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24/10 St Raphaël, archange

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Fête inscrite au calendrier en 1921.

(Leçons des Matines (avant 1960)

AU PREMIER NOCTURNE.
Du livre de Tobie.
Première leçon. Tobie appela vers lui son fils, et lui dit : Que pouvons-nous donner à cet homme saint, qui est venu avec toi ? Tobie, répondant, dit à son père : Mon père, quelle récompense lui donnerons-nous ? ou qu’est-ce qui pourra être digne de ses bienfaits ? Il m’a mené et ramené en bonne santé ; c’est lui-même qui a reçu l’argent de Qabélus ; lui qui m’a fait avoir ma femme, et qui a écarté d’elle le démon ; il a causé de la joie à ses parents, il m’a arraché à un poisson dévorant, il vous a fait voir à vous-même la lumière du ciel, et par lui nous avons été remplis de toute sorte de biens. Que pourrons-nous lui donner de convenable pour cela ?Mais je vous prie, mon père, de lui demander, si, par hasard, il juge digne de prendre pour lui la moitié de tout ce qui a été apporté.
R/. En ce temps-là, les prières de tous les deux furent exaucées en la glorieuse présence du Dieu souverain ; * Et le saint Ange du Seigneur, Raphaël, fut envoyé pour les guérir tous deux, eux dont les prières avaient été présentées au Seigneur en même temps. V/. Tobie et Sara, en proie à l’affliction, commencèrent à prier avec larmes. * Et.
Deuxième leçon. Et l’appelant, c’est-à-dire le père et le fils, ils le prirent à part, et se mirent à le prier de daigner accepter la moitié de tout ce qu’ils avaient apporté. Alors il leur dit en secret : Bénissez le Dieu du ciel, et rendez-lui gloire devant tous les vivants, parce qu’il a exercé envers vous sa miséricorde. Car il est bon de cacher le secret d’un roi ; mais révéler et publier les œuvres de Dieu, c’est une chose honorable. La prière est bonne avec le jeûne, et l’aumône vaut mieux que de tenir cachés des trésors d’or, parce que l’aumône sauve de la mort, et c’est elle qui lave les péchés et fait trouver la miséricorde et la vie éternelle. Mais ceux qui commettent le péché et l’iniquité sont les ennemis de leur âme. Je vous manifeste donc la vérité, et je ne vous cacherai point une chose qui est secrète. Quand tu priais avec larmes, que tu ensevelissais les morts, que tu laissais ton repas, que tu cachais les morts durant le jour en ta maison, et que, durant la nuit, tu les ensevelissais, c’est moi qui ai présenté ta prière au Seigneur. Et parce que tu étais agréable au Seigneur, il a été nécessaire que la tentation t’éprouvât.
R/. Tobie, étant sorti, trouva un jeune homme magnifique, debout, ceint, et comme prêt à marcher ; il le salua et dit : * D’où es-tu, bon jeune homme ? V/. Et, ignorant que ce fût un Ange du Seigneur, il le salua et dit. * D’où.
Troisième leçon. Et maintenant le Seigneur m’a envoyé pour te guérir, et pour sauver Sara, la femme de ton fils, du démon. Car je suis l’Ange Raphaël, l’un des sept qui nous tenons devant le Seigneur. Et, lorsqu’ils eurent entendu ces paroles, ils furent troublés, et, tremblants, ils tombèrent à terre sur leur face. Et l’Ange leur dit : Paix à vous ! ne craignez point. Car lorsque j’étais avec vous, c’est par la volonté de Dieu que j’y étais : bénissez-le et chantez-le. Je paraissais, il est vrai, manger avec vous et boire ; mais moi, c’est d’une nourriture invisible et d’une boisson qui ne peut être vue par les hommes, que je fais usage. Il est donc temps que je retourne vers celui qui m’a envoyé ; mais vous, bénissez Dieu, et racontez toutes ses merveilles. Et, lorsqu’il eut dit ces choses, il fut enlevé de leur présence, et ils ne purent plus le voir. Alors, prosternés pendant trois heures sur leur face, ils bénirent Dieu, et, s’étant levés, ils racontèrent toutes ses merveilles.
