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03/08 Invention de St Etienne, protomartyr

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Sommaire

  Textes de la Messe  
  Office  
  Dom Guéranger, l’Année Liturgique  
  Bhx cardinal Schuster, Liber Sacramentorum  
  Dom Pius Parsch, Le guide dans l’année liturgique  

La fête de l’Invention des reliques de saint Étienne, ou St Étienne d’été, fut supprimée du calendrier Romain par Jean XXIII. Elle figure néanmoins parmi les messes pro aliquibus locis [*] du missel de 1962.

« Un prêtre de Jérusalem du nom de Lucien déclara avoir découvert les restes de saint Étienne à Caphargamala le 18 décembre 415. On en fit la translation solennelle à Jérusalem dans la Sainte-Sion le 26 décembre suivant [1]. Les reliques du Protomartyr se répandirent aussitôt à travers tout le monde. Au temps de saint Augustin, qui en avait reçu à Hippone, on les vénérait spécialement à Ancône (Italie), où la basilique Saint-Étienne attirait les foules.

Le martyrologe hiéronymien mentionne l’inventio corporis beatissimi Stephani le 3 août. Le martyrologe lyonnais du IXe siècle reproduit cette notice, suivi par Florus et les autres martyrologes. Ceux-ci suscitèrent le culte liturgique. Dès le IXe et le Xe siècle, puis surtout au XIe, il se répandit en France et en Angleterre. On le trouve à Cluny et à Saint-Gall au Xe siècle. Au XIe, le sacramentaire de Vich ainsi que le Rossianum donnent des formulaires pour la messe de la fête. A Rome, si le martyrologe de Saint-Cyriaque en fait état, on n’en trouve pas d’autre mention parmi nos témoins du XIe siècle. Au XIIe, où l’on érigea onze églises sous le vocable de saint Étienne, le collectaire de Saint-Pierre lui attribue une oraison : Deus qui nos hodierna die concedis reliquiarum, tandis que le passionnaire du Latran donne pour titre à sa lecture : Translatio sci Stephani protomartyris. Le missel du Latran, qui mentionne dans son intitulé l’inventio de Gamaliel avec celle d’Étienne, contient le formulaire appelé à passer ensuite dans le missel de la Curie.

La découverte de Caphargamala ayant eu lieu le 18 décembre, d’où vient la fête du 3 août connue du Hiéronymien ? H. Delehaye y voit l’anniversaire de la dédicace de la basilique d’Ancône. Nous pensons plutôt qu’il s’agit d’une dédicace romaine. En effet, au temps de saint Léon le Grand, une femme du nom d’Anicia Démétria érigea une basilique sous le vocable de saint Étienne sur la via Latina [2]. Or, par une confusion des noms, l’évangéliaire de 645 indique la via Latina comme lieu de la station pour la fête du pape saint Étienne le 2 août, alors que celui-ci reposait dans la crypte des Papes au cimetière de Callixte sur la via Appia. Le sacramentaire dee Vérone révèle, en faisant une autre confusion, une tradition romaine du VIe siècle : le 2 août, après avoir indiqué la station du cimetière de Callixte pour le natale du pape Étienne, il donne neuf messes en l’honneur du Protomartyr. Il devait s’agir d’une fête locale, appelée à disparaître en raison de l’éloignement de la basilique puis de sa destruction, la fête principale de saint Étienne étant célébrée depuis longtemps le 26 décembre » [3].

