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Saint Vanne, évêque

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Au diocèse de Verdun.

Evêque de Verdun, successeur de saint Firmin en 510.

Les hagiographes reconnaissaient, dès le début du Xème siècle, ne plus pouvoir se référer à la Vie de Saint Vanne. Les documents le concernant furent en effet détruits dans l’incendie de la cathédrale de Verdun. On sait seulement que Saint Vanne fut évêque de Verdun pendant 26 ans.

Dès le VIIème siècle, Saint Vanne fut joint aux patrons primitifs de la ville, et très vite il éclipsa la mémoire de ses prédécesseurs.

En 951, l’évêque Bérenger fonda une abbaye bénédictine, pour remplacer les chanoines gardiens de la basilique nécropole des évêques. L’abbaye prit de nom de Saint Vanne.

En 1598, Dom Didier de La Tour entreprit de réformer cette abbaye, puis celle de Moyenmoutier. En 1604 le pape Clément VIII érigea une nouvelle congrégation monastique sous le titre des Saints Vanne-et-Hidulphe. Elle compta bientôt plus de 50 monastères en Lorraine et dans l’Est de la France. Cette congrégation, comme les autres, disparut à la Révolution.

Lorsque Dom Guéranger instaura, en 1837, la congrégation de France, celle-ci fut déclarée l’héritière des Congrégations bénédictines de Cluny, de Saint Maur et des Saints Vanne-et-Hidulphe.