R/. L’Ange étant entré auprès de Tobie, le salua et dit : Que la joie soit avec vous toujours ; * Ayez bon courage, dans peu de temps vous serez guéri par Dieu. V/. Et Tobie répondant, dit : Quelle joie aurai-je, moi qui suis toujours dans les ténèbres, et qui ne vois point la lumière du ciel ? * Ayez. Gloire au Père. * Ayez.

AU DEUXIÈME NOCTURNE.
Sermon de saint Bonaventure, Évêque.
Quatrième leçon. Le nom de Raphaël veut dire médecine de Dieu. Et nous devons remarquer qu’on peut être retiré du mal par trois bienfaits que saint Raphaël nous accorde quand il nous guérit. D’abord Raphaël, le médecin céleste, nous arrache à l’infirmité spirituelle en nous amenant à l’amertume salutaire de la contrition, à laquelle se rapporte ce que Raphaël dit à Tobie : Dès que tu seras entré dans ta maison, oins ses yeux avec du fiel. Il le fit et son père recouvra la vue. Pourquoi ne dut-ce point être Raphaël lui-même qui fit cette onction ? Parce qu’un Ange ne donne point la componction ; son rôle est d’en montrer la voie. En ce fiel nous voyons donc l’image de l’amertume de la contrition, laquelle rend sains les yeux intérieurs de l’âme ; un psaume nous dit : « Il guérit ceux qui sont contrits de cœur. » Cette contrition est un collyre excellent. Au deuxième chapitre du livre des Juges, il est raconté que l’Ange monta auprès de ceux qui versaient des larmes et dit au peuple : « Je vous ai retirés de la terre d’Egypte ; j’ai accompli pour vous tant et tant de choses bonnes, et tout 1e peuple pleura de telle sorte que ce lieu fut appelé le lieu de ceux qui pleurent. »Mes très chers, les Anges nous parlent tout le long du jour des bienfaits de Dieu et nous les remettent en mémoire : Ils semblent nous dire : Qui t’a créé ? Qui t’a racheté ? Qu’as tu fait ? Qu’as-tu offensé ? Or, si nous nous arrêtons à considérer ce qui en est, nous ne trouverons d’autre remède que de pleurer.
R/. Tobie demande à l’Ange : De quelle maison, ou de quelle tribu es-tu ? L’Ange répondant, dit : * Je suis Azarias, fils du grand Ananias. V/. Est-ce la race du mercenaire que vous cherchez, ou bien le mercenaire lui-même qui doit conduire votre fils. Mais, de peur que je ne vous rende inquiet. * Je.
Cinquième leçon. Secondement, saint Raphaël nous arrache à la servitude du diable, quand il fait pénétrer en nous le souvenir de la passion du Christ en figure de laquelle il est dit au sixième chapitre de Tobie : Si tu mets une parcelle de son cœur sur des charbons ardents, la fumée qui s’en dégagera mettra en fuite la race des démons. En effet, Raphaël relégua le démon dans un désert de la haute Egypte. Qu’est ceci ? Raphaël n’aurait pu éloigner le démon s’il n’avait mis le cœur sur des charbons ardents ? Est-ce le cœur d’un poisson qui donnait à l’Ange tant de pouvoir ? Nullement. Il serait demeuré sans aucune vertu s’il n’y avait eu ici un mystère. Par ce fait il nous est donné à entendre que rien aujourd’hui ne nous délivre de la servitude du diable comme la passion du Christ, et que cette passion procède de son cœur comme d’une racine, c’est-à-dire qu’elle est le fruit de son amour. Le cœur est en effet la source de toute notre chaleur vitale. Si donc tu mets le Cœur du Christ, c’est-à-dire la passion qu’il a soufferte et dont la racine est la charité, la source son ardeur, si tu mets ce Cœur divin sur des charbons en le rappelant à ta mémoire et que ton âme s’enflamme, aussitôt le démon sera éloigné, de sorte qu’il ne pourra te nuire.
