne s’y pas attendre et s’en étonner ? Il avait présente à la pensée la parole du Maître : Je vous envoie comme de douces brebis au milieu de loups affamés ; il avait aussi son exemple : jamais le Sauveur n’entreprit œuvre importante sans avoir passé de longues heures en intime communication avec le Père qui est aux cieux.

Mansuy se fixa non loin des murs de la ville ; il se construisit une modeste cabane à l’ombre d’arbres touffus, puis s’adonna aux exercices de la plus fervente piété, ne cessant d’adresser, au Seigneur, les vœux les plus ardents pour la conversion des habitants du pays devenu la portion de son héritage. Il ne fut pas longtemps sans être remarqué. La curiosité dirigea vers son ermitage quelques citoyens avec lesquels il ne manqua pas d’entrer en relations, et bientôt on connut à Toul et dans les environs la présence du ministre de Dieu. Il ne fut pas longtemps non plus sans se trouver dans le cas de prouver sa mission par un de ces prodiges que le Maître de la nature seul peut opérer par lui-même ou par le ministère d’hommes qu’il a faits ses ambassadeurs et les dispensateurs de ses bienfaits.

Nous laissons encore la parole à Adson. Un jour que les Toulois se livraient à la joie d’une fête et à leurs jeux accoutumés, le fils du gouverneur (Regulus) tomba, par accident du haut des remparts, dans la Moselle qui, alors, en baignait le pied et se trouvait assez profonde en cet endroit. Tous les efforts tentés pour sauver cet enfant furent inutiles, son corps même ne put être retrouvé. A l’allégresse générale succéda promptement un deuil universel ; le gouverneur et son épouse, qui n’avaient que cet enfant, demeurèrent comme frappés de mort ; ils invoquèrent leurs idoles, mais ces vains simulacres demeurèrent immobiles, sans oreilles et sans voix. Cependant la reine succombant à sa douleur, s’endormit pendant quelque temps. Elle crut voir en songe l’homme dont on l’avait entretenue. Il était debout devant elle et lui parlait en ces termes : O Reine, tu pleures à bon droit ; mais si tu connaissais ton créateur, si toi-même et ton époux vous acceptiez mes paroles avec foi, bientôt vous mériteriez de recouvrer votre fils, non pas mort, mais plein de vie. A son réveil, la mère affligée s’empressa de faire part de cette vision à son époux. Celui-ci mu, sans doute, par quelque secret mouvement de la grâce, mit aussitôt ses officiers à la recherche du saint personnage qu’ils ne rencontrèrent qu’au bout de plusieurs jours. Découvert enfin et amené en présence du gouverneur, ce père désolé lui promit par serment que lui, sa maison et ses subordonnés embrasseraient la religion qu’il annonçait, s’il parvenait à lui rendre son fils, englouti sous les flots. L’homme de Dieu se fit conduire à l’endroit d’où l’enfant était tombé dans la Moselle ; là, s’étant prosterné, il invoqua le nom de Celui à qui toute puissance a été donnée, et bientôt apparut sur l’eau, le corps du jeune homme que l’on s’empressa de retirer et d’apporter aux pieds du ministre sacré. De nouveau, et comme le Sauveur en présence du sépulcre de Lazare, Mansuy pria, il demanda la résurrection du défunt, non point pour soi, mais pour le peuple qui l’entourait, afin que ce peuple le reconnût comme l’envoyé de Dieu. Le Ciel ne resta point sourd à la prière de la foi ; l’âme de l’enfant rentra dans le corps qu’elle avait quitté ; ce corps s’agita ; à la parole de l’évêque, il se leva plein de vie et Mansuy le remit à ses parents, en présence d’une foule considérable de personnes émerveillées. Le peuple de Toul ne différa plus ; il salua comme envoyé du ciel le nouvel arrivé, et confessa le nom de Jésus-Christ. Le gouverneur tint parole à son tour. Mansuy ayant instruit des vérités chrétiennes les citoyens de Toul et leur chef, leur administra solennellement à tous le baptême. Les habitants des environs voulurent prendre part à cet heureux changement ; la joie régna dans la cité et dans tout le pays, et Mansuy fut proclamé le premier pasteur de l’Eglise qu’il venait de fonder. Le saint évêque éleva au Seigneur, dans l’enceinte des murailles de la ville, un temple qu’il consacra sous l’invocation de la Bienheureuse Marie toujours Vierge, et de saint Etienne, premier martyr. Il en construisit, au côté oriental de celui-ci, un second qui fut dédié à saint Jean-Baptiste, et où l’on établit le baptistère. Il forma des clercs, ordonna des prêtres et des diacres qu’il plaça dans d’autres églises bâties par ses soins en divers lieux de son diocèse, afin qu’ils y rendissent à Dieu le culte et les louanges dus à sa divine Majesté. Il avait fait construire en l’honneur du prince des Apôtres, hors des murs de la ville et tout près de sa première cellule, un petit oratoire qui disparut pour faire place à une célèbre abbaye de Bénédictins, sous le nom de Saint-Mansuy. Ce fut dans ce modeste sanctuaire que les restes mortels de notre premier évêque furent primitivement déposés.