die 14 novembris
le 14 novembre
SANCTI VITONI
SAINT VANNE
Virdunensi Ep. et Conf.
Evêque de Verdun et Confesseur
III classis (ante CR 1960 : duplex)
IIIème classe (avant 1960 : double)
Ant. ad Introitum. Ps. 77, 70-72.Introït
Elégit Dóminus servum suum páscere hereditátem suam : et pavit eos in innocéntia cordis sui, et in intelléctibus mánuum suárum dedúxit eos. Le Seigneur choisit son serviteur comme pasteur de son peuple. Et celui-ci menait le troupeau avec droiture, et d’une main sûre il les guidait.
Ps. ibid., 1.
Atténdite, pópule meus, legem meam : inclináte aurem vestram in verba oris mei.Écoute ma loi, ô mon peuple, prête l’oreille aux paroles de ma bouche.
V/. Glória Patri.
Oratio.Collecte
Deus,qui beátum Confessórem tuum atque Pontíficem Vitónum mirificásti in terris, et in cælis ætérnum gloríficas : quǽsumus ; ut cuius solemnitáte lætámur, eius apud te iúgiter intercessio nos prótegat. Per Dóminum.Dieu, qui avez magnifié sur terre le bienheureux Vanne, votre Confesseur et Pontife, et le glorifiez éternellement dans les cieux : nous vous le demandons ; comme nous sommes réjouis par sa solennité, que son intercession auprès de vous nous protège toujours.
Et fit commemoratio S. Iosaphat, ep. et Mart. :Et on fait mémoire de St Sosaphat, Évêque et Martyr :
Oratio.Collecte
Excita, quǽsumus, Dómine, in Ecclésia tua Spíritum, quo replétus beátus Iósaphat Martyr et Póntifex tuus ánimam suam pro óvibus pósuit : ut, eo intercedénte, nos quoque eódem Spíritu moti ac roboráti, ánimam nostram pro frátribus pónere non vereámur. Per Dóminum ... in unitáte eiúsdem.Nous vous en prions, Seigneur, suscitez dans votre Église l’Esprit qui remplissait votre bienheureux Martyr et Pontife Josaphat, et qui le porta à donner sa vie pour ses brebis ; afin qu’étant, par son intercession, animés et fortifiés, nous aussi, de ce même Esprit, nous ne craignions point de sacrifier notre vie pour nos frères.
Léctio Epístolæ beáti Pauli Apóstoli ad Hebrǽos.Lecture de l’Épître de saint Paul Apôtre aux Hébreux.
Hebr. 13, 7-17.
Fratres : Mementóte præpositórum vestrórum, qui vobis locúti sunt verbum Dei : quorum intuéntes éxitum conversatiónis, imitámini fidem. Jesus Christus heri et hódie : ipse et in sǽcula. Doctrínis váriis et peregrínis nolíte abdúci. Optimum est enim grátia stabilíre cor, non escis, quæ non profuérunt ambulántibus in eis. Habémus altáre, de quo édere non habent potestátem, qui tabernáculo desérviunt. Quorum enim animálium infértur sanguis pro peccáto in Sancta per pontíficem, horum córpora cremántur extra castra. Propter quod et Jesus, ut sanctífica rei per suum sánguinem pópulum, extra portam passus est. Exeámus ígitur ad eum extra castra, impropérium eius portántes. Non enim habémus hic manéntem civitátem, sed futúram inquírimus.Per ipsum ergo offerámus hóstiam laudis semper Deo, idest fructum labiórum confiténtium nómini eius. Beneficéntiæ autem et communiónis nolíte oblivísci : tálibus enim hóstiis promerétur Deus. Obedíte præpósitis vestris et subiacéte eis. Ipsi enim pervígilant, quasi ratiónem pro animábus vestris redditúri.Mes Frères : Souvenez-vous de vos guides, qui vous ont prêché la parole de Dieu ; considérant quelle a été la fin de leur vie, imitez leur foi. Jésus-Christ était hier, il est aujourd’hui, et il sera de même dans tous les siècles. Ne vous laissez pas entraîner par toutes sortes de doctrines étrangères. Car il est bon d’affermir son coeur par la grâce, non par des aliments, qui n’ont servi de rien à ceux qui en font leur règle de conduite. Nous avons un autel, dont ceux qui font le service dans le tabernacle n’ont pas le droit de manger. Car les corps des animaux dont le sang est porté par le pontife dans le sanctuaire pour le péché, sont brûlés hors du camp. C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. Sortons donc hors du camp pour aller à lui, en portant son opprobre. Car nous n’avons point ici de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. Offrons donc par lui sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. N’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car c’est par de tels sacrifices que l’on se rend Dieu favorable. Obéissez à vos guides et soyez-leur soumis ; car ils veillent, comme devant rendre compte pour vos âmes.
Graduale. Eccli. 45, 31.Graduel
Státuit Deus testaméntum ipsi,ut daret sapiéntiam in cor nostrum, iudicáre gentem suam in iustítia.Dieu a fait une alliance avec lui, pour mettre la sagesse dans nos cœurs, juger son peuple avec justice.
V/. Act. 1, 38. Hic est qui fuit in Ecclesia cum pátribus nostris, qui accepit verba vitæ dare nobisV/. C’est lui qui fut dans l’Église avec nos ancêtres et qui reçut les paroles de vie à nous transmettre.
Allelúia, allelúia. V/. 2 Machab. 15, 14. Hic est qui multum orat pro pópulo, et univérsa civitáte.Allelúia, allelúia. V/. C’est lui qui prie beaucoup pour le peuple, et pour toute la cité.
+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Ioánnem.Suite du Saint Evangile selon saint Jean.
Ioann. 10, 2-10.
In illo témpore : Dixit Iesus pharisǽis : Qui intrat per óstium, pastor est óvium. Huic ostiárius áperit, et oves vocem eius áudiunt, et próprias oves vocat nominátim et e ducit eas. Et cum próprias oves emíserit, ante eas vadit : et oves illum sequúntur, quia sciunt vocem eius. Aliénum autem non sequúntur, sed fúgiunt ab eo ; quia non novérunt vocem alienórum. Hoc provérbium dixit eis Iesus. Illi autem non cognovérunt, quid loquerétur eis. Dixit ergo eis íterum Iesus : Amen, amen, dico vobis, quia ego sum óstium óvium. Omnes, quotquot venérunt, fures sunt et latrónes, et non audiérunt eos oves. Ego sum. óstium. Per me si quis introíerit, salvábitur : et ingrediétur et egrediátur et páscua invéniet. Fur non venit, nisi ut furétur et mactet et perdat. Ego veni, ut vitam hábeant et abundántius hábeant.En ce temps-là, Jésus dit aux Pharisiens : Celui qui entre par la porte est le pasteur des brebis. A celui-ci le portier ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle ses propres brebis par leur nom, et il les fait sortir. Et lorsqu’il a fait sortir ses propres brebis, il va devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivent point un étranger, mais elles le fuient ; car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait. Jésus leur dit donc encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus sont des voleurs et des larrons, et les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera, et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient plus abondamment.
In Cathedrali ubi corpus requiescit dicitur CredoA la Cathédrale, où le corps repose, on dit le Credo
Ant. ad Offertorium. I Reg. 12, 22-24.Offertoire
Iuravit Dominus facere vos sibi populum ; absit a me ut cessem orare pro vobis. Igitur timete Dominum, et servite illi in veritate, et ex toto corde vestro.Le Seigneur a juré qu’il ferait de vous son peuple ; pour moi, Dieu me garde de cesser jamais de prier pour vous. Craignez donc le Seigneur, et servez-le dans la vérité et de tout votre coeur.
SecretaSecrète
Sacrifícium tibi, Dómine, laudis offérimus, pro beati Confessóris tui et Pontifícis Vitóni celebritáte, ut propitiatiónem, quam nostris opéribus non merémur, pii suffragatóris intercessióne consequámur. Per Dóminum.Nous vous offrons, Seigneur, le sacrifice de louange, pour la fête du bienheureux Vanne, votre Confesseur et Pontife, afin que nous obtenions par la prière de ce pieux intercesseur la propitiation que nous ne méritons pas par nos œuvres.
Pro S. IosaphatPour St. Iosaphat
SecretaSecrète
Clementíssime Deus, múnera hæc tua benedictióne perfunde, et nos in fide confírma : quam sanctus Iósaphat Martyr et Póntifex tuus, effúso sánguine, asséruit. Per Dóminum.O Dieu très clément, répandez votre bénédiction sur ces dons et confirmez-nous dans la foi que votre Saint Martyr et Pontife Josaphat a affirmée par l’effusion de son sang.
Ant. ad Communionem. Prov 11, 10 ; Eccli. 44, 14.Communion
In benedictióne iustórum exsultábitur cívitas, et nomen eórum vivit in generatiónem et generatiónem.Le bonheur des justes mettra la ville dans l’allégresse, et leur nom vivra de génération en génération.
PostcommunioPostcommunion
Tua sancta suméntes, quǽsumus, Dómine Deus noster : ut beáti Vitóni, Confessóris tui et Pontifícis, nos fóveant continuáta præsídia. Per Dóminum.Nous vous en prions, Seigneur, notre Dieu, nous avons reçus vos mystères : que les secours du bienheureux Vanne, votre Confesseur et Pontife, nous soutiennent toujours.
Pro S. IosaphatPour St. Iosaphat
PostcommunioPostcommunion
Spíritum, Dómine, fortitúdinis hæc nobis tríbuat mensa cæléstis : quæ sancti Iósaphat Mártyris tui atque Pontíficis vitam pro Ecclésiæ honóre iúgiter áluit ad victóriam. Per Dóminum.Que l’Esprit de force nous soit accordé, Seigneur, à cette table céleste où la vie spirituelle de saint Josaphat, votre Martyr et Pontife, s’est toujours alimentée, pour l’honneur de l’Église et pour sa propre victoire.