R/. Tobie sortit pour laver ses pieds, et voilà qu’un poisson énorme sortit pour le dévorer ; épouvanté, il cria d’une voix forte, disant : Seigneur, il s’élance sur moi ! Et l’Ange lui dit : Saisis-le par les ouïes, et tire-le à toi : * Éventre ce poisson, et réserve t’en le cœur, le fiel et le foie, parce que ces choses sont nécessaires pour des remèdes utiles. V/. Tobie tira le poisson à terre, et le poisson commença à palpiter à ses pieds. Alors l’Ange lui dit : * Éventre-le.
Sixième leçon. Troisièmement l’Archange Raphaël nous délivre de la peine de nous trouver en opposition avec Dieu, peine que nous encourons en offensant ce Dieu ; il nous en délivre quand il nous amène à prier avec instance ; et à ceci je rapporte ce que l’Ange Raphaël dit à Tobie au douzième chapitre : Quand tu priais avec larmes, moi j’ai offert ton oraison au Seigneur. Les Anges nous réconcilient avec Dieu, dans la mesure où ils le peuvent. Nos accusateurs devant Dieu, ce sont les démons. Quant aux Anges, ils nous excusent, lorsqu’ils offrent nos prières, ces prières qu’ils nous ont porté à faire dévotement. On lit au huitième chapitre de l’Apocalypse : « La fumée des parfums s’éleva de la main de l’Ange en présence du Seigneur ». Ces parfums se consumant suavement sont les prières des Saints. Veux-tu plaire au Dieu que tu as offensé ? Prie dévotement. Ils offrent à Dieu ta prière pour te réconcilier avec lui. Il est dit en saint Luc que le Christ étant tombé en agonie priait plus instamment et qu’un Ange de Dieu lui apparut le fortifiant. Tout cela s’est accompli en notre faveur, car le Sauveur n’avait point besoin d’être fortifié par un messager céleste ; mais il en a été ainsi pour montrer que les Anges assistent volontiers ceux qui prient avec piété et volontiers les aident ; ils les fortifient et offrent leurs oraisons à Dieu. Le Pape Benoît XV a étendu à l’Église universelle la fête de saint Raphaël, archange.
R/. Dès que tu seras entré dans ta maison, dit l’Ange Raphaël à Tobie, aussitôt adore le Seigneur ton Dieu, et, lui rendant grâces, approche de ton père, et baise-le : * Et aussitôt, frotte ses yeux avec ce fiel de poisson que tu portes avec toi ; car sache qu’à l’instant les yeux de ton père s’ouvriront, et que ton père verra la lumière du ciel, et qu’à ton aspect il se réjouira V/. Prends avec toi de ce fiel du poisson, car il te sera nécessaire. * Et. Gloire au Père. *

AU TROISIÈME NOCTURNE.
Lecture du saint Évangile selon saint Jean.
En ce temps-là : C’était la fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. Et le reste. Homélie de saint Jean Chrysostome, Évêque.
Septième leçon. En ce passage de l’Évangile (rapportant) le miracle opéré en faveur du paralytique qui attendait le passage de l’ange près de la piscine appelée en hébreu Bethsaïde, à quel mode de guérison est-il fait allusion ? Quel mystère nous semble indiqué sous l’écorce du fait historique ? Les détails de ce fait n’ont pas été consignés sans motif, mais saint Jean nous annonce comme par une figure et une image ce qui devait s’accomplir dans la suite, de peur que si (la prédication) d’une chose aussi surprenante (qu’un baptême régénérateur) arrivait sans être aucunement attendue, la foi de beaucoup d’auditeurs ne fût jusqu’à un certain point ébranlée. Que signifie donc cette narration ? Elle prédit le baptême qui devait être conféré plus tard, plein de vertu et d’une grâce immense ; le baptême qui allait laver tous les péchés et rendre des morts à la vie. C’est donc le baptême qui est figuré par la piscine et plusieurs autres symboles. Parmi ceux-ci, le Seigneur a d’abord donné l’eau qui lave les taches corporelles et purifie les souillures, non réelles mais réputées telles provenant de funérailles, de lèpre et d’autres causes. Sous l’ancienne loi, il fallait en bien des circonstances, se purifier par l’eau.