Saint Mansuy travailla pendant près de quarante ans dans le pays leuquois, au ministère de son apostolat [4]. Il mourut le troisième de septembre, jour auquel sa fête est annuellement célébrée dans le diocèse [5] qui lui doit le bienfait de la foi et des richesses spirituelles qui l’accompagnent toujours.

Buste de St Mansuy, © M. Heilig, collections du Musée de Toul
On y remarque le surhuméral, ornement propre aux évêques de Toul.
die 4 septembris
le 4 septembre
In Diœcesi Nanceiensi et Tullensi

Dans le Diocèse de Nancy et de Toul

In Missale Tullensi (1750) usq. 1860 : die 3 septembris
Missel de Toul (1750) jusqu’en 1860 : le 3 septembre
1860-1914 : Dom. incidente in 31 Aug. aut hanc diem proprius sequente
1860-1914 : le dimanche 31 Octobre ou celui suivant le plus proche de ce jour
1914-1955 : die 3 septembris
1914-1955 : le 3 septembre
1955… : die 4 septembris
1955… : le 4 septembre
Solemnitas in prima dominica septembris
Solemnité le premier dimanche de septembre
SANCTI MANSUETI
SAINT MANSUY
Ep. et Conf.
Primi Tullensi Episcopi
Patroni Secundarii Diœcesis Nanceiensis et Tullensis
Evêque et Confesseur
Premier Evêque de Toul,
Patron secondaire du Diocèse de Nancy et de Toul
II classis (ante CR 1960 : duplex I classis cum Octava)
IIème classe (avant 1960 : double Ième classe avec Octave)
Ant. ad Introitum. 1 Cor. 9, 1-2Introït
Opus meum vos estis in Dómino : et si áliis non sum Apóstolus, sed tamen vobis sum ; nam signáculum apostolátus mei vos estis in Dómino.Vous êtes mon œuvre dans le Seigneur. Si pour d’autres je ne suis pas apôtre, je le suis au moins pour vous ! car la preuve de mon apostolat, c’est vous qui l’êtes dans le Seigneur.
Ps. 95, 1.
Cantáte Dómino cánticum novum : cantáte Dómino, omnis terra. Chantez au Seigneur un cantique nouveau, chantez le Seigneur, terre entière.
V/.Glória Patri.
Oratio.Collecte
Deus, qui beáti Mansuéti, Confessóris tui atque Pontíficis, prædicatióne et ministerio nos vocásti in admirábile Evangélii lumen : fac ut, eius intercessióne, crescámus in grátia et co-gnitióne Dómini nostri Iesu Christi Fílii tui.Dieu, qui grâce à la prédication et au ministère du saint Évêque Mansuy, nous avez appelés à l’admirable lumière de l’Évangile, faites que par son intercession nous progressions dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils.
Lectio Epístolæ beáti Pauli Apóstoli ad ThessalonicénsesLecture de la première Lettre de saint Paul aux Thessaloniciens.
1 Thes. 2, 2-8.
Fratres : Fidúciam habúimus in Dómino nostro, loqui ad vos Evangélium Dei in multa sollicitúdine. Exhortátio enim nostra non de erróre, neque de immundítia, neque in dolo ; sed sicut probáti sumus a Deo, ut crederétur nobis Evangélium : ita lóquimur, non quasi homínibus placéntes, sed Deo, qui probat corda nostra. Neque enim aliquándo fúimus in sermóne adulatiónis, sicut scitis : neque in occasióne avarítiæ : Deus testis est : nec quæréntes ab homínibus glóriam, neque a vobis, neque ab áliis. Cum possémus vobis óneri esse, ut Christi Apóstoli ; sed facti sumus párvuli in médio vestrum, tamquam si nutrix fóveat fílios suos. Ita desiderántes vos, cúpide volebámus trádere vobis non solum Evangélium Dei, sed etiam ánimas nostras, quóniam caríssimi nobis facti estis.Frères : Si, pour vous annoncer l’Évangile en dépit de tant de difficultés, nous avons montré une telle assurance, c’est en Dieu que nous l’avons trouvée. Notre