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24/07 Vigile de St Jacques, apôtre (avant 1955)

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Sommaire

  Textes de la Messe  
  Office  
  Bhx cardinal Schuster, Liber Sacramentorum  
  Dom Pius Parsch, Le guide dans l’année liturgique  

Jusqu’en 1955 et la suppression des Vigiles des Apôtres, ce jour était consacré à la vigile de St Jacques fêté le 25, on commémorait Ste Christine. A partir de 1955, le 24 juillet est un jour de férie avec mémoire de Ste Christine.

Textes de la Messe

die 24 Iulii
le 24 juillet
In Vigilia S. Iacobi
Vigile de St Jacques
Ap.
Apôtre
ante CR 1960 : simplex
avant 1960 : simple
Missa Ego autem, de Communi in Vigiliis Apostolorum.Messe Ego autem, du Commun des Vigiles des Apôtres.
Et fit commemoratio S. Christinæ Virg. et Mart.Et on fait mémoire de Ste Christine, Vierge et Martyre.

Office

On fait l’Office de la Férie, comme à l’Ordinaire et au Psautier ; sauf les Leçons et l’Oraison qui, s’il n’y en a pas de propres assignées en leur lieu, se disent comme ci-après, mais avec les Répons de la Férie courante, comme au Propre du Temps.

Leçons des Matines avant 1955.

Lectio i1ère leçon
Léctio sancti Evangélii secundum Ioánnem.Lecture du saint Évangile selon saint Jean.
Cap. 15, 12-16.
In illo témpore : Dixit Iesus discípulis suis : Hoc est præcéptum meum, ut diligátis ínvicem, sicut diléxi vos. Et réliqua.En ce temps-là : Jésus dit à ses disciples : Ceci est mon commandement : que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Et le reste.
Homilía sancti Gregórii Papæ.Homélie de saint Grégoire, Pape.
Homilía 27 in Evangelia
Cum cuncta sacra elóquia Domínicis plena sint præcéptis, quid est quod de dilectióne, quasi de singulári mandáto, Dóminus dicit : Hoc est præcéptum meum, ut diligátis ínvicem ; nisi quia omne mandátum de sola dilectióne est, et ómnia unum præcéptum sunt ? Quia quidquid præcípitur, in sola caritáte solidátur. Ut enim multi árboris rami ex una radíce pródeunt ; sic multæ virtútes ex una caritáte generántur. Nec habet áliquid viriditátis ramus boni óperis, si non manet in radíce caritátis.Toutes les paroles du divin Maître renferment des préceptes ; pourquoi donc dit-il de la charité, comme d’un commandement unique : « C’est mon commandement que vous vous aimiez les uns les autres » ? Pourquoi ? Sinon parce que tout commandement se rapporte à l’amour, et que tous les préceptes n’en font qu’un, n’ayant tous pour fondement que la seule charité. De même, en effet, que les nombreux rameaux d’un arbre proviennent d’une seule racine, ainsi toutes les vertus procèdent de la seule charité. Le rameau de la bonne œuvre n’a de vie et de verdeur que s’il demeure uni à la racine de la charité.
Responsoria de Feria, ut in Proprio de Tempore.Les Répons de la Férie comme au propre du Temps.
Lectio ii2e leçon
Præcépta ergo Domínica et multa sunt, et unum : multa per diversitátem óperis, unum in radíce dilectiónis. Quáliter autem ista diléctio tenénda sit, ipse insínuat, qui, in plerísque Scriptúræ suæ senténtiis, et amícos iubet díligi in se, et inimícos propter se. Ille enim veráciter caritátem habet, qui et amícum díligit in Deo, et inimícum díligit propter Deum. Nam sunt nonnúlli qui díligunt próximos, sed per afféctum cognatiónis et carnis ; quibus tamen, in hac dilectióne, sacra elóquia non contradícunt. Sed áliud est quod sponte impénditur natúræ, áliud quod præcéptis Domínicis ex caritáte debétur obediéntiæ.Il y a donc plusieurs préceptes du Seigneur et il n’y en a qu’un ; il y en a plusieurs, quant à la diversité des actes commandés ; il n’y en a qu’un quant à la racine, qui est la charité. Comment il faut pratiquer cette charité, notre Seigneur nous le fait entendre en nous ordonnant, presque à chaque page de ses saintes Écritures, d’aimer nos amis en Lui et nos ennemis pour Lui. Celui-là, en effet, a vraiment la charité qui aime son ami en Dieu et son ennemi pour Dieu. Il s’en rencontre plusieurs qui aiment leurs proches ; mais d’une affection toute naturelle, affection néanmoins que la loi de Dieu ne condamne point. Mais il y a une différence entre ce qu’on accorde spontanément à la nature et ce que l’on fait par amour de l’obéissance due aux divins préceptes du Seigneur.
Lectio iii3e leçon
Hi nimírum et próximum díligunt, et tamen illa sublímia dilectiónis prǽmia non assequúntur ; quia amórem suum non spiritáliter, sed carnáliter impéndunt. Proínde cum Dóminus díceret : Hoc est præcéptum meum, ut diligátis ínvicem ; prótinus áddidit : Sicut diléxi vos. Ac si apérte dicat : Ad hoc amáte, ad quod amávi vos. Qua in re, fratres caríssimi, solérter intuéndum est, quod antíquus hostis, dum mentem nostram ad rerum temporálium dilectiónem trahit, infirmiórem contra nos próximum éxcitat, qui ea ipsa, quæ dilígimus auférre moliátur.Ceux dont nous parlons aiment certainement leur prochain et toutefois ils n’obtiennent pas les sublimes récompenses promises à la charité, parce que leur amour n’a rien de spirituel : ce n’est qu’un amour charnel. Aussi le Seigneur après avoir dit : « C’est mon commandement que vous vous aimiez les uns les autres » ajoute aussitôt : « comme je vous ai aimés ». Ce qui revient à dire : aimez par le motif même qui m’a porté à vous aimer. Il faut en ceci, mes bien-aimés frères, observer attentivement que l’antique ennemi du genre humain, quand il attire notre âme à l’amour des choses temporelles, se sert contre nous de ce qu’il y a de plus faible parmi les créatures et s’efforce de nous ravir le bien même que nous aimons.

Bhx cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Dans la nuit du 24 au 25 juillet.

Cette synaxe nocturne se trouve déjà dans le Martyrologe Hiéronymien. La messe est du Commun.

Dom Pius Parsch, Le guide dans l’année liturgique

Je suis comme un olivier fertile dans la maison du Seigneur.

Vigile. — Les fêtes d’Apôtres sont célébrées avec grande solennité par l’Église (double de seconde classe), et soigneusement préparées (Vigile). La vigile consistait autrefois dans une assemblée nocturne. Le soir qui précédait la fête, les chrétiens se réunissaient pour passer la nuit à prier, à chanter et à entendre de pieuses lectures. La messe se célébrait vers l’aurore. La messe de la Vigile respire l’esprit de la primitive Église (Voir explication au Commun).