R/. Bénissez le Dieu du ciel, dit l’Ange Raphaël, et rendez-lui gloire devant tous les vivants : * Parce qu’il a exercé envers vous sa miséricorde. V/. Bénissez-le et chantez-le, et racontez toutes ses merveilles. * Parce qu’il.
Huitième leçon. Mais poursuivons notre sujet. La Providence a donc voulu que l’eau servit en premier lieu, à purifier les souillures matérielles, puis à guérir diverses infirmités. Pour nous rapprocher davantage de la grâce du baptême, Dieu ne se contente plus de porter remède aux souillures, mais il guérit aussi les maladies. Soit à propos du baptême, soit à propos de la passion ou de tout autre sujet, les images qui touchent de plus près à la vérité sont plus claires que celles données plus anciennement. Il en est des figures comme des gardes de l’empereur ; les plus rapprochés de sa personne sont toujours plus élevés en dignité que les autres. L’Ange descendait dans la piscine Probatique, en agitait l’eau pour lui communiquer une vertu curative : ce qui préparait les Juifs à reconnaître à plus fortes raisons, au Seigneur des Anges, le pouvoir de guérir tous les maux de l’âme. Toutefois, de même que les eaux de la piscine ne guérissaient point par elles-mêmes, (autrement elles l’eussent toujours fait,) mais en vertu de ’action de l’Ange, de même l’eau dans le baptême n’agit pas non plus par elle-même ; elle n’efface tous nos péchés que lorsqu’elle a reçu la grâce de l’Esprit.
R/. Il est temps que je retourne vers celui qui m’a envoyé, dit l’Ange Raphaël : * Mais vous, bénissez le Seigneur, et racontez toutes ses merveilles. V/. Rendez-lui gloire devant tous les vivants, parce qu’il a exercé envers vous sa miséricorde. * Mais. Gloire au Père. * Mais.
Neuvième leçon. Autour de cette piscine « gisait une grande multitude de malades, d’aveugles, de boiteux, de paralytiques attendant que l’eau fût mise en mouvement. » Alors l’infirmité même de chacun d’eux mettait souvent obstacle à sa guérison bien qu’il la voulut. Aujourd’hui il dépend de chacun d’avoir accès à la piscine spirituelle. Ce n’est plus l’ange du Seigneur qui agite les eaux, c’est le Seigneur des Anges qui seul intervient. Nous n’avons plus le droit de dire : Tandis que je m’avance, un autre descend avant moi. Car l’univers entier se présentât-il, la grâce n’en serait pas pour cela épuisée, l’action divine n’en aurait pas moins toute son efficacité et n’en demeurerait pas moins toujours la même. Quoique les rayons du soleil nous éclairent chaque jour, ils ne se raréfient point, quoiqu’ils réjouissent bien des regards, ils ne perdent point leur splendeur ; ainsi (ou plutôt encore moins) l’action de l’Esprit-Saint n’est pas diminuée par le grand nombre de ceux en qui elle s’exerce. Ce qui arrivait à Bethsaïde avait pour but de préparer ceux qui auraient connaissance de cette vertu de l’eau pour guérir les maladies corporelles et qui seraient familiarisés avec ce spectacle, à croire sans peine que les maux de l’âme sont, eux aussi, susceptibles de guérison.

die 24 octobris
le 24 octobre
SANCTI RAPHAËLIS
SAINT RAPHAËL
Archangeli
Archange
III classis (ante CR 1960 : duplex maius)
IIIème classe (avant 1960 : double majeur)
Ant. ad Introitum. Ps. 102, 20.Introït
Benedícite Dóminum, omnes Angeli eius : poténtes virtúte, qui fácitis verbum eius, ad audiéndam vocem sermónum eius.Bénissez le Seigneur, vous tous, ses Anges, qui êtes puissants et forts ; qui exécutez sa parole, pour obéir à la voix de ses ordres.
Ps. ibid., 1.