prédication ne procède ni de l’erreur, ni d’intentions impures ; elle n’use pas de diplomatie. Mais puisque Dieu nous a jugé digne de nous confier son Évangile, nous ne parlons pas pour plaire aux hommes, mais à Dieu qui juge notre cœur. De fait, à aucun moment, nous n’avons employé des paroles de flatterie, vous le savez bien. Jamais nous n’avons cherché de profits personnels, Dieu en est témoin ; nous n’avons pas ambitionné une célébrité parmi les hommes, ni chez vous, ni ailleurs. Comme apôtres du Christ, nous aurions pu cependant rester à votre charge ; mais nous nous sommes comportés parmi vous avec une simplicité d’enfants. Et comme une mère entoure de tendresse les enfants qu’elle nourrit, dans notre affection pour vous, nous désirons vivement vous donner non seulement l’Évangile de Dieu, mais encore notre vie. Car vous êtes devenus très chers à notre cœur.
Graduale. Tob. 14, 10Audíte, fílii mei, patrem vestrum : servíte Dómino in veritáte, et inquírite ut faciátis quæ plácita sunt illi.V/. 1 Cor. 4, 14-15. Ut fílios meos caríssimos móneo ; nam in Christo Iesu per Evangelium ego vos génui.Mes enfants, écoutez votre Père. Servez Dieu en vérité et cherchez à faire ce qui lui est agréable.V/. Je vous instruis comme mes enfants bien-aimés, car c’est moi qui vous ai engendrés, par l’Évangile dans le Christ Jésus.
Allelúia, allelúia. V/. 1 Thess. 1, 5-9. Scitis quales fuérimus in vobis propter vos, et quómodo convérsi estis ad Deum a simulácris, servíre Deo vivo et vero. Allelúia.Allelúia, allelúia. V/. Vous vous rappelez comment nous avons travaillé parmi vous pour votre bien et comment vous avez renoncé aux idoles pour vous mettre au service du Dieu vivant et véritable. Alléluia !
Sequentia ad LibitumSequence
1 Sacro fonte Gens renáta,
Chrísto duci mancipáta
Novæ legis foédere,
2 Si vos fecit alma fides
Veros regni cohærédes
Fausto cæli múnere ;
3 Date plausus, date laudes ;
Mansuétus vestros patres
Fide clarus ímbuit.
4 Hic est qui, Dei minister,
Primus Pastor, verus Pater,
Omnes Christo génuit.
5 Novum portans Genti lumen,
Sic osténdit verum Numen,
Sic errántes ínstruit.
6 Hic plantávit et rigávit ;
Increméntum Deus dedit ;
Fides fructus prótulit.
7 Iam profána ruunt fana :
Simulácra cadunt vana ;
Sola crux erígitur,
8 Unus Deus adorátur :
Uno fonte Gens lavátur ;
Una fides cólitur.
9 Nos, o Christe, quem amávit,
Quem Leucánís nuntiávit,
Ad quem felix evolávit,
Ad te da conscéndere.
10 Fac ut fides, quam vulgávit,
Semen verbi, quod plantávit,
Ferat fructus, quos optávit ;
Nec seníscat témpore. Amen. Allelúia.
1 Rénovés par le saint Baptême,
Race acceptant pour chef le Christ
En une nouvelle alliance,
2 Si votre foi a fait de vous
De vrais héritiers du Royaume
Par un riche don du ciel,
3 Applaudissez et louez Dieu :
L’illustre Mansuy enseigna
La foi chrétienne à vos pères.
4 C’est lui qui, ministre de Dieu,
En premier évêque et vrai père,
Vous a enfantés au Christ.
5 Portant la nouvelle lumière,
Au peuple il montra le vrai Dieu,
Et il dissipa l’erreur.
6 II a semé et arrosé,
Dieu a donné l’accroissement,
La foi produisit ses fruits.
7 Les temples des faux dieux s’écroulent
Et les idoles disparaissent
Seule, la Croix est debout.
8 Un seul Seigneur est adoré,
Un seul baptême purifie,
Et règne une seule foi.
9 O Jésus-Christ, vous qu’il aima,
Qu’il a fait connaître aux Lorrains,
Vers vous, heureux, il prit son vol.