Textes de la Messe

die 3 augusti
le 3 août
IN INVENTIONE S. STEPHANI
INVENTION DE SAINT ETIENNE
Protomartyris
Protomartyr
semiduplex
semidouble
Ant. ad Introitum. Ps. 118,23,86 et 23.Introït
Sedérunt príncipes, et advérsum me loquebántur : et iníqui persecúti sunt me : ádiuva me, Dómine, Deus meus, quia servus tuus exercebátur in tuis iustificatiónibus.Les chefs du peuple se sont assemblés, ils m’ont accusé : et m’ont persécuté injustement : Viens à mon aide, Seigneur mon Dieu, car ton serviteur s’est appliqué à observer tes commandements.
Ps. ibid., 1.
Beati immaculáti in via, qui ámbulant in lege Dómini.Heureux ceux dont la route est droite et qui suivent la loi d Seigneur.
V/. Glória Patri.
Oratio.Collecte
Da nobis, quǽsumus, Dómine, imitári quod cólimus : ut discámus et inimícos dilígere ; quia eius Inventiónem celebrámus, qui novit étiam pro persecutóribus exoráre Dóminum nostrum Iesum Christum, Fílium tuum : Qui tecum vivit.Nous vous en prions, Seigneur, donnez-nous d’imiter celui que nous célébrons : nous apprendrons ainsi à aimer nos ennemis puisque nous fêtons l’Invention de celui qui a su prier notre Seigneur Jésus-Christ votre Fils même pour ses bourreaux.
Lectio Actuum Apostolorum.Lecture des Actes des Apôtres.
Act. 6, 8-10 ; 7, 54-59.
In diebus illis : Stéphanus plenus grátia et fortitúdine, faciébat prodígia et signa magna in pópulo. Surrexérunt autem quidam de synagóga, quæ appellátur Libertinórum, et Cyrenénsium, et Alexandrinórum, et eórum, qui erant a Cilícia et Asia, disputántes cum Stéphano : et non póterant resístere sapiéntiæ et Spirítui, qui loquebátur. Audiéntes autem hæc, dissecabántur córdibus suis, et stridébant déntibus in eum. Cum autem esset Stéphanus plenus Spíritu Sancto, inténdens in cœlum, vidit glóriam Dei, et Iesum stantem a dextris Dei. Et ait : Ecce, vídeo cœlos apértos, et Fílium hóminis stantem a dextris Dei. Exclamántes autem voce magna continuérunt aures suas, et ímpetum fecerunt unanímiter in eum. Et eiciéntes eum extra civitatem, lapidábant : et testes deposuérunt vestiménta sua secus pedes adolescéntis, qui vocabátur Saulus. Et lapidábant Stéphanum invocántem et dicéntem : Dómine Iesu, súscipe spíritum meum. Pósitis autem génibus, clamávit voce magna, dicens : Dómine, ne státuas illis hoc peccátum. Et cum hoc dixísset, obdormívit in Dómino.En ces jours là : Étienne, plein de grâce et de force, faisait des prodiges et de grands miracles parmi le peuple. Mais il se leva des gens de la synagogue dite des Affranchis, et des Cyrénéens, et des Alexandrins, et de ceux de Cilicie et d’Asie, qui disputèrent avec Étienne ; et ils ne pouvaient résister à sa sagesse ni à l’Esprit par lequel il parlait. En l’entendant paroles, ils avaient le cœur exaspéré, et ils grinçaient des dents contre lui. Mais (Étienne), qui était rempli de l’Esprit-Saint, ayant fixé les yeux au ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu, et il dit : "Voici que je vois les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu." Ils poussèrent de grands cris, se bouchèrent les oreilles et se jetèrent tous ensemble sur lui ; et après l’avoir entraîné hors de la ville, ils le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme nommé Saul. Pendant qu’ils lapidaient Étienne, il priait disant : "Seigneur Jésus, recevez mon esprit !" S’étant mis à genoux, il s’écria d’une voix forte : "Seigneur, ne leur imputez pas ce péché !" Et, cela dit, il mourut.
Graduale. Ps. 118, 23 et 86.Graduel
Sedérunt príncipes, et advérsum me loquebántur : et iníqui persecúti sunt me.Les chefs du peuple se sont assemblés, ils m’ont accusé : et m’ont persécuté injustement.
V/. Ps. 6, 5. Adiuva me, Dómine, Deus meus : salvum me fac propter misericórdiam tuam.V/. Venez à mon aide, Seigneur mon Dieu : sauvez-moi dans votre grande miséricorde.
Allelúia, allelúia. V/. Act. 7, 55. Vídeo cœlos apértos, et Iesum stantem a dextris virtútis Dei. Allelúia.Alléluia, alléluia. V/. Je vois les cieux ouverts et Jésus debout à la droite du Dieu tout puissant. Alléluia.
+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Matthǽum.Suite du Saint Évangile selon saint Mathieu.
Matth. 23, 34-39.
In illo témpore : Dicébat Iesus scribis et pharisǽis : Ecce, ego mitto ad vos prophétas, et sapiéntes, et scribas, et ex illis occidétis et crucifigétis, et ex eis flagellábitis in synagógis vestris, et persequémini de civitáte in civitátem : ut véniat super vos omnis sanguis iustus, qui effúsus est super terram, a sánguine Abel iusti usque ad sánguinem Zacharíæ, filii Barachíæ, quem occidístis inter templum et altáre. Amen, dico vobis, vénient hæc ómnia super generatiónem istam. Ierúsalem, Ierúsalem, quæ occídis prophétas, et lápidas eos, qui ad te missi sunt, quóties vólui congregáre fílios tuos, quemádmodum gallína cóngregat pullos suos sub alas, et noluísti ? Ecce, relinquétur vobis domus vestra desérta. Dico enim vobis, non me vidébitis ámodo, donec dicátis : Benedíctus, qui venit in nómine Dómini.En ce temps là : Jésus disait aux scribes et aux pharisiens : C’est pourquoi voici que je vous envoie prophètes, docteurs et scribes. Vous en tuerez et crucifierez, vous en flagellerez dans vos synagogues, vous en persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang du juste Abel jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le sanctuaire et l’autel. En vérité, je vous le dis, tout cela viendra sur cette génération. Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés ! Que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu ! Voici que votre maison va vous être laissée déserte. Car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais que vous n’ayez dit : "Béni celui qui vient au nom du Seigneur !".
Ant. ad Offertorium. Act. 6, 5 et 7, 59. Offertoire
Elegérunt Apóstoli Stéphanum Levítam, plenum fide et Spíritu Sancto : quem lapidavérunt Iudǽi orántem, et dicéntem : Dómine Iesu, áccipe spíritum meum, allelúia.Les Apôtres choisirent Étienne comme diacre pour sa grande foi, et parce que le Saint-Esprit l’animait : et tandis que les juifs le lapidaient, il faisait cette prière : Seigneur Jésus, accueillez mon âme. Alléluia.
SecretaSecrète
Súscipe, Dómine, múnera pro tuórum commemoratióne Sanctórum : ut, sicut illos pássio gloriósos effécit ; ita nos devótio reddat innócuos. Per Dóminum.Seigneur, acceptez ces offrandes en mémoire de vos saints : comme le martyre leur a mérité la gloire, que ce sacrifice nous fasse retrouver l’innocence.
Ant. ad Communionem. Act. 7, 55, 58 et 59. Communion
Vídeo cœlos apértos, et Iesum stantem a dextris virtútis Dei : Dómine Iesu, accipe spíritum meum, et ne státuas illis hoc peccátum.vois les cieux ouverts et Jésus debout à la droite du Dieu tout puissant : Seigneur Jésus, accueillez mon âme et ne leur tenez pas rigueur de ce péché.
PostcommunioPostcommunion
Auxiliéntur nobis, Dómine, sumpta mystéria : et, intercedénte beáto Stéphano Mártyre tuo, sempitérna protectióne confírment. Per Dóminum nostrum.Seigneur, que vos sacrements reçus nous apportent votre secours : et, grâce à la prière de saint Étienne, Martyr, nous faire bénéficier toujours de votre protection.

Office

Aux Vêpres de St Alphonse, commémoraison de l’Invention de St Étienne.

Ant. Stéphanus autem plenus grátia et fortitúdine, faciébat signa magna in pópulo. Ant. Or Étienne, plein de grâce et de force, faisait de grands prodiges parmi le peuple [4].
V/. Glória et honóre coronásti eum, Dómine. V/. Vous l’avez couronné d’honneur et de gloire, Seigneur [5].
R/. Et constítuit eum super ópera mánuum tuárum. R/. Et vous l’avez établi sur les œuvres de vos mains.
OratioPrière
Da nobis, quǽsumus, Dómine, imitári quod cólimus : ut discámus et inimícos dilígere ; quia eius Inventiónem celebrámus, qui novit étiam pro persecutóribus exoráre Dóminum nostrum Iesum Christum, Fílium tuum : Qui tecum vivit.Nous vous en prions, Seigneur, donnez-nous d’imiter celui que nous célébrons : nous apprendrons ainsi à aimer nos ennemis puisque nous fêtons l’Invention de celui qui a su prier notre Seigneur Jésus-Christ votre Fils même pour ses bourreaux.

A Matines.