Benedic, ánima mea. Dómino : et ómnia, quæ intra me sunt, nómini sancto eius.Mon âme, bénis le Seigneur, et que tout ce qui est au dedans de moi bénisse son saint Nom.
V/. Glória Patri.
Oratio.Collecte
Deus, qui beátum Raphaélem Archángelum Tobíæ fámulo tuo cómitem dedísti in via : concéde nobis fámulis tuis ; ut eiúsdem semper protegámur custódia et muniámur auxílio. Per Dóminum.O Dieu, qui avez donné le bienheureux Archange Raphaël comme compagnon de route à votre serviteur Tobie, accordez-nous, à nous vos serviteurs, la grâce d’être toujours protégés et secourus par ce même Archange.
Léctio libri Tobíæ.Lecture du Livre de Tobie.
Tob. 12, 7-15.
In diébus illis : Dixit Angelus Ráphaël ad Tobíam : Sacraméntum regis abscóndere bonum est : ópera autem Dei reveláre et confitéri honoríficum est. Bona est orátio cum ieiúnio, et eleemósyna magis quam thesáuros auri recóndere : quóniam eleemósyna a morte liberat, et ipsa est, quæ purgat peccáta et facit invenire misericórdiam et vitam ætérnam. Qui autem faciunt peccátum et iniquitátem, hostes sunt ánimæ suæ. Manifésto ergo vobis veritátem, et non abscóndam a vobis occúltum sermónem. Quando orábas cum lácrimis, et sepeliébas mórtuos, et derelinquébas prándium tuum, et mórtuos abscondébas per diem in domo tua, et nocte sepeliébas eos, ego óbtuli oratiónem tuam Dómino. Et quia accéptus eras Deo, necésse fuit, ut tentátio probáret te. Et nunc misit me Dóminus, ut curárem te, et Saram uxórem fílii tui a dæmónio liberárem. Ego enim sum Raphaël Angelus, unus ex septem, qui astámus ante Dóminum.En ces jours-là : L’ange Raphaël dit à Tobie : Il est bon de cacher le secret du roi, mais il est honorable de révéler et de publier les oeuvres de Dieu. La prière accompagnée du jeûne est bonne, et l’aumône vaut mieux que d’amasser des monceaux d’or. Car l’aumône délivre de la mort, et c’est elle qui efface les péchés, et qui fait trouver la miséricorde et la vie éternelle. Mais ceux qui commettent le péché et l’iniquité sont les ennemis de leur âme. Je vais donc vous découvrir la vérité, et je ne vous cacherai point une chose qui est secrète. Lorsque vous priiez avec larmes, et que vous ensevelissiez les morts, que vous quittiez votre repas, et que vous cachiez les morts dans votre maison durant le jour pour les ensevelir pendant la nuit, j’ai présenté votre prière au Seigneur. Et parce que vous étiez agréable à Dieu, il a été nécessaire que la tentation vous éprouvât.Et maintenant le Seigneur m’a envoyé pour vous guérir, et pour délivrer du démon Sara, la femme de votre fils. Car je suis l’Ange Raphaël, l’un des sept qui nous tenons en la présence du Seigneur.
Graduale. Tob. 8, 3.Graduel
Angelus Dómini Raphaël apprehéndit et ligávit dǽmonem.L’Ange Raphaël saisit et lia le démon.
V/. Ps. 146, 5. Magnus Dóminus noster, et magna virtus eius.V/. Notre Seigneur est grand, et sa puissance est grande.
Allelúia, allelúia. V/. Ps. 137, 1-2. In conspéctu Angelórum psallam tibi : adorábo ad templum sanctum tuum, et confitébor nómini tuo.Allelúia, allelúia. V/. Sous le regard des Anges, je vous chanterai : j’adorerai dans votre saint temple, et je louerai votre nom.
In missis votivis post Septuagesimam, ommissis Allelúia et versu sequenti, diciturAux messes votives après la Septuagésime, on omet l’Alléluia et son verset et on dit :
Tractus. Ps. 148, 2.Trait
Laudáte Dóminum, omnes Angeli eius : laudáte eum, omnes virtútes eius.Louez le Seigneur, tous, vous ses Anges : louez-le, toutes ses puissances.