Faites-nous monter vers vous.
10 Faites que la foi propagée,
La parole par lui semée,
Portent les fruits qu’il souhaitait
Sans vieillir avec le temps. Amen. Alléluia !
+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Marcum.Lecture du Saint Evangile selon saint Marc.
Marc 6, 15-18.
In illo témpore : Dixit Jesus discípulis suis : Eúntes in mundum univérsum, prædicáte Evangélium omni creatúræ. Qui credíderit, et baptizátus fúerit, salvus erit : qui vero non credíderit, condemnábitur. Signa autem eos qui credíderint, hæc sequéntur : In nómine meo dæmónia eícient ; linguis loquéntur novis ; serpéntes tollent ; et si mortíferum quid bíberint, non eis nocebit : super ægros manus impónent, et bene habébunt.En ce temps-là : Jésus dit à ses disciples : « Allez par le monde entier : prêchez l’Évangile à toute l’humanité. Celui qui croira et recevra le baptême sera sauvé ; celui qui refusera de croire, sera condamné. Voici les miracles qui marqueront le passage de celui qui a la foi : par mon Nom, il chassera les démons, il parlera des langues nouvelles, il pourra prendre en main les serpents et boire sans danger un poison mortel, il lui suffira d’imposer les mains sur les malades, pour qu’ils soient guéris. »
Credo
Ant. ad Offertorium. 2 Thess. 1, 11-12Offertoire
Orámus semper pro vobis ; ut dignétur vos vocatióne sua Deus noster, et ímpleat omnem voluntátem bonitátis, et opus fídei in virtúte : ut clarificetur nomen Dómini nostri Iesu Christi in vobis, et vos in illo.Nous ne cessons de prier pour vous, afin que Dieu vous rende dignes de votre vocation, pour que sa puissance fasse aboutir tous vos bons désirs et couronne l’œuvre de votre foi ; pour que soit glorifié en vous le nom de notre Seigneur Jésus-Christ et vous en Lui.
Secreta.Secrète
Benedíctio tua, Dómine, super hæc múnera descendat, quæ, in solemnitáte sancti Pontíficis Mansuéti, Maiestáti tuæ offérimus : et præsta, ut dignas, super inenarrábili dono fídei quod eius ministerio accépimus, grátias tibi referéntes, quod mente crédimus, corde sectémur, et ópere impleámus.Que votre bénédiction, Seigneur, descende sur les dons que nous offrons à votre Majesté, en cette fête de saint Mansuy, Évêque ; faites que, vous remerciant du don inestimable de la foi que nous avons reçu par son saint ministère, notre cœur recherche ce que croit notre esprit et que nos œuvres le réalisent.
Præfatio de S. Mansueto. Préface de saint Mansuy .
Ant. ad Communionem. 2 Thess. 2, 12 .16Communion
Debémus grátias ágere Deo semper pro vobis, quod elegerit vos Deus primítias in salútem, per Evangélium nostrum : ipse autem Dóminus noster Iesus Christus exhortétur corda vestra, et confírmet in omni ópere bono.Nous devons à Dieu d’incessantes actions de grâces à votre sujet. Il vous a choisis parmi les premiers pour vous sauver par notre Évangile. Que notre Seigneur Jésus-Christ encourage lui-même nos cœurs et les affermisse dans toutes sortes de bonnes œuvres.
Postcommunio.Postcommunion
Deus, qui per beáti Mansuéti ministérium nos vocásti in regnum Fílii dilectiónis tuæ : per hæc mystéria, quæ súmpsimus, concéde, ut quibus inest fídei iustificátio, non desit grátiæ plenitúdo.Dieu qui, grâce à saint Mansuy, nous avez appelés dans le royaume de votre Fils bien-aimé, faites que, par le sacrement que nous avons reçu, ceux qui ont été justifiés par la foi reçoivent la plénitude de votre grâce.
In Diœcesi Sancti Deodati

