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04/07 Commémoraison de tous les Saints Souverains Pontifes

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Pendant l’Octave de la fête des Princes des Apôtres, beaucoup de diocèses célèbrent tous les saints Papes par une fête particulière.

Cette messe se trouve dans le supplément du missel intitulé Pro aliquibus locis, propre à certains lieux. Il faut noter qu’avant l’édition du propre à certains lieux de Jean XXIII, cette célébration se trouvait selon les éditions au 3 ou au 4 juillet, et le Credo y était mentionné.

Textes de la Messe, supplément du Missel Pro aliquibus locis

Textes de la messe ‘Pro aliquibus Locis’ que tout prêtre peut prendre en ce jour selon le code des rubriques de 1962 [*].

die 4 iulii
le 4 juillet

In Commemoratione omnium Ss. Summorum Pontificum

Commémoraison de tous les Saints Souverains Pontifes

Ant. ad Introitum. Ps. 49, 5-6 et 7Introït
Congregáte illi Sanctos eius, qui ordinavérunt testaméntum eius super sacrifícia. Et annuntiábunt cæli iustítiam eius : quia Deus tuus ego sum.Rassemblez autour de lui ses Saints, ceux qui par des sacrifices ont fait alliance avec lui. Les cieux annonceront sa justice : C’est moi ton Dieu.
Ps. ibid., 1.
Deus deórum Dóminus locútus est : et vocávit terram.Le Dieu des dieux, le Seigneur a parlé : il a appelé la terre.
V/. Glória Patri.
Oratio.Collecte
Deus, qui pópulis tuis indulgéntia cónsulis et amóre domináris : da spíritum sapiéntiæ, suffragántibus méritis Antístitum Ecclésiæ tuæ, quibus dedísti regímen disciplínæ ; ut de proféctu sanctárum óvium fiant gáudia ætérna pastórum. Per Dóminum.Dieu, vous conseillez avec indulgence votre peuple et le gouvernez avec amour : par les prières et les mérites des Pontifes de votre Église, auxquels vous avez donné la charge du gouvernement, accordez-nous l’Esprit de sagesse ; afin qu’en progressant dans la sainteté, les brebis comblent de joies éternelles les pasteurs.
Léctio Epístolæ beáti Pauli Apóstoli ad Hebrǽos.Lecture de l’Épître de saint Paul Apôtre aux Hébreux.
Hebr. 13, 7-17.©AEL 1964 [1]
Fratres : Mementóte præpositórum vestrórum, qui vobis locúti sunt verbum Dei : quorum intuéntes éxitum conversatiónis, imitámini fidem. Iesus Christus heri et hódie : ipse et in sǽcula. Doctrínis váriis et peregrínis nolíte abdúci. Optimum est enim grátia stabilíre cor, non escis, quæ non profuérunt ambulántibus in eis. Habémus altáre, de quo édere non habent potestátem, qui tabernáculo desérviunt. Quorum enim animálium infértur sanguis pro peccáto in Sancta per pontíficem, horum córpora cremántur extra castra. Propter quod et Iesus, ut sanctífica rei per suum sánguinem pópulum, extra portam passus est. Exeámus ígitur ad eum extra castra, impropérium eius portántes. Non enim habémus hic manéntem civitátem, sed futúram inquírimus.Per ipsum ergo offerámus hóstiam laudis semper Deo, idest fructum labiórum confiténtium nómini eius. Beneficéntiæ autem et communiónis nolíte oblivísci : tálibus enim hóstiis promerétur Deus. Obœdíte præpósitis vestris et subiacéte eis. Ipsi enim pervígilant, quasi ratiónem pro animábus vestris redditúri.Frères, souvenez-vous de vos chefs, ceux qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; et méditant sur l’aboutissement de leur vie, imitez leur foi. Jésus Christ est le même, hier, aujourd’hui et pour les siècles. Ne vous laissez pas entraîner par toutes sortes de doctrines étrangères : car il convient d’affermir son cœur par la grâce, et non par des aliments qui n’ont rien apporté à ceux qui en usèrent. Nous avons un autel, et les desservants du tabernacle n’ont pas le droit de s’en nourrir. Les corps des animaux dont le grand prêtre porte le sang dans le sanctuaire pour l’expiation du péché, sont brûlés en dehors du camp. C’est pourquoi Jésus lui aussi, pour sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors des portes. Ainsi donc, pour aller à lui, sortons en dehors du camp, en partageant son humiliation. Car nous n’avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous recherchons la cité future. Par lui, offrons à Dieu en tout temps un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. N’oubliez pas la bienfaisance, ni le partage de vos biens, car ce sont là des sacrifices qui plaisent à Dieu. Obéissez à vos chefs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, dont ils devront rendre compte.
Graduale. Ps. 131, 16-17.Graduel
Sacerdótes eius índuam salutári : et sancti eius exsultatióne exsultábunt.Je revêtirai ses prêtres de salut : et ses saints exulteront de joie.
V/. Illuc prodúcam cornu David : parávi lucérnam Christo meo.V/. Là je ferai paraître la puissance de David : j’ai préparé une lampe pour mon Christ.
Allelúia, allelúia. V/. Ps. 109, 4. Iurávit Dóminus, et non poenitébit eum : Tu es sacérdos in ætérnum, secúndum órdinem Melchísedech. Allelúia.Allelúia, allelúia. V/. Le Seigneur a juré, et il ne s’en repentira pas : Vous êtes prêtre à jamais selon l’ordre de Melchisédech. Alléluia.
