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Saint Vaast (Waast, Gaston), évêque et confesseur

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Diocèse de Nancy et de Toul & Diocèse de St Dié.

Sommaire

  Dans le Diocèse de Nancy et de Toul  
  Dans le Diocèse de St Dié  

A l’époque où les francs étaient encore païens, Waast nait dans une famille noble gallo-romaine. Il se sent appelé à devenir moine-ermite. Il vit retiré dans la région de Toul. Mais il vient en aide aux malades qui le sollicitent. C’est ainsi qu’il se retrouve appelé à une vie publique comme prêtre à Toul. Quand Clovis passe à Toul pour se rendre à Reims, on l’invite à rencontrer Waast. C’est ainsi qu’il donne au chef des Francs les premiers enseignements sur la foi chrétienne. La guérison d’un aveugle par le saint, sur la route de Reims, impressionne Clovis et l’ouvre encore plus à la foi chrétienne. C’était après la victoire de Tolbiac, où Clovis avait fait de vœu de se convertir au Dieu de Clothilde son épouse, s’il gagnait la bataille.

A Reims, saint Rémy demande à ce prêtre toulois de continuer l’éducation chrétienne de Clovis. Éducateur de la foi et conseiller du pouvoir se font ensemble. Devenu chrétien, Clovis se préoccupa de l’évangélisation de son royaume et trouva en saint Waast un précieux auxiliaire. Consacré évêque par saint Rémi, saint Waast fut envoyé à Arras où il a laissé le souvenir d’un intrépide missionnaire.

Arras était un pays mal géré, pillé et ravagé par les barbares. Saint Martin vers l’an 350 avait déjà évangélisé l’Artois et Arras, capitale des Celtes Atrébates. Mais sur ces premières communautés chrétiennes s’abattit l’ouragan barbare. Vers l’an 500, l’évangélisation devait être reprise à zéro. L’histoire rapporte que Waast entrant dans les ruines d’une église se trouve face à un ours. Waast le fait reculer et retourner dans la forêt, image du paganisme. Il guérit aveugles et boiteux. Il apporte la vérité chrétienne à toute une population broyée dans la misère du paganisme. Elle devient capable de voir la vraie lumière et de marcher dans la foi.

Son apostolat dura quarante ans environ et on s’accorde pour placer sa mort en 540, le 6 février.

Saint Waast fut le patron d’une des plus anciennes paroisses de Toul, voisine de la cathédrale, à l’endroit où une tradition tardive veut qu’il ait eu sa maison.

Sa fête était célébrée le jour de sa mort, 6 février, jusqu’à ce que la fête de saint Tite, compagnon de saint Paul, soit fixée ce jour là. Depuis, nous fêtons saint Waast le 13 février.

« Clovis vint en la ville de Toul, où il savait que Vaast servait Dieu dans une louable sainteté et pour jouir des doux fruits de la vie contemplative. Il le prit pour compagnon ; et ensuite il s’empressa d’aller auprès de Rémi, un très célèbre prêtre du Christ, dans la ville de Reims, afin qu’éduqué par les saines leçons de chaque, initié dans les fermes fondements de la Foi de l’Église, et préparé par la foi et la connaissance de la vertu, il puisse être spirituellement lavé aux fonts baptismaux par un si grand prêtre, et encouragé par les dons célestes de l’autre, car cet homme, marchant devant la divine miséricorde, était le début de la prédication de l’Évangile. L’un mena le roi à se hâter vers la fontaine de la Vie ; l’autre (Rémi) l’y lava. Les 2 pères étaient égaux en piété ; l’un (Vaast), par les doctrines de la Foi, l’autre, (Rémi) par les eaux baptismales : tous deux offrirent comme don acceptable au Roi éternel un roi temporel. Ces hommes sont 2 oliviers, 2 candélabres lumineux, par lesquels le roi prémentionné, éduqué dans les voies de Dieu, par la miséricorde de Dieu, étant entré par le portail de la Lumière perpétuelle et croyant en Christ avec son très puissant peuple Franc, firent d’un peuple élu une nation sainte, de sorte que les vertus de ce Dieu Qui les avait appelés des ténèbres à Sa merveilleuse Lumière puissent être manifestées en eux. » (Vie de Saint Vaast écrite vers 800 par le bienheureux Alcuin)

(En Carême, on fait seulement mémoire du Saint avec les trois oraisons de la Messe suivante)
die 13 februarii
le 13 février
SANCTI VEDASTI
SAINT VAAST
Ep. et Conf.
Evêque et Confesseur
In Diœcesi Nanceiensi et Tullensi