Invitatorium Invitatoire
Regem Mártyrum Dóminum, * Veníte, adorémus.Le Seigneur, Roi des Martyrs, * Venez, adorons.
Psaume 94 (Invitatoire)
Hymnus Hymne
Deus, tuórum mílitum
Sors, et coróna, prǽmium,
Laudes canéntes Mártyris
Absólve nexu críminis.
Dieu, partage, couronne
et récompense de vos soldats,
de votre Martyr nous chantons les louanges,
brisez les liens de nos crimes.
Hic nempe mundi gáudia,
Et blanda fraudum pábula
Imbúta felle députans,
Pervénit ad cæléstia.
Les joies du monde
la nourriture séduisante de ses ruses,
il les a jugées pleines de fiel ;
et il est arrivé au céleste séjour.
Pœnas cucúrrit fórtiter,
Et sústulit viríliter,
Fundénsque pro te sánguinem,
Ætérna dona póssidet.
Il a couru vaillamment aux supplices,
il les a supportés virilement,
et, répandant son sang pour vous,
il possède les dons éternels.
Ob hoc precátu súpplici
Te póscimus, piíssime :
In hoc triúmpho Mártyris
Dimítte noxam sérvulis.
C’est pourquoi, d’une humble prière,
nous vous supplions, ô très clément :
en ce triomphe de votre Martyr,
remettez à vos serviteurs leur péché.
Laus et perénnis glória
Patri sit, atque Fílio,
Sancto simul Paráclito,
In sempitérna sǽcula.
Amen.
Louange et gloire éternelle
soient au Père et au Fils,
ainsi qu’à l’Esprit-Saint consolateur,
dans les siècles éternels.
Amen.
In I NocturnoAu 1er Nocturne
Antiphonæ, Psalmi et Versus Nocturni de Feria.Antiennes, Psaumes et Verset du Nocturne au jour de la semaine.
Lectio i1ère leçon
De Actibus Apostolórum.Des Actes des Apôtres.
Cap. 7, 51-54.
Dura cervíce et incircumcísis córdibus et áuribus, vos semper Spirítui Sancto resístitis : sicut patres vestri, ita et vos. Quem prophetárum non sunt persecúti patres vestri ? Et occidérunt eos, qui prænuntiábunt de advéntu Iusti, cuius vos nunc proditóres et homicídæ fuístis, qui accepístis legem in dispositióne Angelórum et non custodístis. Audiéntes autem hæc, disseccabántur córdibus suis, et stridébant déntibus in eum.Durs de tête et incirconcis de cœur et d’oreilles, vous résistez toujours à l’Esprit-Saint ; Il en est de vous comme de vos pères. Lequel des Prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui prédisaient l’avènement du Juste que vous venez de trahir, et dont vous êtes les meurtriers, vous qui avez reçu la loi par le ministère des Anges, et qui ne l’avez point gardée. Entendant cela ils frémissaient de rage en leur cœur, et grinçaient des dents contre lui.
R/. Stéphanus autem plenus grátia et fortitúdine, * Faciébat prodígia et signa magna in pópulo.R/. Étienne, plein de grâce et de force [6], * Faisait des prodiges et de grands miracles au milieu du peuple.
V/. Surrexérunt quidam de synagóga disputántes cum Stéphano : et non póterant resístere sapiéntiæ, et Spirítui qui loquebátur.V/. Quelques-uns de la synagogue se levèrent, disputant contre Étienne, et ils ne pouvaient résister à la sagesse et à l’Esprit-Saint qui parlait.
* Faciébat prodígia et signa magna in pópulo. * Faisait des prodiges et de grands miracles au milieu du peuple.
Lectio ii2e leçon
Cap. 7, 55-59.
Cum autem esset plenus Spíritu Sancto, inténdens in cælum, vidit glóriam Dei, et Iesum stantem a dextris Dei. Et ait : Ecce vídeo cælos apértos, et Fílium hóminis stantem a dextris Dei. Exclamántes autem voce magna, continuérunt aures suas, et ímpetum fecérunt unanímiter in eum. Et eiciéntes eum extra civitátem lapidábant : et testes deposuérunt vestiménta sua secus pedes adolescéntis, qui vocabátur Saulus. Et lapidábant Stéphanum, invocántem et dicéntem : Dómine Iesu, súscipe spíritum meum.Mais comme il était rempli de l’Esprit-Saint, levant les yeux au ciel, il vit la gloire de Dieu, et Jésus qui se tenait à la droite de Dieu, et il dit : Voilà que je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme qui est assis à la droite de Dieu. Eux alors, criant d’une voix forte et se bouchant les oreilles, se précipitèrent tous ensemble sur lui, et l’entraînant hors de la ville, ils le lapidaient ; et les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme, nommé Saul. Et ils lapidaient Étienne, qui priait et disait : Seigneur Jésus, recevez mon esprit.
R/. Vidébant omnes Stéphanum, qui erant in concílio : * Et intuebántur vultum eius tamquam vultum Angeli stantis inter illos.R/. Tous ceux qui étaient dans le conseil virent Étienne [7] : * Et fixant les yeux sur son visage, il leur parut comme le visage d’un Ange, se tenant parmi eux.
V/. Plenus grátia et fortitúdine, faciébat prodígia et signa magna in pópulo.V/. Plein de grâce et de force, il faisait des prodiges et de grands miracles parmi le peuple.
* Et intuebántur vultum eius tamquam vultum Angeli stantis inter illos. * Et fixant les yeux sur son visage, il leur parut comme le visage d’un Ange, se tenant parmi eux.
Lectio iii3e leçon
Cap. 7, 60 ; 8, 1-2.
Pósitis autem génibus, clamávit voce magna : Dómine, ne státuas illis hoc peccátum. Et cum hoc dixísset, obdormívit in Dómino. Saulus autem erat conséntiens neci eius. Facta est autem in illa die persecútio magna in ecclésia quæ erat Ierosólymis ; et omnes dispérsi sunt per regiónes Iudǽæ et Samaríæ, præter Apóstolos. Curavérunt autem Stéphanum viri timoráti, et fecérunt planctum magnum super eum.Puis s’étant mis à genoux, il cria d’une voix forte : Seigneur, ne leur imputez point ce péché. Et lorsqu’il eut dit cela, il s’endormit dans le Seigneur. Or Saul était consentant de sa mort. Il s’éleva en ce temps-là une grande persécution contre l’Église qui était à Jérusalem, et tous, excepté les Apôtres, furent dispersés dans les régions de la Judée et de la Samarie. Des hommes craignant Dieu ensevelirent Étienne, et firent ses funérailles avec un grand deuil.
R/. Intuens in cælum beátus Stéphanus, vidit glóriam Dei, et ait : * Ecce vídeo cælos apértos, et Fílium hóminis stantem a dextris virtútis Dei.R/. Le bienheureux Étienne levant les yeux au ciel, vit la gloire de Dieu et dit [8] : * Voilà que je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme se tenant à la droite du Dieu tout-puissant.
V/. Cum autem esset Stéphanus plenus Spíritu Sancto, inténdens in cælum, vidit glóriam Dei, et ait.V/. Comme Étienne était rempli de l’Esprit-Saint, levant les yeux au ciel, il vit la gloire de Dieu, et il dit.
* Ecce vídeo cælos apértos, et Fílium hóminis stantem a dextris virtútis Dei. Glória Patri. * Ecce vídeo cælos apértos, et Fílium hóminis stantem a dextris virtútis Dei.* Voilà que je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme se tenant à la droite du Dieu tout-puissant. Gloire au Père. * Voilà que je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme se tenant à la droite du Dieu tout-puissant.
In II NocturnoAu 2nd Nocturne
Antiphonæ, Psalmi et Versus Nocturni de Feria.Antiennes, Psaumes et Verset du Nocturne au jour de la semaine.
Lectio iv4e leçon
Sanctórum córpora Stéphani Protomártyris, Gamaliélis, Nicodémi et Abibónis, quæ diu in obscúro ac sórdido loco iacúerant, Honório imperatóre, Luciáno presbýtero divínitus admónito, invénta sunt prope Ierosólymam. Cui Gamáliel cum in somnis apparuísset, gravi quadam et præclára senis spécie, locum iacéntium córporum commonstrávit, ímperans ut Ioánnem Ierosolymitánum antístitem adíret, agerétque cum eo ut honéstius illa córpora sepeliréntur.Les corps des saints Étienne, premier Martyr, de Gamaliel, de Nicodème et d’Abibos restèrent longtemps cachés dans un lieu obscur et indigne d’eux. Sur une indication céleste donnée au Prêtre Lucien, ils furent enfin trouvés près de Jérusalem, sous l’empereur Honorius. Gamaliel apparut en songe au Prêtre Lucien, sous la figure d’un vieillard à l’aspect grave et majestueux, et lui montrant où gisaient les corps, il lui ordonna d’aller trouver Jean, Évêque de Jérusalem, et de traiter avec lui des moyens de donner une sépulture plus honorable à leurs dépouilles.
R/. Lapidábant Stéphanum invocántem et dicéntem : * Dómine Iesu Christe, áccipe spíritum meum : et ne státuas illis hoc peccátum.R/. Ils lapidaient Étienne qui priait et disait [9] : * Seigneur Jésus, recevez mon esprit, et ne leur imputez point ce péché.
V/. Positis autem génibus, clamávit voce magna, dicens.V/. S’étant mis à genoux, il cria d’une voix forte, disant.
* Dómine Iesu Christe, áccipe spíritum meum : et ne státuas illis hoc peccátum. * Seigneur Jésus, recevez mon esprit, et ne leur imputez point ce péché.
Lectio v5e leçon
Quibus audítis Ierosolymórum antístes, finitimárum úrbium epíscopis presbyterísque convocátis, ad locum pergit ; defóssos lóculos ínvenit, unde suavíssimus odor efflabátur. Cuius rei fama commóta, magna hóminum multitúdo eo convénit, multíque ex váriis morbis ægróti ac débiles sani et íntegri domum rediérunt. Sacrum autem sancti Stéphani corpus, quod summa tunc celebritáte in sanctam ecclésiam Sion illátum est, sub Theodósio iunióre Constantinópolim, inde Romam, Pelágio primo summo Pontífice, translátum, in agro Veráno in sepúlcro sancti Lauréntii Mártyris collocátum est.A cette information, l’Évêque de Jérusalem convoqua les Évêques et les Prêtres des villes voisines et se rendit sur les lieux. Il découvrit et fit ouvrir les sépulcres, d’où s’exhala une odeur très suave. Le bruit de cet événement s’étant répandu, une grande foule se rassembla, et beaucoup des assistants, qui étaient affligés de diverses maladies, retournèrent chez eux complètement guéris. Le corps sacré de saint Étienne fut alors déposé avec la plus grande pompe dans la sainte église de Sion, d’où on le transporta à Constantinople, sous Théodose le Jeune. Apporté à Rome, au temps du souverain Pontife Pelage Ier, il fut placé dans le sépulcre de saint Laurent, Martyr, dans l’Agro Verano.
R/. Impetum fecérunt unanímiter in eum, et eiecérunt eum extra civitátem, invocántem et dicéntem : * Dómine Iesu, áccipe spíritum meum.R/. Ils se précipitèrent tous ensemble sur lui, et ils l’entraînèrent hors de la ville, priant et disant [10] : * Seigneur, Jésus, recevez mon esprit.