V/. Ps. 102, 21. Benedícite Dóminum, omnes virtútes eius : minístri eius, qui fácitis voluntátem eius.V/. Bénissez le Seigneur, vous toutes, ses armées ; vous, ses serviteurs, qui faites sa volonté.
Tempore paschali omittitur graduale, et eius loco dicitur :Pendant le temps pascal, on omet le graduel et à sa place on dit :
Allelúia, allelúia. V/. Ps. 102, 1. Benedic, ánima mea, Dóminum : et ómnia interióra mea nomen sanctum eius.Allelúia, allelúia. V/. Mon âme, bénis le Seigneur, et que tout ce qui est au dedans de moi bénisse son saint nom.
Allelúia. V/. Tob. 3, 25 ; 5, 11. Missus est Angelus Dómini sanctus Ráphaël a Deo ad Tobíam, et salutávit eum, et dixit : Gáudium sit tibi semper. Allelúia.Allelúia. V/. L’Ange du Seigneur saint Raphaël fut envoyé par Dieu à Tobie et le salua en disant : Sois toujours dans la joie. Alléluia.
+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Joánnem.Lecture du Saint Evangile selon saint Jean.
Ioann. 5, 1-4.
In illo témpore : Erat dies festus Iudæórum, et ascéndit Iesus Ierosólymam. Est autem Ierosólymis Probática piscína, quæ cognominátur hebráice Bethsáida, quinque pórticus habens. In his iacébat multitúdo magna languéntium, cæcórum, claudórum, aridórum exspectántium aquæ motum. Angelus autem Dómini descendébat secúndum tempus in piscínam, et movebátur aqua. Et, qui prior descendísset in piscínam post motiónem aquæ, sanus fiébat, a quacúmque detinebátur infirmitáte.En ce temps-là, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. Sous ces portiques étaient couchés un grand nombre de malades, d’aveugles, de boiteux et de paralytiques. Ils attendaient le bouillonnement de l’eau. Car un ange du Seigneur descendait à certains temps dans la piscine, et agitait l’eau. Et celui qui y descendait le premier après l’agitation de l’eau, était guéri de son infirmité quelle qu’elle fut.
Ante 1960 : CredoAvant 1960 : Credo
Ant. ad Offertorium. Apoc. 8, 3 et 4.Offertoire
Stetit Angelus iuxta aram templi, habens thuríbulum áureum in manu sua, et data sunt ei incénsa multa : et ascéndit fumus aromátum in conspéctu Dei, allelúia.L’Ange se plaça devant l’autel du temple, ayant un encensoir d’or dans sa main ; et il lui fut donné beaucoup de parfums : et la fumée des parfums monta devant Dieu.
SecretaSecrète
Hóstias tibi, Dómine, laudis offérimus, supplíciter deprecántes : ut easdem, angélico pro nobis interveniénte suffrágio, et placátus accípias, et ad salútem nostram proveníre concédas. Per Dóminum.Nous vous offrons, Seigneur, des hosties de louange, en vous suppliant humblement : par l’intercession du suffrage des Anges, recevez-les avec bienveillance et accordez qu’elles servent à notre salut.
Ant. ad Communionem. Dan. 3, 58.Communion
Benedícite, omnes Angeli Dómini, Dóminum : hymnum dícite et superexaltáte eum in sǽcula.Tous les anges du Seigneur, bénissez le Seigneur ; dites-lui des hymnes et exaltez-le dans tous les siècles.
PostcommunioPostcommunion
Dirigere dignáre, Dómine Deus, in adiutórium nostrum sanctum Raphaélem Archángelum : et, quem tuæ maiestáti semper assístere crédimus, tibi nostras exíguas preces benedicéndas assígnet. Per Dóminum.Daignez, Seigneur Dieu, envoyer à notre aide le saint Archange Raphaël, et que celui que nous croyons demeurer toujours en présence de votre majesté vous offre à benir nos humbles prières.