Dans le Diocèse de Nancy et de Toul

III classis (ante CR 1960 : simplex)
IIIème classe (avant 1960 : simple)
Ant. ad Introitum. Ps. 77, 70-72.Introït
Elégit Dóminus servum suum páscere hereditátem suam : et pavit eos in innocéntia cordis sui, et in intelléctibus mánuum suárum dedúxit eos. Le Seigneur choisit son serviteur comme pasteur de son peuple. Et celui-ci menait le troupeau avec droiture, et d’une main sûre il les guidait.
Ps. ibid., 1.
Atténdite, pópule meus, legem meam : inclináte aurem vestram in verba oris mei.Écoute ma loi, ô mon peuple, prête l’oreille aux paroles de ma bouche.
V/. Glória Patri.
Oratio.Collecte
Exáudi nos, Dómine sancte, Pater omnípotens, ætérne Deus : et beáti Vedásti Confessóris tui atque Pontíficis, per quem salútis mónita genti nostræ dedísti, méritis et intercessióne, hanc plebem tuam miseratióne custódi, benignitáte consérva, pietáte salvífica.Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant, exaucez-nous par les mérites et la prière de votre Évêque saint Vaast qui a transmis à notre peuple les commandements du salut. Gardez ce peuple grâce à votre pitié, faites-le vivre grâce à votre bonté, sauvez-le grâce à votre amour.
Léctio Epístolæ beáti Pauli Apóstoli ad Thessalonicénses.Lecture de la première Épître de saint Paul aux Thessaloniciens.
2 Thess. 2, 12-16.
Debémus grátias ágere Deo semper pro vobis, fratres dilécti a Deo, quod elégerit vos Deus primítias in salútem, in sanctificatióne spíritus, et in fide veritátis : in qua et vocávit vos per Evangélium nostrum in acquisitiónem glóriæ Dómini nostri Iesu Christi. Itaque, fratres, state, et tenéte traditiónes quas didicístis, sive per sermónem, sive per epístolam nostram. Ipse autem Dóminus noster Iesus Christus, et Deus et Pater noster, qui diléxit nos, et dedit consolatiónem æternam, et spem bonam in grátia, exhortétur corda vestra, et confírmet in omni ópere et sermóne bono.Nous devons à Dieu d’incessantes actions de grâces à votre sujet, frères aimés de Dieu. Il vous a choisis parmi les premiers pour vous sauver par la sainteté de l’esprit et la foi véritable. De plus il vous a appelés par notre Évangile pour acquérir la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. Donc, mes frères, demeurez fermes et retenez les traditions que nos paroles ou notre première lettre vous ont apprises. Jésus-Christ Nôtre-Seigneur lui-même, et Dieu notre Père, nous a aimés et nous a donné la joie éternelle et une solide espérance dans sa grâce ; qu’il encourage vos cœurs et les affermisse dans toutes sortes de bonnes œuvres et de bonnes résolutions.
Graduale. Ezech. 34, 23.Graduel
Suscitábo super oves mas pastórem unum : ipse pascet eas et ipse erít eis in pastórem. Je susciterai à mon troupeau un chef : il le mènera au pâturage et il sera pour lui un berger.
V/. Act. 13, 22. Huic Deus testimónium pérhibens dixit : Invéni virum secúndum cor meum.V/. Dieu lui a rendu témoignage en disant : « J’ai trouvé un homme selon mon cœur. »
Allelúia, allelúia. V/. Eccli. 45, 8. Dedit illi Dóminus sacerdótium gentis : et beatificávit eum in glória. Allelúia.Allelúia, allelúia. V/. Le Seigneur lui a conféré la plénitude du sacerdoce. Il lui a assuré le bonheur et la gloire. Alléluia !
Post Septuagesimam, ommissis Allelúia et versu sequenti, diciturAprès la Septuagésime, on omet l’Alléluia et son verset et on dit
Tractus. Ps. 25, 8, 11-12Trait
Dómine, dilexi decórem domus tuæ : et locum habitatiónis glóriæ tuæ.Seigneur, j’ai aimé la beauté de votre Maison et le Lieu de gloire où vous habitez.
V/. Ego autem in innocéntia mea ingréssus sum : rédime me, et miserére mei.V/. Pour moi, je me présente en toute innocence. Sauvez-moi et ayez pitié de moi.
V/. Pes meus stetit in dirécto : in ecclésiis benedícam te, Dómine.V/. Avec fermeté j’ai marché dans le droit chemin : devant toute l’Église, je vous bénirai, Seigneur.
+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Matthǽum.Lecture du Saint Evangile selon saint Mathieu.
Matth. 25, 14-23.
In illo témpore : Dixit Iesus discípulis suis parábolam hanc : Homo péregre proficíscens vocávit servos suos, et trádidit illis bona sua. Et uni dedit quinque talénta, álii a tem duo, álii vero unum, unicuíque secúndum própriam virtútem, et proféctus est statim. Abiit autem, qui quinque talénta accéperat, et operátus est in eis, et lucrátus est ália quinque. Simíliter et, qui duo accéperat, lucrátus est ália duo. Qui autem unum accéperat, ábiens fodit in terram, et abscóndit pecúniam dómini sui. Post multum vero témporis venit dóminus servórum illórum, et pósuit ratiónem cum eis. Et accédens qui quinque talénta accéperat, óbtulit ália quinque talénta,dicens : Dómine, quinque talénta tradidísti mihi, ecce, ália quinque superlucrátus sum. Ait illi dóminus eius : Euge, serve bone et fidélis, quia super pauca fuísti fidélis, super multa te constítuam : intra in gáudium dómini tui. Accéssit autem et qui duo talénta accéperat, et ait : Dómine, duo talénta tradidísti mihi, ecce, ália duo lucrátus sum. Ait illi dóminus eius : Euge, serve bone et fidélis, quia super pauca fuísti fidélis, super multa te constítuam : intra in gáudium dómini tui.En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Un homme, partant pour un long voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens. Il donna à l’un cinq talents, à un autre deux, et à un autre un seul, à chacun selon sa capacité ; puis il partit aussitôt. Celui qui avait reçu cinq talents s’en alla, les fit valoir, et en gagna cinq autres. De même, celui qui en avait reçu deux, en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un, s’en alla, creusa dans la terre et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. Et celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, et présenta cinq autres talents, en disant : Seigneur, vous m’avez remis cinq talents ; voici que j’en ai gagné cinq autres. Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; parce que tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi, et dit : Seigneur, vous m’avez remis deux talents ; voici que j’en ai gagné deux autres. Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; parce que tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.
Ant. ad Offertorium. Ps. 53, 8.Offertoire
Voluntárie sacrificábo tibi, et confitébor nómini tuo, Dómine.De grand cœur je t’offrirai un sacrifice et je rendrai grâce à ton nom, Seigneur.
SecretaSecrète
Deus, qui sacrum Melchísedech sacrifícium olim suscepísti, ac pro salúte nostra teípsum hóstiam vivántem Patri obtulísti : quǽsumus ; ut per gloriósa mérita sancti Pontíficis Vedásti, accépta habére dignéris hódie múnera nostras devotiónis.Dieu, qui avez jadis accepté le sacrifice de Melchisédech et vous êtes vous-même offert au Père en Victime vivante, nous vous demandons de bien vouloir accepter aujourd’hui, grâce aux mérites glorieux de votre Évêque saint Vaast, ces dons de notre piété.
Ant. ad Communionem. Ps. 23, 3-4.Communion
Quis ascéndet in montem Dómini, aut quis stabit in loco sancto eius ? Innocens mánibus et mundo corde.Qui pourra gravir la montagne du Seigneur, et rester debout en ce lieu sacré ? Celui qui aura les mains nettes et le cœur pur.
PostcommunioPostcommunion
En célébrant dans la joie le glorieux souvenir de votre Évêque saint Vaast, nous implorons, Dieu très doux, votre clémence : faites que par ce très saint Sacrement de votre Corps et de votre Sang que nous avons reçu, nous parvenions, avec votre aide, aux joies éternelles.Gloriósam cum gáudio sancti Pontíficis tui Vedásti memóriam agéntes, tuam, mitíssime Deus, implorámus cleméntiam : ut per sacrosáncta Córporis et Sánguinis tui mystéria quæ súmpsimus, ad ætérna gáudia, te adiuvánte, perveníre valeámus.
In Diœcesi Sancti Deodati