V/. Et testes deposuérunt vestiménta sua secus pedes adolescéntis, qui vocabátur Saulus : et lapidábant Stéphanum invocántem et dicéntem.V/. Et les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme nommé Saul [11] : et ils lapidaient Étienne qui priait et disait.
* Dómine Iesu, áccipe spíritum meum. * Seigneur, Jésus, recevez mon esprit.
Lectio vi6e leçon
Ex libro sancti Augustíni Epíscopi de Civitáte Dei.Du livre de saint Augustin, Évêque : De la cité de Dieu.
Liber 22, cap. 8 circa medium
Ad aquas Tibilitánas, epíscopo afferénte Proiécto relíquias Mártyris gloriosíssimi Stéphani, ad eius memóriam veniébat magnæ multitúdinis concúrsus et occúrsus. Ibi cæca múlier, ut ad epíscopum portántem pígnora sacra ducerétur, orávit : flores, quos ferébat, dedit ; recépit, óculis admóvit, prótinus vidit. Stupéntibus qui áderant, præíbat exsúltans, viam carpens et viæ ducem ultérius non requírens. Memoráti memóriam Mártyris, quæ pósita est in castéllo Synicénsi, quod Hipponénsi colóniæ vicínum est, eiúsdem loci Lucíllus epíscopus, pópulo præcedénte atque sequénte, portábat ; fístula, cuius moléstia iámdiu laboráverat, et famíliaríssimi sui médici, qui eam secáret, opperiebátur manus, illíus piæ sárcinæ vectatióne repénte sanáta est.Lorsque l’Évêque Project apportait à Tibilis des reliques du très glorieux Martyr Étienne, il y eut un grand concours de peuple sur le passage de la châsse. C’est alors qu’une femme aveugle, ayant demandé qu’on la fît approcher de l’Évêque qui portait les restes sacrés, donna des fleurs qu’elle tenait à la main, pour les faire toucher aux reliques ; et quand on les lui eut rendues, elle se les appliqua sur les yeux, et aussitôt elle recouvra la vue. A la stupéfaction de ceux qui étaient présents, elle se mit à marcher toute joyeuse en avant du cortège, alerte et n’ayant plus besoin de guide. Une autre châsse renfermant des reliques du même Martyr était en vénération tout près d’Hippone, au bourg de Sinite ; Lucillus, Évêque de ce lieu, qui la portait solennellement, précédé et suivi de la population, fut soudainement guéri, par la vertu de ce précieux fardeau, d’une fistule dont il était incommodé depuis longtemps et qu’il était prêt à faire ouvrir par un médecin de ses amis.
R/. Impii super iustum iactúram fecérunt, ut eum morti tráderent : * At ille gaudens suscépit lápides, ut mererétur accípere corónam glóriæ.R/. Des impies se sont jetés sur le juste, pour le livrer à la mort : * Mais lui, souffrit les pierres avec joie, pour mériter de recevoir la couronne de gloire.
V/. Continuérunt aures suas, et ímpetum fecérunt unanímiter in eum.V/. Ils se bouchèrent les oreilles, et se précipitèrent tous ensemble sur lui [12].
* At ille gaudens suscépit lápides, ut mererétur accípere corónam glóriæ. Glória Patri. * At ille gaudens suscépit lápides, ut mererétur accípere corónam glóriæ.* Mais lui, souffrit les pierres avec joie, pour mériter de recevoir la couronne de gloire. Gloire au Père. * Mais lui, souffrit les pierres avec joie, pour mériter de recevoir la couronne de gloire.
In III NocturnoAu 3ème Nocturne
Antiphonæ, Psalmi et Versus Nocturni de Feria.Antiennes, Psaumes et Verset du Nocturne au jour de la semaine.
Lectio vii7e leçon
Léctio sancti Evangélii secundum Matthǽum.Lecture du saint Évangile selon saint Matthieu.
Cap. 23, 34-39.
In illo témpore : Dicébat Iesus scribis et pharisǽis : Ecce ego mitto ad vos prophétas, et sapiéntes, et scribas : et ex illis occidétis, et crucifigétis. Et réliqua.En ce temps-là : Voici que moi-même je vous envoie des Prophètes, des sages et des Docteurs : et vous tuerez les uns, et vous crucifierez les autres. Et le reste.
Homilía sancti Hierónymi Presbýteri.Homélie de saint Jérôme, Prêtre.
Liber 4 Comment. in cap. 23 Matthæi
Hoc quod ántea dixerámus, Impléte mensúram patrum vestrórum ; ad persónam Dómini pertinére, eo quod occidéndus esset ab eis, potest et ad discípulos eius reférri, de quibus nunc dicit : Ecce ego mitto ad vos prophétas, et sapiéntes, et scribas. Simúlque obsérva, iuxta Apóstolum scribéntem ad Corínthios, vária esse dona discipulórum Christi ; álios prophétas, qui ventúra prædícent ; álios sapiéntes, qui novérunt quando débeant proférre sermónem ; álios scribas in lege doctíssimos, ex quibus lapidátus est Stéphanus, Paulus occísus, crucifíxus Petrus, flagelláti in Actibus Apostolórum discípuli.Ces paroles : « comblez la nature de vos pères » [13], que nous disons se rapporter à la personne du Seigneur, puisqu’il allait, par les Juifs, être mis à mort, se peuvent aussi rapporter à ses disciples, desquels il est dit maintenant : « Voici que moi-même je vous envoie des Prophètes, des sages et des Docteurs » [14]. Observez en même temps que, selon la remarque de l’Apôtre dans son Épître aux Corinthiens, des dons différents sont attribués aux disciples du Christ : les uns sont Prophètes et annoncent l’avenir ; d’autres ont le don de sagesse et discernent le moment propice pour parler ; il y a enfin des Docteurs, très versés dans la science de la loi. De ce nombre Étienne a été lapidé, Paul tué (par le glaive), Pierre crucifié, les disciples, comme on le voit dans les Actes des Apôtres [15], furent flagellés.
R/. Stéphanus servus Dei, quem lapidábant Iudǽi, vidit cælos apértos : vidit, et introívit : * Beátus homo, cui cæli patébant.R/. Étienne, le serviteur de Dieu, lui que les Juifs lapidaient, vit les Cieux ouverts ; il les vit et y entra [16] : * Heureux mortel pour qui s’ouvraient les Cieux.
V/. Cum ígitur saxórum crepitántium túrbine quaterétur, inter æthéreos aulæ cæléstis sinus divína ei cláritas fulsit.V/. Tandis qu’il était frappé d’une grêle de pierres qui tombaient avec fracas, une clarté divine brilla pour lui dans le ciel, au travers des espaces éthérés.
* Beátus homo, cui cæli patébant. * Heureux mortel pour qui s’ouvraient les Cieux.
Lectio viii8e leçon
Quǽrimus, quis iste sit Zacharías fílius Barachíæ : quia multos légimus Zacharías. Et ne líbera nobis tríbuerétur erróris facúltas, ádditum est : Quem occidístis inter templum et altáre. In divérsis divérsa legi : et débeo singulórum opiniónes pónere. Alii Zacharíam fílium Barachíæ dicunt, qui in duódecim prophétis undécimus est, patrísque in eo nomen conséntit : sed ubi occisus sit inter templum et altáre, Scriptúra non lóquitur ; máxime cum tempóribus eius vix ruínæ templi fúerint. Alii Zacharíam patrem Ioánnis intélligi volunt, ex quibúsdam apocryphórum sómniis approbántes, quod proptérea occísus sit, quia Salvatóris prædicáverit advéntum.Cherchons quel est ce Zacharie, fils de Barachie, car nous trouvons dans les Livres saints plusieurs Zacharie. Mais, comme si le Sauveur avait voulu nous empêcher de nous égarer dans nos recherches, il a ajouté : « Que vous avez tué entre le temple et l’autel » [17]. J’ai lu dans les auteurs, divers sentiments par rapport à ce personnage, et je dois, ce me semble, les exposer tous. Les uns voient dans ce Zacharie, fils de Barachie, le onzième des douze Prophètes, et, en effet, le nom de son père est bien celui que l’Évangile cite ; mais on ne voit nulle part dans les Écritures qu’il ait été tué entre le temple et l’autel, ce qui eût été d’ailleurs difficile, puisqu’à ce moment, c’est à peine si du temple, il restait des ruines. D’autres, s’appuyant sur certaines rêveries des apocryphes, font de ce Zacharie le père de Jean-Baptiste, prétendant qu’il aurait été tué pour avoir prêché l’avènement du Sauveur.
R/. Patefáctæ sunt iánuæ cæli Christi Mártyri beáto Stéphano, qui in número Mártyrum invéntus est primus : * Et ídeo triúmphat in cælis coronátus.R/. Les portes du Ciel ont été ouvertes au bienheureux Étienne, martyr du Christ, qui, le premier, a été mis au nombre des Martyrs [18] : * Et c’est pourquoi il a été couronné et triomphe dans les Cieux.
V/. Mortem enim, quam Salvátor noster dignátus est pro nobis pati, hanc ille primus réddidit Salvatóri.V/. Celui-ci a rendu le premier au Sauveur, la mort que notre Sauveur a daigné souffrir pour nous.
* Et ídeo triúmphat in cælis coronátus. Glória Patri. * Et ídeo triúmphat in cælis coronátus.* Et c’est pourquoi il a été couronné et triomphe dans les Cieux. Gloire au Père. * Et c’est pourquoi il a été couronné et triomphe dans les Cieux.
Lectio ix9e leçon
Alii istum volunt esse Zacharíam, qui occísus est a Ioas rege Iudæ inter templum et altáre, sicut Regum narrat história. Sed observándum, quod ille Zacharías non sit fílius Barachíæ, sed fílius Ióiadæ sacerdótis : unde et Scriptúra refert : Non fuit recordátus Ioas patris eius Ióiadæ, quia sibi fecísset bona. Cum ergo et Zacharíam teneámus et occisiónis conséntiat locus : quǽrimus, quare Barachíæ dicátur fílius, et non Ióiadæ ? Barachía lingua nostra Benedíctus Dómini dícitur, et sacerdótis Ióiadæ iustítia Hebrǽo nómine demonstrátur. In Evangélio, quo utúntur Nazaréni, pro fílio Barachíæ, fílium Ióiadæ reperímus scriptum.D’autres enfin prétendent que ce Zacharie est celui qui fut mis à mort par Joas, roi de Juda, entre le temple et l’autel, comme le racontent les livres des Rois. Mais il faut observer que le Zacharie en question n’est point fils de Barachie, mais du grand prêtre Joïada. Aussi l’Écriture dit-elle : « Joas ne se souvint pas que son père Joäda lui avait fait du bien » [19]. Comme donc d’un côté, nous avons Zacharie, et comme d’autre part, l’endroit où il fut mis à mort est bien celui indiqué plus haut, cherchons pour quelle raison on le dit fils de Barachie et non de Joïada. « Barachie » se traduit, en notre langue, « le béni du Seigneur, » et ce serait donc la justice du grand prêtre Joïada qui indiquerait l’emploi de ce nom hébreu de Barachie, nom attestant les bénédictions divines. Nous trouvons dans l’Évangile dont se servent les Nazaréens : « fils de Joïada », au lieu de « fils de Barachie ».
Te Deum