Dans le Diocèse de St Dié

SANCTI MANSUETI
SAINT MANSUY
Ep. et Conf.
Primi Leucorum Episcopi.
Evêque et Confesseur
Premier Evêque des Leuques.
II classis (ante CR 1960 : duplex II classis)
IIème classe (avant 1960 : double IIème classe)
On dit la même messe qu’à Nancy sans la séquence, et avec la Préface des Saints .
Mgr Turinaz avec le surhuméral
Mgr Bernard avec le surhuméral
Mgr Papin avec le surhuméral (2009)

[1] On devrait dire et écrire Mansuet, comme jadis : Nous écrirons néanmoins, par égard pour les lecteurs, suivant la prononciation actuellement en usage.

[2] Nobilium quidem Scothorum clara progenie genitus, dit Adson (Historiographe de St Mansuy, sur ordre de St Gérard.), et le livre des Épitaphes : Nobili Scotorum genere oriendus, que l’on a jusqu’ici traduit par : Né d’une illustre famille d’Ecosse. Mais M. le docteur Godron a récemment démontré que cette traduction serait inexacte, si l’on attachait au mot Écossais, le sens qu’où lui applique aujourd’hui. Tous les anciens hagiographes, fait remarquer le savant Doyen de la Faculté des Sciences de Nancy, disent positivement que Saint Mansuy était Natione Scotus, c’est-à-dire Scott. Or, continue-t-il, la nation des Scotts habitait l’Irlande qui portait alors le nom de Scotia major qu’elle conserva jusqu’au dixième siècle. (Examen ethnologique des chefs de S. Mansuy et de S. Gérard, évêques de Toul, 1864.)

[3] Le bréviaire manuscrit du diocèse de Toul et celui du même diocèse de 1512 ont emprunté à Adson les neuf leçons avec les répons, de l’office de Saint Mansuy.

[4] Martyrologe Gallican, t. I, 1637.

[5] Lors de l’introduction de la fête de St Pie X au calendrier, elle fut déplacée au 4 septembre.