Dans le Diocèse de St Dié

III classis (ante CR 1960 : duplex)
IIIème classe (avant 1960 : double)
Missa Státuit, de Communi Confessoris Pontificis I loco, præter orationes sequentes :Messe Státuit, du Commun d’un Confesseur Pontife I, sauf les oraisons suivantes :
Oratio.Collecte
Exáudi nos, Dómine sancte, Pater omnípotens, ætérne Deus : et beáti Vedásti Confessóris tui atque Pontíficis, per quem salútis mónita genti nostræ dedísti, méritis et intercessióne, hanc plebem tuam miseratióne custódi, benignitáte consérva, pietáte salvífica.Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant, exaucez-nous par les mérites et la prière de votre Évêque saint Vaast qui a transmis à notre peuple les commandements du salut. Gardez ce peuple grâce à votre pitié, faites-le vivre grâce à votre bonté, sauvez-le grâce à votre amour.
SecretaSecrète
Deus, qui sacrum Melchísedech sacrifícium olim suscepísti, ac pro salúte nostra teípsum hóstiam vivántem Patri obtulísti : quǽsumus ; ut per gloriósa mérita sancti Pontíficis Vedásti, accépta habére dignéris hódie múnera nostras devotiónis.Dieu, qui avez jadis accepté le sacrifice de Melchisédech et vous êtes vous-même offert au Père en Victime vivante, nous vous demandons de bien vouloir accepter aujourd’hui, grâce aux mérites glorieux de votre Évêque saint Vaast, ces dons de notre piété.
PostcommunioPostcommunion
En célébrant dans la joie le glorieux souvenir de votre Évêque saint Vaast, nous implorons, Dieu très doux, votre clémence : faites que par ce très saint Sacrement de votre Corps et de votre Sang que nous avons reçu, nous parvenions, avec votre aide, aux joies éternelles.Gloriósam cum gáudio sancti Pontíficis tui Vedásti memóriam agéntes, tuam, mitíssime Deus, implorámus cleméntiam : ut per sacrosáncta Córporis et Sánguinis tui mystéria quæ súmpsimus, ad ætérna gáudia, te adiuvánte, perveníre valeámus.
Saint Vaast, représenté avec un ours, qu’il aurait fait fuir des ruines de l’église d’Arras à son arrivée