A Laudes.

Ant. 1 Lapidavérunt Stéphanum, * et ipse invocábat Dóminum, dicens : Ne státuas illis hoc peccátum.Ant. 1 Ils lapidèrent Étienne, * mais lui invoquait le Seigneur et disait : Ne leur imputez point ce péché [20].
Psaume 92
Ant. 2 Lápides torréntis * illi dulces fuérunt : ipsum sequúntur omnes ánimæ iustæ.Ant. 2 Les pierres du torrent * lui ont été douces : toutes les âmes justes le suivent.
Psaume 99
Ant. 3 Adhǽsit ánima mea * post te, quia caro mea lapidáta est pro te, Deus meus.Ant. 3 Mon âme s’est attachée à vous, * parce que ma chair a été lapidée pour vous, mon Dieu [21].
Psaume 62
Ant. 4 Stéphanus vidit * cælos apertos, vidit, et introívit : beátus homo, cui cæli patébant.Ant. 4 Étienne vit * les Cieux ouverts, il les vit et y entra : heureux mortel, pour qui les Cieux étaient ouverts !
Cantique des trois Enfants
Ant. 5 Ecce vídeo * cælos apertos, et Iesum stantem a dextris virtútis Dei.Ant. 5 Voici que je vois * les Cieux ouverts, et Jésus se tenant à la droite de la puissance de Dieu [22].
Psaume 148
Capitulum Act. 6. 8. Capitule
Stéphanus autem plenus grátia et fortitúdine, faciébat prodígia et signa magna in pópulo.Or, Étienne, plein de grâce et de force, faisait des prodiges et de grands miracles parmi le peuple.
Hymnus Hymne
Invícte Martyr, únicum
Patris secútus Fílium,
Victis triúmphas hóstibus,
Victor fruens cæléstibus.
Martyr invaincu, tu as suivi
le Fils unique du Père,
tu triomphes de tes ennemis vaincus,
victorieux, tu jouis des biens célestes.
Tui precátus múnere
Nostrum reátum dílue,
Arcens mali contágium,
Vitæ repéllens tǽdium.
Par le bienfait de ta prière,
efface les péchés qui nous accusent,
arrête la contagion du mal ;
éloigne le dégoût de la vie.
Solúta sunt iam víncula
Tui sacráti córporis :
Nos solve vinclis sǽculi,
Dono supérni Núminis.
Les voilà brisés, les liens
de ton corps sacré :
affranchis-nous des liens du siècle,
par un don du Dieu suprême.
Deo Patri sit glória,
Eiúsque soli Fílio,
Cum Spíritu Paráclito,
Nunc, et per omne sǽculum.
Amen.
Gloire soit à Dieu le Père
et à son Fils unique
ainsi qu’à l’Esprit Paraclet,
maintenant et dans tous les siècles.
Amen.
V/. Sepeliérunt Stéphanum viri timoráti. V/. Des hommes pieux ensevelirent Étienne [23].
R/. Et fecérunt planctum magnum super eum. R/. Et lui firent de grandes lamentations.
Ad Bened. Ant. Stéphanus autem * plenus grátia et fortitúdine, faciébat signa magna in pópulo. Ant. au Benedictus Or Étienne, * plein de grâce et de force, faisait de grands miracles parmi le peuple [24].
Benedictus
OratioPrière
Da nobis, quǽsumus, Dómine, imitári quod cólimus : ut discámus et inimícos dilígere ; quia eius Inventiónem celebrámus, qui novit étiam pro persecutóribus exoráre Dóminum nostrum Iesum Christum, Fílium tuum : Qui tecum vivit.Nous vous en prions, Seigneur, donnez-nous d’imiter celui que nous célébrons : nous apprendrons ainsi à aimer nos ennemis puisque nous fêtons l’Invention de celui qui a su prier notre Seigneur Jésus-Christ votre Fils même pour ses bourreaux.