In missis votivis post Septuagesimam, ommissis Allelúia et versu sequenti, diciturAux messes votives après la Septuagésime, on omet l’Alléluia et son verset et on dit :
Tractus. Ps. 111, 1-3.Trait
Beátus vir, qui timet Dóminum : in mandátis eius cupit nimis.Heureux l’homme qui craint le Seigneur : il met ses délices dans ses commandements.
V/. Potens in terra erit semen eius : generátio rectórum benedicéturV/. Sa race sera puissante sur la terre : la postérité des justes sera bénie.
V/. Glória et divítiæ in domo eius : et iustítia eius manet in sǽculum sǽculi.V/. La gloire et les richesses sont dans sa maison : et sa justice demeure dans les siècles des siècles.
Tempore paschali omittitur graduale, et eius loco dicitur :Pendant le temps pascal, on omet le graduel et à sa place on dit :
Allelúia, allelúia. V/. Ps. 109, 4. Iurávit Dóminus, et non poenitébit eum : Tu es sacérdos in ætérnum, secúndum órdinem Melchísedech.Allelúia, allelúia. V/. Le Seigneur a juré, et il ne s’en repentira pas : vous êtes prêtre à jamais selon l’ordre de Melchisédech.
Allelúia. V/. Eccli. 45, 9. Amávit eum Dóminus, et ornávit eum : stolam glóriæ índuit eum. Allelúia.Allelúia. V/. Le Seigneur l’a aimé et l’a orné : il l’a revêtu d’une robe de gloire. Alléluia.
+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Matthǽum.Suite du Saint Évangile selon saint Mathieu.
Matth. 16, 13-19.©AEL 1964 [2]
In illo témpore : Venit Iesus in partes Cæsaréæ Philippi, et interrogábat discípulos suos, dicens : Quem dicunt hómines esse Fílium hóminis ? At illi dixérunt : Alii Ioánnem Baptístam, alii autem Elíam, álii vero Ieremíam aut unum ex Prophétis. Dicit illis Iesus : Vos autem quem me esse dícitis ? Respóndens Simon Petrus, dixit : Tu es Christus, Fílius Dei vivi. Respóndens autem Iesus, dixit ei : Beátus es, Simon Bar Iona : quia caro et sanguis non revelávit tibi, sed Pater meus, qui in cælis est. Et ego dico tibi, quia tu es Petrus, et super hanc petram ædificábo Ecclésiam meam, et portæ ínferi non prævalébunt advérsus eam. Et tibi dabo claves regni cælórum. Et quodcúmque ligáveris super terram, erit ligátum et in cælis : et quodcúmque sólveris super terram, erit solútum et in cælis.En ce temps-là, Jésus était venu dans la région de Césarée de Philippe, et il demandait à ses disciples : « D’après ce qu’on dit, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, c’est Jean Baptiste ; pour les autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes ». Jésus leur dit : « Mais d’après vous, qui suis-je ? » Prenant la parole, Simon Pierre dit : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Jean : car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les Cieux. Et moi je te dis : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et les puissances des Enfers ne l’emporteront pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux ; tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les Cieux ».
Ant. ad Offertorium. Ps. 88, 21-22.Offertoire
Invéni David servum meum, oleo sancto meo unxi eum : manus enim mea auxiliábitur ei, et bráchium meum confortábit eum.J’ai trouvé David mon serviteur, je l’ai oint de mon huile sainte : car ma main l’assistera et mon bras le fortifiera.
SecretaSecrète
Unigéniti Fílii tui, quam tibi, Deus, Pater omnípotens, in honórem sanctórum Pontíficum offérimus, immaculáta hóstia, prosit nobis ad medélam percipiéndam. Per eúndem Dóminum.Dieu, Père Tout-puissant, que l’hostie immaculée de votre Fils unique que nous vous offrons en l’honneur de tous les saints Papes, nous serve de remède.
Ant. ad Offertorium. Ps. 88, 25.Offertoire
Véritas mea et misericórdia mea cum ipso : et in nómine meo exaltábitur cornu eius.Ma vérité et ma miséricorde seront avec lui : et par mon nom s’élèvera sa puissance.
PostcommunioPostcommunion
Da, quǽsumus, Dómine, fidélibus pópulis : sanctórum Pontíficum tuórum semper veneratióne lætári ; et eórum perpétua supplicatióne muníri. Per Dóminum.Donnez, nous vous en prions, Seigneur, aux peuples fidèles de toujours se réjouir de la dévotion à vos saints Papes, et d’être fortifiés par leur prière éternelle.

[*]

PROPRIUM SANCTORUM PRO ALIQUIBUS LOCISPROPRE DES SAINTS POUR CERTAINS LIEUX
Infrascriptae Missae de Mysterio vel Sancto elogium in Martyrologio eo die habente, dici possunt ut festivae ubicumque, ad libitum sacerdotis, iuxta rubricas. Similiter huiusmodi Missae dici possunt etiam ut votivae, nisi aliqua expresse excipiatur. Les Messes données ici d’un Mystère ou d’un saint qui a le jour-même une mention au Martyrologe, peuvent être dites comme festives partout, selon la volonté du prêtre et les rubriques. De la même manière, les Messes peuvent être dites comme votives sauf si c’est indiqué expressément.

[1] Cf. Motu proprio Summorum Pontificum : Art. 6. Dans les Messes selon le Missel du B. Jean XXIII célébrées avec le peuple, les lectures peuvent aussi être proclamées en langue vernaculaire, utilisant des éditions reconnues par le Siège apostolique.

[2] Cf. la note à l’Épître.