Aux 1ères Vêpres de St Dominique, commémoraison de l’Invention de St Étienne.

Ant. Sepeliérunt Stéphanum viri timoráti, et fecérunt planctum magnum super eum. Ant. Étienne fut enseveli par des hommes pieux, qui lui firent de solennelles lamentations [25].
V/. Stéphanus vidit cælos apértos. V/. Étienne vit les Cieux ouverts [26].
R/. Vidit, et introívit : beátus homo, cui cæli patébant. R/. Il les vit et y entra : heureux mortel, à qui les Cieux étaient ouverts.
OratioPrière
Da nobis, quǽsumus, Dómine, imitári quod cólimus : ut discámus et inimícos dilígere ; quia eius Inventiónem celebrámus, qui novit étiam pro persecutóribus exoráre Dóminum nostrum Iesum Christum, Fílium tuum : Qui tecum vivit.Nous vous en prions, Seigneur, donnez-nous d’imiter celui que nous célébrons : nous apprendrons ainsi à aimer nos ennemis puisque nous fêtons l’Invention de celui qui a su prier notre Seigneur Jésus-Christ votre Fils même pour ses bourreaux.

Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Sollicité par l’approche du triomphe de Laurent, Étienne se lève pour assister à ses combats ; rencontre toute de grâce et de force, où l’éternelle Sagesse se révèle dans la disposition du Cycle sacré [27]. Mais la fête présente nous réserve aussi d’autres enseignements.

La première résurrection [28], dont nous parlions naguère [29], se poursuit pour les Saints. A la suite de Nazaire et de Celse, après tous les Martyrs que la victoire du Christ a montrés selon la divine promesse participants de sa gloire [30], le porte-enseigne de la blanche armée sort lui-même glorieux du tombeau pour la conduire à de nouveaux triomphes. Les farouches auxiliaires de la colère du Tout-Puissant contre Rome idolâtre, après avoir réduit en poudre les faux dieux, doivent être domptés à leur tour ; et cette seconde victoire sera l’œuvre des Martyrs assistant l’Église de leurs miracles, comme la première fut celle de leur foi méprisant la mort et les tourments [31]. La manière reçue en nos jours d’écrire l’histoire ignore cet ordre de considérations ; ce ne peut être une raison pour nous de sacrifier à l’idole : l’exactitude dont se targue en ses données la science de ce siècle, n’est qu’une preuve de plus que le faux s’alimente d’omissions souvent mieux que d’affirmations directement contraires au vrai. Or, autant le silence est profond aujourd’hui sur ce point, autant pourtant il est assuré que les années qui virent les Barbares s’implanter dans l’empire, et bientôt le renverser, furent signalées par une effusion de la vertu d’en haut comparable de plus d’un côté à celle qui avait marqué le temps de la prédication des Apôtres. Il ne fallait rien moins, d’une part pour rassurer les croyants, de l’autre pour imposer le respect de l’Église à la brutalité de ces envahisseurs qui ne connaissaient que le droit de la force, et n’éprouvaient que mépris pour la race qu’ils avaient vaincue.

L’intention providentielle qui multiplia autour du grand fait de la chute de Rome, en 410, les découvertes des corps saints, se manifeste pleinement dans la plus importante, objet de la fête de ce jour. L’année 415 avait sonné déjà. L’Italie, les Gaules, l’Espagne, dont l’Afrique allait bientôt partager le désastre, étaient en pleine invasion. Dans l’universelle ruine, les chrétiens, qui seuls gardaient avec eux l’espérance du monde, s’adressaient à tous les sanctuaires pour obtenir qu’au moins, selon l’expression du prêtre espagnol Avitus, « le Seigneur donnât mansuétude à ceux qu’il laissait prévaloir » [32]. C’est alors qu’eut lieu la révélation merveilleuse où la sévère critique de Tillemont, convaincue par le témoignage de toutes les chroniques et histoires, lettres et discours du temps [33], reconnaît « l’un des plus célèbres événements du Ve siècle » [34]. L’évêque Jean de Jérusalem recevait, par l’intermédiaire du prêtre Lucien, un message d’Étienne premier martyr et de ses compagnons de sépulture, ainsi conçu : « Ouvre en hâte notre tombe, pour que par nous Dieu ouvre au monde la porte de sa clémence, et qu’il prenne son peuple en pitié dans la tribulation qui est partout ». Et la découverte, accomplie au milieu de prodiges, était notifiée au monde entier comme le signe de salut [35] ; et la poussière du corps d’Étienne, répandue en tous lieux comme un gage de sécurité et de paix [36], produisait d’étonnantes conversions [37], d’innombrables miracles en tout semblables « à ceux des temps anciens » [38], rendant témoignage à cette même foi du Christ que le protomartyr avait quatre siècles plus tôt confessée dans la mort [39].

Tel était le caractère de cette manifestation extraordinaire, où les résurrections elles-mêmes se produisaient en nombre stupéfiant, que saint Augustin, parlant à son peuple, estimait prudent d’élever sa pensée d’Étienne simple serviteur au Christ seul Maître [40]. « Mort, il rend les morts vivants, disait-il, parce qu’en effet il n’est pas vraiment mort [41]. Mais, comme autrefois durant sa vie mortelle, c’est uniquement par le nom du Christ qu’il agit maintenant : tout ce que vous voyez se faire ainsi par la mémoire d’Étienne se fait en ce seul nom, pour que le Christ soit exalté, pour que le Christ soit adoré, pour que le Christ soit attendu comme juge des vivants et des morts » [42].

Terminons par cette louange qu’adressait, quelques années plus tard, à Étienne Basile de Séleucie, et qui résume si bien la raison de la fête : « Il n’est pas de lieu, de territoire, de nation, de lointaine frontière, qui n’ait obtenu le secours de vos bienfaits. Il n’est personne, étranger, citoyen, Barbare ou Scythe, qui n’éprouve par votre intercession le sentiment des réalités supérieures » [43].

Quel complément précieux du récit des saints Livres nous fournit cette histoire de votre Invention, ô Protomartyr ! Nous savons maintenant quels étaient « ces hommes craignant Dieu qui ensevelirent Étienne, et firent ses funérailles avec un grand deuil » [44]. Gamaliel, le maître du Docteur des nations, avait été, comme son disciple et avant lui, la conquête du Seigneur ; inspiré par Jésus à qui en mourant vous remettiez votre âme [45], il honora dans le trépas l’humble athlète du Christ des mêmes soins que Joseph d’Arimathie, le noble décurion , avait prodigués à l’Homme-Dieu, et fit placer votre corps dans le tombeau neuf qu’il s’était aussi préparé pour lui-même. Bientôt le compagnon du pieux labeur de Joseph au grand Vendredi, Nicodème, poursuivi par les Juifs dans cette persécution où vous parcourûtes le premier l’arène, trouvait asile près de vos restes vénérés, en attendant d’y goûter le repos de la mort des saints. Le grand nom de Gamaliel en imposait aux fureurs de la synagogue [46] ; tandis qu’Anne et Caïphe maintenaient par la faveur précaire de Rome le pouvoir sacerdotal aux mains de leurs proches, le petit-fils d’Hillel gardait pour les siens la primauté de la science et voyait sa descendance aînée rester, quatre siècles durant, dépositaire de la seule autorité morale qu’Israël dispersé reconnût encore. Mais pourtant plus heureux fut-il d’avoir, en écoutant les Apôtres et vous-même, ô Étienne, passé de la science des ombres à la lumière des réalités, de la Loi à l’Évangile, de Moïse à celui que Moïse annonçait [47] ; plus heureux que son aîné fut le fils de sa tendresse, Abibas, baptisé avec lui dans sa vingtième année, et qui, passant à Dieu, remplit la tombe qui le reçut près de la vôtre de la très suave odeur d’une pureté digne des cieux : combien touchante n’apparut pas la dernière volonté de l’illustre père, lorsque, son heure venue, il donna ordre qu’on rouvrît pour lui le tombeau d’Abibas et qu’on ne vît plus dans le père et l’enfant que deux frères jumeaux engendrés ensemble à la seule vraie lumière [48] !

La munificence du Seigneur Christ vous avait dignement, ô Étienne, entouré dans la mort. Nous rendons grâces au noble personnage qui vous donna l’hospitalité du dernier repos ; nous le remercions d’avoir lui-même, au temps voulu, rompu le silence gardé alors à son sujet par la délicate réserve des Écritures. C’est bien littéralement qu’ici encore nous constatons l’efficacité de la volonté par laquelle l’Homme-Dieu entend partager avec les siens tout honneur [49]. Votre sépulcre lui aussi fut glorieux [50] ; et quand il s’ouvrit, comme pour celui du Fils de l’homme, la terre aussi trembla, les assistants crurent que le ciel était descendu, le monde délivré d’une sécheresse désolante et de mille maux se reprit à espérer parmi les ruines. Aujourd’hui que notre Occident vous possède, que Gamaliel cède à Laurent ses droits d’hospitalité, levez-vous encore , ô Étienne ; et, de concert avec le grand diacre romain, délivrez-nous des Barbares nouveaux, en faisant qu’ils se convertissent ou disparaissent de la terre donnée par Dieu à son Christ [51].

Bhx cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Le corps du Protomartyr fut retrouvé à Caphargamala près de Jérusalem le 5 décembre 415. Ses ossements sacrés furent immédiatement transportés dans l’église de Sion, mais de nombreux fragments furent distribués aussi aux diverses églises de Palestine et d’Afrique où ils opérèrent bien vite de nombreux miracles. Quelques reliques, données par saint Augustin à la Vierge Démétriade, arrivèrent jusqu’à Rome, et ce fut l’origine des deux églises de Saint-Étienne sur la voie Latine, et de Saint-Étienne cata Galla Patricia, au Vatican.

Il semble que la fête du Protomartyr, le 2 ou le 3 août, soit beaucoup plus ancienne que l’invention de ses reliques ; et certains la mettent en relation (entre autres quelques manuscrits du Martyrologe Hiéronymien) avec le fameux sanctuaire de Saint-Étienne à Ancône, dont aujourd’hui aurait eu lieu la dédicace.

En 439, l’impératrice Eudoxie fit transporter le corps du premier martyr à Constantinople — non pas à Rome comme le veut une légende postérieure — et il fut déposé dans la basilique de Saint-Laurent.

La messe est la même que le 26 décembre, en changeant, bien entendu, dans la première collecte, le mot natalitia en Inventionem.

Le Sacramentaire Léonien, d’accord avec les Grecs, semble célébrer la fête de saint Étienne le 2 août. Il contient neuf messes en son honneur, au cours desquelles nous trouvons la préface suivante, qui fut probablement composée pour la dédicace d’une des différentes basiliques romaines dédiées au diacre martyr : Vere dignum... hac festivitate lætantes, qua dicatam nomini tuo basilicam beatus Stephanus martyr suo honore signavit, levita venerandus, castitatis exemplum, fidelis apostolicæ dispensator alimoniæ, Novi Testamenti inter contradicentes promptus assertor, primus cælestis martyrii dedicator. Per Christum etc [52].

Dom Pius Parsch, Le guide dans l’année liturgique

Le courage de la foi et l’amour des ennemis.

Plus de six mois après Noël, et huit jours avant la fête du diacre Laurent, nous commémorons l’Invention des reliques de saint Étienne. Nouvelle occasion pour l’Église de faire admirer cette héroïque figure. Nous avons besoin de ces sublimes modèles qui nous soulèvent au-dessus des misères de la vie terrestre et nous attirent vers les hauteurs de nos illustres aïeux.

L’exemple d’Étienne, cet ardent champion du Christ, rappelle que la vie chrétienne ne consiste pas à se traîner sans vigueur dans la plaine, mais à « courir » par un sentier abrupt « vers les biens que Dieu nous a promis » [53]. Le vrai chrétien est celui qui accepte résolument la lutte et la souffrance, la difficulté et la contradiction. Mais, ne l’oublions pas, nous pouvons compter sur le secours efficace d’en haut ; nous ne sommes pas seuls, le Christ nous accompagne. Surtout lorsque nous nous sommes unis à lui le matin au Saint-Sacrifice, nous aussi nous pouvons dire : « Je vois les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu ». « Debout », parce qu’il nous soutient dans la lutte comme autrefois son serviteur Étienne. La vertu dont l’Église nous propose aujourd’hui l’exemple est l’amour de nos ennemis (Oraison).

1. L’Invention de saint Étienne. — C’est près de Jérusalem, à Kaphardalama, qu’on trouva, le 5 décembre 415, les reliques de saint Étienne. On les transporta solennellement dans l’église de Sion. De nombreuses parcelles en furent distribuées aux églises de Palestine et d’Afrique où elles opérèrent des miracles. La découverte de ces reliques fut un grand événement dans l’univers chrétien. En 439l’impératrice Eudoxie fit transférer le corps du Premier Martyr, non à Rome, mais à Constantinople, en l’église Saint-Laurent.

2. La Messe (Sederunt), sauf la collecte, est la même qu’au jour de la fête de saint Étienne (26 décembre).

3. La prière des Heures. — La sixième leçon de matines donne un passage du célèbre ouvrage de saint Augustin : « La Cité de Dieu ». Nous y lisons le récit de deux miracles obtenus en Afrique par les reliques de saint Étienne. « Lorsque l’évêque Project apporta à Tibilis des reliques du très glorieux martyr Étienne, une foule immense se pressait sur le passage de la châsse. C’est alors qu’une femme aveugle, ayant demandé qu’on lui permît d’approcher de l’évêque qui portait les restes sacrés, présenta des fleurs pour les faire toucher aux reliques. Quand on les lui rendit, elle se les appliqua sur les yeux et recouvra aussitôt la vue. A la stupéfaction de tous, elle se plaça elle-même en tête du cortège sans avoir plus besoin de guide. — On vénère au bourg de Sinite, près d’Hippone, une autre châsse du même martyr. L’évêque du lieu, Lucius, la portait solennellement, un jour, précédé et suivi de la population, quand il fut soudainement guéri, par la vertu de ce précieux fardeau, d’une fistule dont il était incommodé depuis longtemps et qu’il voulait faire ouvrir prochainement par un médecin de ses amis ».

Les portes du ciel ont été ouvertes au martyr du Christ,
Au bienheureux Étienne qui, le premier, a été mis au nombre des Martyrs.
C’est pourquoi il a été couronné, triomphant dans les cieux.
Car il est le premier qui a rendu au Sauveur la mort que notre Sauveur a daigné souffrir pour nous (8e répons).

La leçon de l’Écriture est empruntée aujourd’hui aux Actes des Apôtres, chapitres 6-8, martyre de saint Étienne.

[*]

PROPRIUM SANCTORUM PRO ALIQUIBUS LOCISPROPRE DES SAINTS POUR CERTAINS LIEUX
Infrascriptae Missae de Mysterio vel Sancto elogium in Martyrologio eo die habente, dici possunt ut festivae ubicumque, ad libitum sacerdotis, iuxta rubricas. Similiter huiusmodi Missae dici possunt etiam ut votivae, nisi aliqua expresse excipiatur. Les Messes données ici d’un Mystère ou d’un saint qui a le jour-même une mention au Martyrologe, peuvent être dites comme festives partout, selon la volonté du prêtre et les rubriques. De la même manière, les Messes peuvent être dites comme votives sauf si c’est indiqué expressément.

[1] Epistola Luciani ad omnem Ecclesiam de révélations corporis Stephani martyris primi et aliorum, P.L. 41, col. 807-818. On trouvera une étude sur les diverses versions de cette lettre dans D.A.C.L. tome 5, col. 632-649.

[2] L. Duchesne, Le Liber Pontifîcalis, tome 1er, p. 238. Les ruines de la basilique Saint-Étienne de la via Latina furent mises à jour en 1858. Elles sont toujours visibles.

[3] Cf. Pierre Jounel, Le Culte des Saints dans les Basiliques du Latran et du Vatican au douzième siècle, École Française de Rome, Palais Farnèse, 1977.

[4] Act. 6, 8.

[5] Ps. 8, 5.

[6] Act. 6, 8.

[7] Act. 6, 15.

[8] Act. 7, 55.

[9] Act. 7, 58.

[10] Act. 7, 56.

[11] Le futur saint Paul, qui dut peut-être sa conversion aux prières du martyr.

[12] Act. 7, 56.

[13] Matth. 23, 32

[14] Matth. 23, 34.

[15] Act. 5, 40 & 6, 22.

[16] Act. 7, 55.

[17] Matth. 23, 35.

[18] C’est pour ce motif qu’il est appelé Protomartyr.

[19] 2 Par. 24, 22.

[20] Act. 7, 58.

[21] Ps. 62, 8.

[22] Act. 7, 55.

[23] Act. 8, 2.

[24] Act. 6, 8.

[25] Act. 8, 2.

[26] Act. 7, 55.

[27] Sap. VIII, 1.

[28] Apoc. XX.

[29] Cf. ici.

[30] Johan. XVII, 22, 24.

[31] I Johan. V, 4.

[32] Aviti Epist. ad Palchon., De reliquiis S. Stephani.

[33] IDATII, MARCELLINI, SOZOMENIS, AUGUSTINI, etc.

[34] Mem. eccl. II, p. 12.

[35] Luciani Epist. ad omnem Ecclesiam,De revelatione S. Stephani.

[36] Aviti Epist.

[37] Severi Epist. ad omnem Eccl., Devirtutibus S. Steph.

[38] Aug. De civit. Dei, XXII, 8.

[39] Ibid. 8, 9.

[40] Sermo 319, al. De diversis 51.

[41] Ibid.

[42] Sermo 316, al. de diversis 94.

[43] Basil. Selbuc. Oratio 41, de S. Stephano.

[44] Act. VIII, 2.

[45] Ibid. VII, 58.

[46] Act. V, 34-39.

[47] Ibid. VII, 37.

[48] Luciani Epist.

[49] Johan. XVII, 24.

[50] Isai. XI, 10.

[51] Psalm. II, 8.

[52] Nous nous réjouissons de cette fête par laquelle le bienheureux martyr Étienne a marqué en son honneur la basilique consacrée à votre nom, lui le diacre vénérable, l’exemple de la chasteté, le dispensateur fidèle de la nourriture apostolique, le prompt défenseur de la Nouvelle Alliance face aux contradicteurs, et le premier auteur du martyr céleste.

[53] Or. du Xe Dim. après la Pent.